Comment débuter dans

le fruitarisme,

la fructivorie

Il peut être intéressant avant de commencer le fruitarisme de vérifier qu’on n’est pas en carence (zinc, fer, vitamine B12, vitamine D, vitamine A, etc) et de demander un bilan global (gratuit tous les 5 ans) à la Sécurité Sociale en disant qu’on va réformer son alimentation.

Pour devenir fructivore on peut commencer par un faire un jeûne de minimum 3 jours (avec de l'eau peu minéralisée du genre Mont-Roucous, en écoutant sa soif) pour se détoxiner, sauf si l'on est extrêmement amaigri-e et autres contre-indications, et écouter ses désirs, son instinct, visiter plusieurs points d'approvisionnement, être difficile sur la qualité, et se méfier des souvenirs de gourmandises non-fruitariennes, mettre dans un carton au loin chez un-e proche par exemple toutes ses provisions non-fruitariennes. Il est important au début de manger que des fruits pulpeux frais et d’éviter trop de fruits séchés, cuits ou pasteurisés, le mieux est de les éviter complètement (sauf l’olive séchée) le premier mois pour bien prendre contact avec le fruit juteux et frais. La banane, la courge, peuvent aider la transition en ralentissant la détoxination (l'évacuation des toxines et acidités stockées pendant des années dans les tissus du corps à cause d'erreurs alimentaires), la pomme avec ses pectines aussi. Les agrumes, et en particulier le citron, par leur astringence, peuvent accélerer la détoxification et donc engendrer des douleurs, boutons et mal-êtres.

Le lundi, jour de fermeture des commerces, jour difficile pour les fruitarien-ne-s urbain-e-s qui n’auraient plus de fruits matures : jour parfois des fruits séchés : olives, figues, abricots…

Quand on ne fait pas de cueillette, est-ce mieux de s’approvisionner chez le ou la grossiste ou à la ferme ou faire le tour des fruiteries et épiceries ?

C’est plus économique en euros, en temps, en transports.

Avec plusieurs dizaines de kilos de fruits de grossiste stockés on a un peu de perte et un peu de mal à gérer la maturité, mais ça nous incite à manger plus, à se gaver, à une sur-nutrition, utile quand on commence le fruitarisme avec très probablement des carences du fait qu'on ne mangeait pas assez de fruits.

On est tellement nourri avec le fructivorisme que pour ressentir une grosse sensation de faim on est obligé de jeûner par exemple une journée, voire deux semaines pour certain-e-s.

La sensation de faim, d'être mal-nourri-e en fait, est présente chez les gens qui mangent très peu de fruits, et beaucoup de pseudo-aliments encrassants et peu et mal digérés.

Manger des fruits que sur un estomac vide d'aliment cuit, car sinon mangé après un repas de cuit qui met deux ou trois heures à être digéré, le fruit bloqué pourrira ou fermentera comme lui met en moyenne seulement 30 minutes à être digéré.

12 conseils pour débutant-e sans problème de santé particulier pour réussir le fruitarisme.

Certaines personnes préféreront consulter un-e hygiéniste, un-e diététicien-ne ou un médecin si possible nutritionniste ou spécialiste du sport avant de commencer un régime fruitarien, surtout si c'est remboursé par leur mutuelle de santé.

1-Détoxination, purification, reminéralisation, désacidification, déprotéinisation

Un-e débutant-e est généralement carencé-e et ses cellules chargé-e-s de choses indésirables : des métaux lourds, des résidus de pesticides, des protéines de réserve, du gras de réserve, des produits chimiques, etc. Mais les pilules multivitaminées sont peu intéressantes. Dans cette combinaison les vitamines se nuisent entre elles. Les pilules de vitamine B12 seraient intéressantes.

Il faut donc un peu de surnutrition (manger plutôt 4, 5 ou 6 kilos ou plus selon ses besoins de fruits par jour pour un homme de 68 kilos) au début et de reminéralisation par les (sels) minéraux organiques ou « végétalisés » des fruits :

S'acheter 20 à 40 kilos de fruits bios chez le grossiste, à la ferme ou sur commande à votre magasin bio. La pomme, et sa pectine, élimine les métaux lourds.
Les baies reminéralisent. La prune est un des rares fruits qui acidifiraient le corps, l'éviter pendant les premiers mois de fruitarisme. L’ananas dissout les protéines, il est abortif, et est peut-être agressif pour nos cellules mais il apporte aussi beaucoup d’iode et peut nettoyer le corps surchargé de protéines inutiles.

Les agrumes (oranges, pomelos, etc) devraient être consommés avec modération car généralement pas mûrs et donc acidifiants, malgré leur source intéressante de calcium, ils contiennent aussi plein d'acides. Ils pourraient même être considérés comme des aliments-médicaments. Le citron peut abimer les dents, surtout utilisé en sauce.

Mais au tout début : l'élimination, qui prendra des mois voire des années pour atteindre les cellules profondes du corps et les couches de gras. Le plus inconfortable risque d'être les premières semaines, car le corps va expulser des toxines accumulées pendant des années de vie malsaine : des cellules profondes du corps vont remonter des toxines, qui vont se retrouver massivement dans le sang (la courge peut ralentir ça) ou directement près de la peau (boutons !), et expulsées par la peau, la sueur, l'urine, l'air expiré ou les excréments. Boire de l'eau argileuse (l'équivalent d'une cuillère à soupe d'argile verte en poudre dans un verre d'eau préparé la veille) mais pas l'argile déposée au fond du verre, peut aider à absorber les poisons libérés dans le sang par les cellules. Le livre d'Herbert Shelton « Le Jeûne » est excellent. Il est utile au début de faire des jeûnes de 2 ou 3 jours (plus longtemps serait mieux mais risquerait d'aggraver d'éventuelles carences en certaines vitamines qui auraient seulement des stocks pour 2 jours dans le corps) avec de l'eau en écoutant sa soif, et éventuellement si nécessaire avec un lavement le premier jour (qui devrait rester une pratique exceptionnelle et n'est absolument pas nécessaire dans la plupart des cas, Shelton la déconseillait dans la majorité des cas) : s'injecter plusieurs fois de l'eau minérale tiède dans l'anus avec une poire (ou un tuyau) à lavement lubrifiée disponible en pharmacie ou sur internet jusqu'à ce qu'elle ressorte propre. Après quelques mois de fruitarisme quand vous avez comblé vos éventuelles carences, vous pouvez faire des jeûnes plus longs avec les précautions nécessaires : deux semaines par an, etc. selon vos désirs et envies, cela force le corps à se reposer et à se soigner, par exemple pendant vos congés annuels. Il est important de faire confiance en votre corps et au jeûne : de découvrir et de maitriser la technique du jeûne, comme tous les autres animaux le font.

