Et le crudivorisme, la cuisson, les mélanges, la cuisine, la gourmandise et le sport ?



1-Introduction

Il semblerait que dans l’antiquité et le moyen-age les humain-e-s mangeaient beaucoup moins cuit que maintenant. Dans certaines îles grecques les paysan-ne-s n’ont même pas encore de potager, à part leurs vergers d’oliviers et de fruitiers, et mangent des plantes et des fruits sauvages. Cf régime Crétois.

En campisme par exemple on préfère manger du cru c'est plus pratique.

2-Crudivorisme

L'humain-e est le seul animal qui cuit ses aliments ! C'est vrai que ça a quelques avantages : par exemple ça détruit certains poisons végétaux (cf manioc), des fibres longues et des contaminations bactériennes ou parasitaires. Mais quel en est le prix à payer ?

Être crudivore ou crudiste c'est ne pas manger d'aliment chauffé à plus de 47,5 ºC, car les enzymes deviennent paresseuses à cette température et leur efficacité disparaît définitivement à 54,5 ºC.

Attention au séchage des fruits et graines parfois en four ou au trempage des pommes dans l’eau chaude pour « améliorer » leur conservation commerciale y compris en bio comme ils font aux Coteaux Nantais. Les pommes à couteau d’agriculture conventionnelle (intensive) sont trempées parfois dans un bain à 52 ºC pour des raisons de conservation. Au-delà de cette température elles brûlent et brunissent.

La science a prouvé que la cuisson diminue la teneur en vitamines des fruits et des graines, ce n’est donc pas très sain ni économique par rapport au cru. Cependant la vitamine C du cassis serait par contre très résistante à tout traitement, y compris à l'ébullition pour en faire de la confiture.

Par contre la congélation (sorbet à la fraise par exemple ou myrtilles congelées) nuit moins à la qualité nutritionnelle des fruits, mais la congélation fait diminuer un peu la valeur nutritive des aliments.

Cuire, cela permet de manger plus en quantité ou des aliments avariés ou contaminés par des bactéries, mais des aliments déséquilibrés et « morts » dont la digestion ou l’indigestion fatigue l’organisme et donne des gaz. Cuire les aliments, par exemple les tomates, peut les rendre trop acides et rendre les protéines dangereuses. De plus une substance cancérigène, l’acrylamide, a été mise en évidence dans les féculents cuits, ce fut à tel point alarmant que l’O.M.S. s’est penchée sur le problème. Avec le cru on ne peut manger des aliments avariés, on les détecte.

Avec des aliments non préparés c'est à dire naturels : sentir, renifler ses aliments, être attiré par « l’appel vivant » du fruit, peut aider à choisir ce dont notre corps a besoin. Quand nous avons assez mangé d’un aliment le corps envoie un signal d’arrêt, plus net avec les aliments sauvages parait-il.



3-Tiédir son cru

Les aliments cuits sont chauds et agréables en saison et région froide. Les aliments à température ambiante ou sortant du placard à froid peuvent vous refroidir, mangez-les avant un effort physique qui vous réchaufferait ou mettez-les avant à tiédir un moment sur le radiateur ou dans votre poche, ou sur le couvercle d'une casserole d'eau.



4-Les mélanges 

Les partisan-e-s des mélanges soutiennent que mélanger ses aliments en un plat ça améliore la nutrition, par contre les partisans de l’alimentation dissociée comme Shelton soutiennent plutôt le contraire. Mais pourquoi pas faire quelques pâtisseries fruitariennes de temps en temps comme par exemple des boules de pâte de datte mélangée avec banane et enrobées de caroube ou bien des salades de concombre, tomate, demi avocat, poivron, patidou râpé, olive noire et un peu d’eau de mer non-polluée ? C'est divertissant et peut amuser vos convives, mais la base du fruitarisme reste le monorepas : par exemple un kilo de pomme le midi puis 2 heures après 1 kilo de nectarine.

Certain-e-s fruitarien-ne-s aussi pratiquent la transformation, l’usage d’épice et la cuisson de leurs aliments. Surtout les fruitarien-ne-s qui incluent hélas les « fruits »-graines dans leur alimentation. C’est ainsi que certain-e-s d'entre elles et eux incluent des hamburgers fruitariens de petits pains avec galette de tofu et rondelle de tomate avec ketchup mais sans feuille de salade, ou du pain grillé avec de la confiture et de la purée d’arachide.

Souvent un mélange de fruits est décevant car l'arôme le plus délicat est perdu par les autres saveurs.



 5-Vers 100 % de cru pour une santé optimale

Nous mettons l’accent sur l’effort à faire vers le crudivorisme, l’effort à faire pour trouver des bons fruits et l’effort pour remettre en ordre le système digestif. Le plus dur est d’arriver à se passer des aliments cuits et des drogues : café, sucre blanc, blé, tabac, alcool, etc. Mais le système immunitaire s’en trouve soulagé, car manger des aliments cuits (surtout