2-Logistique et déconditionnement

On ne va pas au paradis que sur un pied ou à moitié, soit on y va à fond, soit on n'arrive pas à y aller car on a gardé quelques aliments non-fruitariens. Pour réussir son fruitarisme et éviter les anciens réflexes alimentaires, mettre tous ses aliments non fruitariens (huile d'olive, amandes, épices non-fruitariennes, etc.) dans un gros carton et le mettre en dépôt chez un-e proche. Puis constituer un stock de fruits en se débarrassant/déconditionnant des anciens réflexes d'achats de petites quantités de fruits. Mettre le prix, ne pas économiser sur les fruits, c'est votre seule nourriture dorénavant ! Faites vous plaisir : myrtilles, framboises, fraises etc.

C'est plus une barquette de framboises maintenant c'est 2 ou 4, et les myrtilles c'est 4. Les pêches c'est 5 plateaux. Les melons c'est 12.

Les pastèques c'est une grosse. Les bananes c'est 2 ou 4 mains. Les tomates cerises c'est 3 ou 4 barquettes. Les pommes c'est deux cageots de 15 kg chez le producteur bio ou à votre arbre du coin. Les bouteilles de jus de pommes c'est 6, vérifiez toujours la date limite de vente : la moitié des jus de fruits en vente ont une date périmée et ne devraient légalement plus être sur les étalages, choisissez aussi les jus qui ont la plus grande date limite de vente. Par contre les tomates c’est 4 maximum par jour. Il y a possibilité de commander en gros des fruits bios à son magasin en bénéficiant d'une remise.

Eviter d'errer le ventre vide dans les rayons de nourritures non fruitariennes tentantes à cause de leurs faux bons souvenirs. Toutes ces erreurs alimentaires passées vous ont fait rater des kilos de fruits. Considérer le rayon fruits et légumes le seul endroit où faire ses courses, même si il ne contient que des fruits de piètre qualité ce jour là (dans ce cas visiter un autre magasin), avec le rayon olives et le rayon baies/sorbets sans sucre de canne congelés. Un bocal de soupe de potimarron peut-être utile l'hiver en cas de manque de fruits mûrs chez vous.

Après quelques années de fruitarisme en goutant à nouveau une nourriture non fruitarienne qui vous tentait auparavant vous la trouverez fade et même non physiologique, et bizarre en bouche. Et vous vous demanderez comment vous avez pu toutes ces années manger du riz, des noix, des laitues, etc.

Travailler à optimiser son approvisionnement en fruits, et avoir des olives toujours en stock, un énorme stock d'olives variées, en cas d'indisponibilité de fruits mûrs à point. Les olives peuvent être rincées plusieurs fois pour leur enlever un peu leur sel. Elles donnent soif ! Elles étaient en général désamérisées à l'eau de mer.

Au niveau logistique trouver un moyen de répandre ses excréments pleins de graines réchauffées par le corps humain ce qui déclenche leur germination, dans des coins de nature. La toilette à compost est un désastre pour la refruitiarisation du monde. Celle à chasse d'eau étant déjà interdite dans la construction d'une maison neuve en Suède. Il est possible de faire sécher ses épluchures sur le radiateur ou la cheminée pour les offrir au pied d’un arbre fruitier. Tous les noyaux et pépins peuvent être stockés dans des boites à l'abri des insectes granivores ou dans des pots de sable dehors et semés, hélas certains seront infertiles à cause de techniques horticoles.

Au début il peut être rassurant de noter à chaque repas ou snack, sur des bouts de papier stockés dans la poche, le nombre de fruits que l'on mange, puis de mettre cela dans un tableau pour voir combien de kilogrammes de fruits on consomme par jour, pour constater que finalement on est bien nourri-e, ou pour confier ces chiffres à un-e diététicien-ne ou un-e nutritionniste.

3-Des baies

Manger des baies est important même si elles paraissent couter cher (car la cueillette de petits fruits est plus lente et donc plus onéreuse que celle de gros fruits). L'argouse est le fruit le plus nutritif de l'hémisphère nord, en boire du jus tous les jours, mais attention à son acidité pour l'émail des dents. La marque Weleda est ma marque préférée pour le jus d'argousier. Si l'on croit à la théorie des vitamines, des granules compléments alimentaires fruitariens d'argouse garanties riches en 0,44 microgrammes de vitamine B12 bio et fruitarienne sont vendues en Allemagne ou par internet :

http://www.pandalis.de/english/produkte/sea_buckthorn_b12c_bio_granulate.html. En ce qui concerne la B12, il y aurait effectivement un risque de carence au bout de 3 ou 4 ans si l’on n’est pas dans la jungle ou la campagne à cultiver ses fruits bios : le problème n’est pas dans le fruitarisme il est la société dans laquelle on vit, elle est aseptisée et polluée. Or cette vitamine est la vitamine de la saleté, de certaines bactéries.

Du Pinhua une championne du monde de la longévité (120 ans) vécu de l’age de 4 ans à 7 ans comme une orpheline sdf en se nourrissant dans la nature de baies et de fruits sauvages, depuis, (crudi-?)végéta*ienne (fruitarienne ?), elle adorait les fruits et légumes crus, et fut très heureuse. Les baies sont extraordinaires, parfois je me sens plus « baie-arien » que fruitarien.

4-Protéines ?

Vous êtes surchargé-e-s de protéines. Consommer avec modération les protéines. Eviter de manger plus d'un demi avocat par jour ou trop de durian. Et conserver votre masse musculaire en continuant l'exercice physique indispensable à la santé. Les fruitarien-ne-s sont en général plus léger-e-s et vivent donc plus longtemps, ils et elles fatiguent moins leur coeur. Cependant l'orang-outang en captivité peut devenir obèse en se gavant de fruits à volonté, il stocke naturellement du gras pour la saison où il y a moins de fruits de disponibles.

5-Gras et acides gras essentiels ?

Il est intéressant de se faire tester la carence en oméga 3 DHA, qui peut toucher les végétalien-ne-s et les consommateurs d'amandes, de graisse de palme et de nourritures industrielles trop riches en acides gras oméga 6 et trans.

Plan d'action temporaire possible à étudier si l'on est carencé-e en DHA (mais consulter bien sûr votre médecin nutritionniste ou votre diététicien-ne) sans utiliser le lin :

1-Eviter tous « fruits » à écales, à coques : les noix, et aussi le sésame, le tournesol, l'arachide, le tournesol, le pavot, etc.

2-Diminuer les omégas 6 qui gènent les omégas 3 pour la biosynthèse en chaine dans le foie de l'oméga 3 final DHA (mais pas les supprimer non plus, sinon si trop d'omégas 3 on risque de saigner du nez et on risque AVC, ou on risque une carence en omégas 6) : pas d'avocat ni d'olive, ni de graisse de palme rouge, ni de durian.

3-manger du kiwi gold (le jaune) qui contient directement 20 mg d'oméga 3 DHA pour 100 g.

4-prendre temporairement un supplément végétalien (hélas cher) à base d'huile d'algue microscopique de 200 mg à 100 mg de DHA par jour.

http://www.unmondevegan.com/opti3-omega-3-esb,fr,4,ESBOpti3.cfm

5-manger du wakamé cru bien rincé ou de la nori crue pour leur richesse en oméga 3 AEP précurseur du DHA, mais pas trop pour ne pas perturber la thyroide avec leur iode non plus.

6-Prendre si possible, et seulement de façon temporaire pour compenser la carence, de l'huile de grémil des champs qui contient du SDA, précurseur cinq fois plus efficace de l'AEP que l'ALA (que l'huile de lin donc). http://www.ahiflower.com/ Mais elle n'est peut-être pas encore en vente en Europe ? Uniquement aux EUA.

7-Une cuillère à soupe d'huile de chanvre par jour apportera de l'oméga 3 ALA précurseur de l'AEP, et de l'oméga 3 SDA acide stéaridonique qui est un autre précurseur de l'AEP cinq fois plus efficace que l'ALA, ainsi que de l'oméga 6 GLA à 2 %. A défaut d'huile de chanvre, de l'huile de colza ou de cameline est intéressante mais pas autant que celle de chanvre.

8-Une cuillère à café de graine crue de chia à macher puis manger par jour apporte aussi de l'ALA dans un bon faible rapport oméga 6 sur oméga 3. Ou bien du lin, possiblement grillé, car son grillage ne diminue pas son ALA.

9-Soigner l'apport d'oméga 3 ALA : des framboises, des mûrons et d'autres baies mais pas trop de raisin ni de pommes qui ont un rapport oméga 6 sur oméga 3 un petit peu élevé pour cet état de carence.

10-Compter deux mois pour rétablir l'équilibre. Des cellules adipeuses inutiles vont probablement disparaître : perte de poids saine et agréable. Des inflammations et des douleurs dans les articulations vont disparaître, la mémoire s'améliorer, etc.

11-Prendre une supplémentation en zinc (important pour les oméga 3), vitamine B12 (important pour les nerfs) et en vitamine D3 végétalienne (une pulvérisation de Vitashine dans la bouche par jour par exemple http://vitashine-d3.com/ ). Mais pas de multivitamines dont les composants se nuisent les uns les autres.

Pas plus d'un demi avocat ou de 15 olives par jour. Le problème de la modération en gras n'existe pas pour notre région nordique, où les fruits locaux sont peu gras et où nous devons résister au froid. Il vaut mieux ne pas oublier de manger des fruits gras comme les mûrons, mais votre instinct devrait vous guider. Si l’on croit aux vitamines, il est important pour créer de la vitamine D à partir de notre gras de s’exposer au soleil, ne serait-ce que les bras et le visage au moins 20 minutes voire plus par jour sauf l’hiver quand les rayons sont trop faibles. Surtout si on a la peau noire, il est intéressant de prendre un supplément de vitamine D2, difficile à trouver par ici, seulement sur prescription médicale. Regarder le soleil se lever le matin apporterait une énergie (pratique appelée « sungazing »). Les hormones étant des substances grasses, il est possible qu’elles diminuent, avec cette alimentation peu grasse. Les fruitariennes n'ont pas de menstruations ou alors elles sont invisibles. Au début vous allez perdre du gras lors de la détoxification car des toxines sont stockées dans les couches graisseuses de votre corps.

6-Sucre ?

Le problème de la modération en sucre n'existe pas puisque les fruits naturels ne donnent pas le diabète, au contraire ils le réduisent. Même les variétés très sucrées commerciales, par rapport aux variétés sauvages généralement un peu moins sucrées. Attention quand même aux jus de fruits et fruits transformés, séchés.

7-Baies sauvages toxiques

Eviter les baies sauvages toxiques qui peuvent tuer un-e humain-e, mais qui ne tuera pas parfois des oiseaux, la plante ayant choisi dans ce cas de se reproduire par les airs.

8-Alcools

Le cidre, le poiré et le vin (sans poudre de sang ajouté) sont fruitariens. La bière qui n'a pas été clarifiée avec de la gélatine de poisson est fruitarienne si l'on inclut les fruits-graines dans le fruitarisme, ainsi que leurs vinaigres, mais les hygiénistes déconseillent l'alcool, il détruit des vitamines dans le corps et perturbent le psychisme, et le lendemain c'est la déprime, voire parfois la folie, la mort, l'accident ou le cancer. Même à petite dose, c'est une drogue dure qui demande toujours d'augmenter les doses. L'alcool est très bon … à nettoyer les vitres, à dissoudre la crasse, à désinfecter, à tuer : vous ne voulez pas tuer votre précieuse flore intestinale de crudivore. Peut-être que du vin à 15% d'alcool comme médicament pourrait soigner un abcès dans la bouche si gardé 5 minutes en bouche mais le vin est aussi très acide pour les dents ? Le jus d'argouse peut remplacer le vinaigre. Le fruitarisme a l'avantage d'aider fortement au sevrage de l'alcoolique en apportant plein de vitamines.

9-Le froid

En climat froid, en saison froide, augmenter sa consommation d'énergie par les fruits sucrés. Utiliser une cuillère à café d'huile d'olive (si possible issue uniquement de la pulpe de l'olive et non de son noyau mais en 2011 on n'en trouve plus sur le marché français), par exemple sur une salade de tomate et d'un demi avocat.

En hiver : soupe de courge, potiron, potimarron, pâtisson etc. l'hiver avec une cuillère à café d'huile d'avocat ou de graisse rouge de palme. Réchauffer ses fruits 30 minutes avant consommation sur le radiateur pour ne pas se refroidir par le froid des fruits, mais pas à plus de 47 degrés car la vie enzymatique commence à être abimée au delà de cette température. Ou les réchauffer au bureau ou dans ses poches. Si on les réchauffe à la température de l'estomac, maximum 40 degrés, cela préserver leurs enzymes.

On peut aussi faire tremper ses bouteilles de jus de fruits froids sortis du placard froid dans une marmite remplie d'eau chaude du robinet (40 degrés) pour les faire passer ainsi de 15 degrés à 35 degrés, de façon à ne passer gaspiller le sucre et la graisse de notre corps pour créer de la chaleur pour réchauffer ces jus.

On peut poser ses fruits sur le couvercle d'une casserole avec de l'eau pour pas abimer la casserole et les réchauffer ainsi à feu extrêmement doux (pas plus de la température du corps).

Lutter plus efficacement que les autres contre la déperdition de chaleur du corps par le port de semelles norvégiennes avec film d'aluminium (en vente au Royaume-Uni), de caleçons longs et de plusieurs T-shirts car manger uniquement des aliments froids ou tièdes refroidit le corps. Nous ne sommes plus sous les tropiques. Bougez et allez dans les médiathèques ou les magasins non-alimentaires chauffés pour vous réchauffer !

On peut avoir du jus de pomme tiède ou du jus/soupe de tomate chaud ou une soupe de courge dans un thermos, ou du ragout chaud de potiron dans une boite isolée thermiquement, ou une courge crue rapée et tièdie dans cette boite.

On peut avoir une glacière pour maintenir les fruits à la tiédeur, dans laquelle on laisse une bouteille d'eau très chaude et un thermomètre. Possibilité de prendre l'eau très chaude au bureau dans une bouteille en plastique et de la transporter vers la glacière discrètement dans un petit sac à dos.

La bouillote, soit une ou deux bouteille(s) remplie(s) d'eau très chaude enveloppée(s) d'un linge, dans le lit ou sac de couchage permet de recevoir aussi des kilojoules thermiques, autrement que par la nourriture.

Si on mange des fruits froids, sous un arbre par exemple, bouger pour se réchauffer ou prendre une douche chaude.

10-Dents et acides, hygiène dentaire

Se rincer à l'eau les dents après l'acidité des fruits mangés.

Attendre que le fruit murisse, contrôlez le en le pressant. Mangez uniquement des fruits mûrs à point sinon ils se protègent d'être mangé par de l'acidité ou des poisons (acide oxalique, alcaloïdes, etc.), pendant qu'ils finissent d'élaborer leur semence. Eviter au début le citron, excellent fruit le plus recalcifiant avec un peu de calcaire, mais dangereux pour l'émail des dents. Certaines cerises, l'argouse, l'ananas, la mangue, la tomate sont très acides, leur éventuelle teneur en sucre cache leur acidité. Si dents sensibles, après un fruit acide se rincer les dents 5 fois avec de l'eau, et ne pas se brosser les dents tout de suite car l'émail est "ramolli". Les bains de bouche de salive régénèrent l'émail dentaire. Se brosser les dents avant de se coucher, au lever, et après chaque repas, avec un dentifrice non acide ou avec un savon dentaire. Le moins acide vendu en France et le plus recalcifiant bien que très décevant est celui au Calendula de Weleda.

Le dentifrice le plus réparateur pour les dents est celui de Dessert Essence mais il contient hélas de l'agent moussant controversé au niveau de la toxicité laurylsulfate de sodium : http://www.auravita.com/products/AURA/TWEN30090.asp

Ces deux dentifrices sont non fruitariens puisqu'ils contiennent des extraits de feuillages.

Les premiers tubes enroulables de dentifrice datent de 1896, vendus comme « crème dentaire » par un vendeur de … savons.

Le savon dentaire : on peut se brosser les dents à l'eau et une fois par semaine ou jour frotter sa brosse à dent sur un petit morceau de savon comme on le faisait en France il y a 100 ans. Il serait préférable de le faire avec un savon garanti sans glycérine ajoutée (les savonnettes sont souvent enrichies en glycérine) et si possible sans graisses/huiles ajoutées ou laissées (elles y sont généralement laissées pour le bien-être de la peau). Noter qu'il y aura toujours un peu de glycérine dans les savons naturels car il faudrait un procédé chimique pour l'enlever. Toothsoap est du savon bio sans glycérine ajoutée pour les dents et les gencives sans produits chimiques dans un petit pot râpé finement (ce qui nettoierait mieux que la version liquide) ou liquide en flacon (ce qui est bien pour les enfants) : http://chetday.com/toothsoap.shtml

ils prétendent que la pâte dentifrice laisserait un revêtement sur les dents qui empêcherait une parfaite reminéralisation par la salive, leur vidéo en anglais :

http://www.toothsoap.com/index.php?page=shop-online

Un concurrent de Toothsoap en non bio :

http://www.cheekymaidensoap.com/categories-2/products-page/dental-soaps/

Pour se faire son dentifrice en pâte ou en poudre sèche, dans un verre (même en voyage avec les composants dans des petits récipients) se procurer ces minéraux, ce sera à vous de trouver les bonnes proportions du mélange de ces 5 minéraux :

1-du carbonate de calcium (craie ou calcaire en poudre qui contient parfois un peu d'argile aussi) en pharmacie qui aide neutraliser les acides dans les trous des dents, et peut-être en partie recalcifier (Ne pas avaler : risque de calcul rénal !)

2-de l'eau minérale, mais on peut choisir de tremper sa brosse dans du dentifrice sec en poudre

3-un tout petit peu de sel de mer dissous (sinon risque d'abrasion) qui peut apporter des oligoéléments et un goût agréable

4-OPTION (maximum 3 fois par semaine) : un peu de montmorillonite (argile verte, blanche ou rouge ultrafine, ultraventilée car risque de rayer l'émail) en poudre qui absorbe des poisons, odeurs et déchets et aide à cicatriser et purifier, mais on peut sucer un petit morceau d'argile de temps en temps au lieu de l'utiliser tous les jours en dentifrice

5-OPTION (maximum 3 fois par semaine) : comme agent de nettoyage éventuel des cristaux de bicarbonate de sodium dissous dans de l'eau, sinon ce serait un peu trop abrasif, pour enlever la plaque et neutraliser, dissoudre les acides gras de la saleté. Son pH est de 8,1 comme certaines eaux minérales, il est produit de façon écologique à partir de sel et de craie. Au rayon sel (4 euros le kg, moins cher en Italie) : http://www.cerebos.fr/produits-gamme-bicarbonate.php

-pas ou peu d'antiseptique (sel de mer l'est un peu) pour préserver l'équilibre bactérien de la bouche et de la gorge,

-pas de fluor ou fluorés évidemment,

-pas d'antibiotique comme l'extrait de pépins de pamplemousse vendu en général dans de la glycérine,

-pas d'agent moussant ou surfactant,

-pas d'alcool comme solvant de la saleté mais qui tue les bactéries,

-pas de limonène comme solvant mais irritant pour la peau,

-pas d'édulcorant ni d'exhausteur de goût (glycyrrhizine ammoniaquée) pour un goût agréable,

-pas de gras pour effet lubrifiant,

-surtout pas de glycérine (glycérol) végétale (c'est une substance très économique, un résidu de la fabrication du savon, qu'il faut fourguer, certains dentifrices en contiendraient jusque 55%) (ni de sorbitol) pour effet hydratant qui améliore l'onctuosité et la lubrification et qui aurait un côté blanchissant mais qui en fait collerait aux dents comme du miel ou un sirop et empêcherait en partie la reminéralisation (parait-il, d'après Toothsoap, qu'il faudrait jusqu'à 20 rincages pour l'enlever de certains endroits des dents),

-pas de gélifiant (algues) pour le confort d'utilisation : que ça reste collé en cylindre à la brosse à dent,

-pas d'épaississant (xanthane) qui augmente la viscosité,

-un prix très faible

Les acides gras se posent en film sur la dent et ce serait mauvais car acidifiant, quoiqu'un peu d'huile d'argouse ou d'avocat serait bon pour la gencive mais en mangeant des fruits la gencive reçoit de toutes façons ces huiles et acides gras.

Pour les passionné-e-s de fabrication de dentifrice maison :

http://raffa.grandmenage.info/post/2006/10/17/Soins_bucco-dentaires_-_dentifri

Tous les aliments déshydratés (et donc tous les aliments cuits) collent aux dents et sont donc mauvais pour les dents en diminuant leur reminéralisation par la salive. Les fruits secs comme les dattes, les bananes, les figues, les abricots secs ont perdu de l'eau et donc leur acidité a forcément augmenté ainsi que leur proportion de sucre qui colle ainsi dangereusement l’acide aux dents et dans leurs trous. Pour débuter privilégier les fruits frais ou les mettre à tremper 18 heures la veille. Eviter les abricots secs jaunis au souffre.

La papaye est à risque d'être OGM car le papayer donne en 9 mois. Comme l'ananas elle dissout les protéines.

Après avoir mangé pendant des années des produits à base de blé qui collent entre les dents et déminéralisent, il est bon de se faire un grand nettoyage de la bouche :

• enlever la plaque dentaire (mélange de dépôts de tartre, de minéraux et de bactéries générant de l'acide)

• enfoncer le fil dentaire non-ciré (la cire en se déposant empêcherait la reminéralisation) entre deux dents pour nettoyer entre les deux dents puis l'enlever non par le haut (ce qui risquerait de casser des réparations à la résine) mais en le retirant par le coté.

• utiliser très délicatement sans percer (et ainsi risquer d'y introduire des bactéries risquant de provoquer une infection) et sans faire saigner la gencive la brossette interdentaire pour nettoyer entre les dents. Nous recommandons les brossettes Inava Trio 1, 1,9 mm.

• il est possible de se faire des cure-dents avec une branchette en bois mort que l'on casse en angle pointu mais les cure-dents présentent le risque de percer la gencive et ainsi risquer d'y introduire des bactéries risquant de provoquer une infection

• il est possible de se faire une brosse à dents en mâchant un bout de bois de 1 à 2 cm de diamètre.

• il est possible de se faire son dentifrice avec de l'argile et du calcaire, mais si il contient des grains de sable il risque de rayer trop l'émail.

• un bain de bouche antiseptique peut être fait en stockant de l'eau de mer dans une bouteille de verre, ou en reconstituant de l'eau salée avec de l'eau et du sel non-raffiné. Les bains de bouche à l'alcool et aux produits chimiques sont mauvais pour les dents et les micro-caries.

• le clou de girofle n'est hélas pas un fruit mais un bouton floral, il est cependant très efficace à désinfecter les infections dentaires et gingivales. Il suffit d'en mâcher un.

• un bain de boue argileuse de la bouche de temps en temps peut aider l'hygiène de la bouche

• éviter à tout prix de se faire arracher une dent : il faut aller chez des dentistes (ou à l'hopital universitaire de dentisterie) qui acceptent de faire des retraitements canalaires, de l'endodontologie, mais ceux des grandes villes ont des loyers trop élevés pour s'intéresser à ce genre de travaux qui ne rapportent pas beaucoup pour les efforts et temps fournis. Les dentistes des banlieues et petites villes sont plus à même logiquement de fournir ces soins, que légalement aucun dentiste ne peut refuser, mais certains s'arrangent pour les éviter par certaines tactiques.

• Éviter et faites vous enlever/remplacer progressivement les amalgames métalliques au mercure, et si possible toute partie en métal dans votre bouche.

• Privilégier les couronnes 100% porcelaine sans renforts de métal.

• Laisser une chance aux toutes petites caries de se réparer par elles-même par la salive. Car quand une dent a commencé à subir des réparations, généralement ces réparations se cassent puis il faut creuser plus, faire une plus grande réparation, et ainsi de suite, puis c'est la dévitalisation de la dent (on tue ses racines et vaisseaux sanguins au poison puis on les bouche au ciment), puis quand mécaniquement elle est trop abimée ou fragilisée, le port dessus les racines bouchées d'une couronne : une fausse dent à l'identique pour la partie supérieure de la dent.

11-Combinaisons alimentaires

·         Fruit acides (en bouche mais presque tous ces fruits mûrs sont anti-acides, alcalinisants pour le corps une fois digérés) : citron (à ne pas mâcher, ne consommer que le jus très dilué ! Dangereux pour l'émail des dents.), lime, orange, pamplemousse, ananas, grenade, tomate, fruit de la passion, pêche acide, pomme acide, prune acide, raisin acide, kiwi, etc. Celles et ceux qui ont des dents sensibles à l’acide, peuvent se rincer à l’eau la bouche après ces fruits ou accumuler un peu de salive pour rincer l’émail des dents. L’émail des dents est naturellement régénéré par le bain de salive et par les flux (de sang) à l’intérieur de la dent. Certains fruitarien-ne-s, notamment les pro-pommivorisme, conseillent d'éviter de manger des agrumes, de l'ananas, de la grenade, de la mangue, du kiwi, de la groseille etc car trop acides.

·         Fruit mi-acides : poire, pomme douce, pêche douce, abricot, cerise douce, prune douce, myrtille, figue fraîche, mangue (son sucre élevé cache son acidité), mangouste, papaye, etc.

·         Fruits doux : raisin, kaki, banane, raisin doux, poire séchée au soleil, datte, figue, raisin sec, pruneau, etc.

Manger les fruits acides avec les fruits acides, et les doux avec les doux pour une meilleure digestion. Les melons et les pastèques se mangent seuls. Les jus de fruits sans pulpe (attention donnerait des caries) en bouteilles peuvent rendre les selles plus liquides donc à boire avec modération. Ces jus ont même été accusés d'être cancérigènes à cause de leur sucre sans pulpe trop rapidement accessible au corps.

Il est possible de ne manger qu’une espèce de fruit par repas, par exemple un kilo de nectarines, les autres singes font comme ça, puis passent à la plante fruitière suivante. En se remémorant bien l'année suivante où était le filon.

Pour optimiser son apport en provitamine A : manger les tomates avec du gras.

12-En société

Le temps du « coming out » (révélation et affirmation sociale) fruitarien facile viendra, patience. En attendant il est possible d'éviter dans les premières années, de dire à sa famille ou à ses collègues qu'on est fruitarien-ne en utilisant l'excuse sociale "je fais une cure de fruits en ce moment" "de 2, 3, 15 jours (choisir le chiffre selon les besoins)". Ce qui est la vérité, sauf que la cure va se prolonger toute la vie jusqu’à 147 ans (7 fois la période de croissance de l'humain 21 ans = 147 ans).

A la cantine il est possible d'amener ses fruits dans une boite qui évite leur meurtrissure plutôt que dans un sachet, ou de choisir une salade de tomate ou de concombre, une ou deux salades de fruits, des fruits à l'unité (!) genre poire ou kiwis, une ou deux bouteilles de jus de fruits et une petite eau minérale pour se rincer les dents de ces fruits non mûrs hyper-acides mais mieux que rien !

Trouver du soutien moral de la part de fruitarien-ne-s expérimenté-e-s.

13. Plan de transition de deux mois : Parce que l'on mangeait et faisait n'importe quoi, si on est carencé-e : en oméga 3 DHA, en oméga 3 EPA, en oméga 3 ALA, et saturé-e d'oméga 6, carencé en vitamine B12 et D, magnésium, zinc, calcium, sélénium et iode comme la plupart des français-e-s et des Etats-unien-ne-s le sont : pour rééquilibrer le rapport oméga 6 sur oméga 3 dans le corps, éliminer en deux mois le surplus d'oméga 6 des cellules stockeuses de gras et du sang, manger uniquement des fruits à l'exception des avocats, des olives, de la graisse de palme, du raisin, de la pomme, du kiwi (sauf le kiwi gold qui arrive sur le marché de Nouvelle Zélande en juin) qui ont des rapports oméga 6 sur oméga 3 élevés. Prendre un supplément d'oméga 3 DHA et EPA d'origine d'huile d'algue microscopique rouge (pas ceux à base de poissons qui sont 4 fois moins chèrs) de 200 à 1000 mg par jour pendant le premier mois puis éventuellement de DHA 200 mg (donc moindre dose) par jour le deuxième mois. Manger une cuillère à soupe par jour de graines de chia. Prendre un quart de comprimé de B12 100 microgrammes de Solgar par jour à laisser dissoudre dans la bouche. Prendre une pulvérisation dans la bouche d'un peu d'extrait de lichen riche en vitamine D3 de lichen par jour, de marque Vitashine Vitamin D3 spray 1000IU. Pour l'iode un petit bout de laminaire ou une pincée d'algue alimentaire à sucer ou machonner tous les jours ou de l'ananas, pas trop d'algues car ça peut abimer la thyroide. Pour refaire le plein de zinc : faire des encas d'une ou deux barquettes de frambroises, du jus de grenade et des fruits de la passion, et éventuellement prendre un supplément de zinc à part, pas sous forme de cachet multivitaminé. Pour refaire le plein de calcium : en dehors des repas : du jus d'un demi citron ou d'un pomelo (mais pas d'une orange qui est un peu plus riche en oxalate) sur une toute petite pincée (pas plus d'1 gramme sinon danger pour la santé) de carbonate de calcium (calcaire, craie naturelle), ajouter y de l'eau puis tourner un peu et boire mais pas ce qui est insoluble et retombé au fond qui pourrait engendrer un calcul rénal, puis bien se rincer la bouche de l'acide sucré et collant de l'agrume. Pour refaire le plein de sélénium deux poivrons rouges crus par jour, mais certain-e-s ne les tolèrent pas au niveau digestif, ou plus d'1,5 kilogramme de pêches. Pour les femmes carencées en fer par des règles trop abondantes, ou des sportifs intensifs grillant des globules rouges, ou les grands consommateurs de jus vert ou de verdures (riches en oxalate qui bloque le fer) : un kilo de fraises ou de cerises (4 mg de fer), un kilo de tomate (5 mg), 200 g d'abricots secs bios noirs (c'est à dire non jaunis au souffre) (10 mg) réhydratés pendant 18 heures dans de l'eau dans un bol, boire l'eau de trempage et 100 g de dattes séchées réhydratées (3 mg). Pour refaire le plein de magnésium qui manque généralement dans la nourriture cultivée de façon industrielle : 5 bananes ou plantains, une ou des oponces, du melon, du concombre, de la fraise, de la clémentine. Pour se désintoxiquer des métaux lourds et nettoyer le colon, de la boue : de l'eau argileuse tous les jours : saupoudrer de l'argile verte en poudre dans un verre d'eau, et attendre une nuit qu'elle se dépose au fond. Utiliser la boue argileuse au fond du verre comme masque, on peut aussi en boire un peu mais elle constipe un peu.

Schémas mentaux

Attention : ceux dans la colonne de droite pour le fructivore ne représentent pas les schémas mentaux de tou-te-s les fructivores mais sont tout de même en moyenne très courants chez les fructivores.

Conclusions de ce tableau :

Nous doublons au minimum les portions et prenons plus de repas dans la journée.

Réussir le fruitarisme par une régénération des souvenirs et une transformation de la conscience.

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Plus que le souci de la logistique et de la transition physique (avec sa détoxination), le fruitarisme est surtout une histoire de se déconditionner :

de schémas mentaux et de faux bons souvenirs gustatifs.

Pour y arriver il faut que les plaisirs gustatifs, voire spirituels aussi, de manger des fruits de qualité mûrs prennent le dessus sur les souvenirs de plats cuits anciens, souvent aussi associés à des environnements et moments humains : l'enfance, la famille, les ami-e-s, etc.

Certains plats rappelleront la mère, ne plus les manger, est-ce oublier sa mère ? Bien sûr que non.

Donc il est préférable le premier mois de se procurer que des fruits de qualité supérieure pour se créer des très bons souvenirs gustatifs et corporels avec les fruits.

Le vertige et l'angoisse intellectuelle naturelle de l'abstention des anciens aliments doivent être compensés par des piliers de référence, des nouveaux repères :

la sensation dans le corps que les fruits comblent tous les besoins, voire font plus que ça, comblent des manques dus à l'alimentation erronée précédente.

Il faut ainsi prendre confiance dans la nutrition par les fruits.

Il faut se persuader que les anciens aliments avaient du goût certes parfois (même sans sel) mais parfois ce goût était donné par du fruit (piment, tomate, olive, vanille, paprika, etc.) ou par des produits chimiques (sel, glutamate, sucre, etc.), et que de toutes façons ils contenaient des substances toxiques. Mais qu'ayant découvert tous ces fruits pour fruitarien-ne-s c'est à dire mûr ou blet et de qualité, ces anciens goûts sont dépassés par les nouvelles saveurs exquises fruitées.

Gérer le risque d'écart à l'alimentation fruitarienne

Il faut manger en quantité suffisante des fruits sucrés qui sont plus énergétiques que les fruits non sucrés, tout en n'abusant pas des fruits gras.

Cette vidéo en anglais Emotionnal Eating l'explique :

http://www.youtube.com/watch?v=mb803eFhsX0&feature=related

Si un-e débutant-e craque pour un aliment non-fruitarien, ça nuit aux efforts précédents et ça chamboule l'équilibre digestif créé avec les fruits dans le corps, mais parfois cela peut conforter l'idée que c'était une erreur de le manger et aider à démystifier de faux bons souvenirs gustatifs associés à cet aliment. Autrement dit : on était victime de notre imagination par exemple au sujet des pistaches, des noix de cajou, que l'on imaginait super bonnes mais sans sel et crues on sent leur vraie nature et le caractère non physiologique de les broyer, mâcher, insaliver et avaler. Malgré leur sucre, elles ne sont finalement pas si bonnes au goût et pour le corps. Où est leur eau vitalisée ?

Un-e vrai-e fruitarien-ne expérimenté-e n'a pas de frustration au niveau alimentaire et peut rester manger à coté d'ami-e-s végans sans désirer goûter leurs plats non-fruitariens, qui apparaitront de toutes façons trop fades ou trop forts, et indigestes voire malsains après des mois de fruitarisme. Il ou elle peut désirer goûter une bouchée pour tester les talents culinaires végans.

Et quel dommage ce serait de rater l'absorption de super fruits causée par l'ingestion de non-fruits.

Car une quantité de non-fruits de mangée c'est autant de fruits en kilojoule qui ne seront pas mangés ce jour-là.

Par contre l'hiver, il peut être plus difficile quand on a froid (surtout si en tant qu'écolo on boycotte tout chauffage actif) de résister si des ami-e-s végans insistent pour que vous acceptiez leurs plats chauds végans non-fruitariens (il aurait été gentil de leur part de préparer un plat chaud végan fruitarien) : il faut donc s'organiser pour ne pas se retrouver dans ces situations délicates : par exemple avoir des fruits réchauffés dans les poches ou un thermos de soupe chaude de potiron ou de jus chaud de pomme par exemple.

Il y a encore trop de fruitarien-ne-s qui cèdent face aux végans non-fruitariens, pensant ainsi éviter de s'exclure de ces cercles de socialisation végans, et qui ainsi effacent totalement le message fruitarien à ces végans qui ne comprennent pas l'exception d'accepter un plat végan non-fruitarien quand on se dit fruitarien-ne. Car ils ou elles pensent que notre éthique par rapport aux plantes est la même que celle par rapport aux animaux non -humains.

Si vous faites un écart essayez de réfléchir sur les raisons, les causes, les facteurs déclenchants, etc. Et de trouver des solutions. Le Club Fructivore est là pour vous soutenir moralement.

Gérer le cas de manque de fruits mûrs :

Vous avez mal géré l'approvisionnement et la maturité de vos fruits et vous vous retrouvez sans fruits pulpeux mûrs à manger, et vos points d'approvisionnement sont fermés, que faire :

- manger des fruits non mûrs et en être malade et dégouté-e : à éviter !

- sortir dans la nature faire de la ceuillette

- jeûner même une seule soirée, et méditer sur les raisons de ce problème d'approvisionnement qui vous a mis en danger d'écart du chemin du bonheur

- manger des fruits séchés, des olives

- manger des fruits du congélateur si vous avez encore un réfrigérateur ce qui est inutile : myrtilles ou framboises congélées.

- manger des fruits cuits : bocal de soupe de potimarron, purée de pomme en bocal, jus de fruits pasteurisé en bouteille

- sortir acheter des fruits bios de superette ou de supermarché ouvert tard le soir (avec des caissier-e-s privé-e-s de leur soirée) ou pire un jour férié (ce qui soutient la disparition des jours fériés).

-acheter des fruits non bios à l'épicerie du coin qui n'aurait vraiment rien de bio en fruit ou jus de fruit, au risque d'avaler des résidus de pesticides qui détruiront des vitamines dans votre corps.

Problèmes émotionnels et psychologiques

Comme pour un-e usager-e de drogue sevré-e, il se peut qu'en devenant fruitarien-ne, en arrêtant la nourriture lourde qui génait votre lucidité, vous soyez confronté-e à des problèmes psychologiques sous-jacents qui trainaient dans votre conscience. Le fruitarisme va vous les faire affronter brutalement, mais quel soulagement quand il seront enfin résolus pour toujours. De même qu'une chose déprimante, comme un surplus innatendu de tâches à faire ou une mauvaise nouvelle, sera affrontée brutalement sans drogue, peut-être difficilement au début, mais de plus en plus avec la maitrise et le détachement (la relativisation) qu'un cerveau bien nourri procure. Le cerveau est un gros consommateur de glucides, les fruits en procurent plein avec plaisir. On laisse donc ses problèmes psychologiques à la porte du Paradis...

Projet de diapos de repas.

Nous avons un projet d'animation qui montrera sur ce site des photos de repas de fruits : à chaque clic de la souris, une photo d'un repas de fruits (un groupe de fruits constituant un repas vécu par un ou une fruitarienne) avec son heure de prise et la date apparaitra. Ceci dans le but d'illustrer par l'image ce que mange réellement un-e fruitarien-ne.

Projet de film en 2012.

Pour les débutant-e-s, ce film gratuit montrera en image les pratiques et idées développées par le Club Fructivore et exposées sur ce site. Il y en a déjà sur YouTube mais en anglais. Toute aide bienvenue.

Petit exercice pratique de la tentation :

Vous avez faim, analysez bien cette sensation liée à l'émotion, passez donc devant un restaurant, une crêperie, une pizzéria, une pâtisserie et sentez les images mentales qui vous arrivent, analysez-les. Ce sont des bons souvenirs de proches, de convivialité, de satiété, d'ivresse, de lubrification sociale ? Pensez maintenant aux déceptions et mauvais souvenirs que vous avez eu en sortant de ces points d'approvisionnement en nourriture : sensation de lourdeur (avoir trop mangé, trop bu), d'empoisonnement, intoxications alimentaires, exploitation du personnel, disputes pendant le repas, attentes trop courtes ou trop longues pour être servi-e, factures salées, erreurs dans les commandes, truanderies sur la qualité, plat qui ne vous plaisait pas, contraintes de se tenir sur sa chaise de façon polie et contrainte, clients qui tombent de crise cardiaque dans le restaurant à cause du suif utilisé dans les plats...

Avec les années de pratique du fruitarisme vous ne serez plus tenté-e-s, vous ne voudrez en aucun cas, manger de la nourriture incorrecte, souiller le temple qu'est votre corps, et passer ainsi à côté de fruits délicieux.

Il y a parfois des périodes de deux ou trois jours où on se sent faible, par exemple à cause de veillées, d'un surmenage, et si l'on s'abstient d'aliments stimulants ou psychotropes, on ne peut tricher, on ressent clairement, lucidement, cette faiblesse avec le fruitarisme. C'est bien, le message du corps passe bien. C'est humain d'avoir des périodes de faiblesse ou de fatigue, il faut les accepter comme un message et en comprendre la cause, souvent d'origine émotionnelle. Si on accepte des périodes de faiblesse sans stimulant, on se renforce, et sort grandi-e de la période. De même que la peur est utile pour nous montrer les limites de notre intellect, et la maladie les limites de notre physique.

D'après Hotema, le mono-repas, manger un seul type d'aliment par exemple que des raisins, diminue la sensation de faim et les repas composés par contre l'augmente en créant plusieurs faims différentes.

Ce que le Club peut apporter aux gens

qui débutent avec le fruitarisme :

L'adaptation du corps au fruitarisme, sa détoxination et sa remise en état de fonctionnement normal, son rééquilibrage glandulaire, va prendre des mois voire des années. Mais après ce cap on jouit d'un corps plus endurant au froid, au chaud, à l'effort physique ou intellectuel, au désir de nourriture physique, au point de vouloir parfois faire des exploits avec son corps comme font les entrepreneurs travaillant 100 heures par semaine ou les fakirs, ou des jeûnes spectaculaires, ou une maitrise sexuelle spectaculaire. On jouit aussi d'un mental plus endurant à la solitude, à la peur et au stress.

Mais comme débutant-e, dans ce pays générateur de solitude moderne, et qui a encore des progrès à faire pour mieux tolérer l'eccentricité et la différence, il est difficile de vivre ses débuts de fruitarisme seul-e. Il faut au moins être deux à se connaitre et à pouvoir échanger sur le sujet, pouvoir en parler, de choses intimes, d'expériences vécues, pour mieux exprimer ce que l'on vit sans être jugé-e, et ainsi mieux résoudre d'éventuels problèmes se présentant. Sans toutefois faire de l'assistance sociale, ni systématiquement la dame ou l'homme de compagnie gratuit, le Club avec ses évènements et son Comité d'Animation vous fournira si besoin cette écoute et ce soutien moral, même uniquement à distance par téléphone ou mél s'il le faut. Le Club met aussi les gens de même quartier en contact pour favoriser la création d'antennes locales.

Pour celles et ceux qui auraient des gros problèmes émotionnels par exemple à cause de viols ou de tourments dans l'enfance, ou à cause de tragédies comme des décès dramatiques de proches, ou à cause d'une sensibilité mal gérée, nous recommandons un stage de deux jours avec le Dr Tal Schaller et la chamane guérisseuse Maitre Johanne Razanamahay qui permet d'apprendre à gérer ses émotions et à relativiser le passé, ce qui est important pour une santé parfaite. Le coût de ce stage en 2009 est de 150 euros, mais cela permet de gagner des années sur le travail sur les émotions qu'engendre le fruitarisme, puisqu'on ne peut se saoûler, fuir la réalité. Pour les contacter : http://www.santeglobale.info/tal/index.php

Vidéos du Dr Tal Schaller :

http://www.youtube.com/watch?v=NDNdNsib-2I&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=rttIqbPx5yM&feature=related

Dommage qu'il fasse de la publicité pour son ami Brian Clements et l'Institut Hippocrate (Hippocrate Health Institute) dont le message est crudivégétalien mais anti-fruitarisme.

Le Dr Tal Schaller n'est pas contre le fruitarisme.

Toumaï est aussi un chamane que nous recommandons :

http://relaxationetmassages.blog4ever.com/blog/index-76662.html

Comment recycler vos bouteilles en verre d'eau minérale ou de jus de fruits, que vous avez bien nettoyé à l'eau très chaude y compris la capsule, et mis à sécher sur le radiateur ou au soleil avec la capsule à moitié vissée pour que l'humidité sorte mais que les poussières et bactéries ne rentrent pas :

Quand vous êtes à la campagne, loin d'une centrale nucléaire, d'une usine chimique ou d'un incinérateur d'ordures (normalement ils ne fonctionnent discrètement que la nuit), et qu'il pleut attendre que la pluie ai lavé l'air, les nuages de poussières de pollution pendant une demi-heure ou une heure puis mettre vos anciennes casseroles ou bacs sous la pluie, puis remplir vos bouteilles avec cette eau de pluie pure non-minéralisée. Stocker. Mettre au soleil avant utilisation pour la solariser.

Cuisinez avec l'eau du robinet, la consommer, est dangereux pour la santé : elle charrie des polluants jusqu'à vos cellules car l'eau est un solvant, de plus elle contient de l'eau de javel diluée.

Comment recycler votre pot de sel :

faites-en une pâte dentifrice, ou un gargarisme nettoyant ou prenez un bain avec.

Comment recycler votre curcuma :

Mettez-le dans l'armoire à pharmacie, c'est un excellent antiseptique externe, comme beaucoup d'épices d'ailleurs. Certains disent qu'en manger protège du cancer d'autres qu'il favorise le cancer.

Comment recycler votre pot de carbonate de calcium (pour supplémentation en calcium du végan anxieux d'avoir une carence en calcium, mais risque de calcul rénal car ce n'est pas du calcium organique/végétalisé) : faites-en une pâte dentifrice, mais attention aux grains de sable qui pourraient rayer l'émail.

Comment recycler vos grains : donnez les aux oiseaux.

Comment recycler votre huile d'olive (acre à la gorge) : si on se lave très souvent les mains ce qui est non naturel mais indispensable dans notre monde de chimie, la peau des mains de dégraisse, donc la huiler avec huile. Un peu dans les cheveux aussi, ou après un rasage. Bain de bouche commen Inde.

Comment recycler votre sauge à infusion et certaines autres plantes : usage chamanique comme encens purificateur.

Comment recycler certains instruments de cuisine devenus inutiles : pour être sur qu'ils vous sont devenus inutiles les stocker un an dans un carton et les revendre sur internet ou dans des brocantes, ou les donner à Emmaus. Le réfrigérateur peut être encore utile certains mois de l'année : bien le désinfecter régulièrement des spores de moisissures, de champignons des fruits comme toutes les chambres froides, par exemple à l'eau très chaude ou au vinaigre ou à l'alcool. La gazinière est utile à faire des bouillotes, des jus de pomme à 40 degrés, des soupes de courges (est-ce possible de cuire une courge que à 40 degrés pas plus ?). Vos saladiers (éviter le plastique, et le cristal qui contient du plomb), assiettes et plats peuvent mettre en valeur vos fruits mieux que des bouquets de fleurs, et éviter qu'ils ne stagnent dans un sachet ou une barquette en plastique ou en papier recyclé contenant des substances toxiques. Mais cela ne les protège pas de la poussière de l'air d'un logement souvent rempli de substances chimiques qui se déposera dessus, donc un rincage s'imposera. Le rincage des fruits leur enlève hélas un peu de vitamines. Dans la nature par contre un peu de crasse, d'algues ou de terre sur un fruit serait le bienvenu ?

Mouches à fruits :

En achetant des fruits, et particulièrmeent des bananes, contenant des oeufs de mouches à fruits un problème peut se développer.

Agir vite si elles se développent !

Garder votre sol et evier propres, et votre navette à compost contenant vos pelures dans le réfrigérateur ou un placard. Mettez vos bananes, pêches et autres fruits où elles rodent et pondent leurs oeufs dans un placard, qui peut être vitré pour la beauté des fruits.

Au tas de compost : gardez vos pelures sous herbes séchées, sous foin.

Enfants :

Contrairement aux adultes, les enfants sevrés n'arriveraient pas encore à synthétiser l'oméga 3 DHA à partir de l'oméga 3 principal ? Un supplément de 200 mg de DHA et d' EPA végétarien à base d'huile d'algue microscopique pourrait garantir contre ce doute. Une marque réputée de confiance : Solgar.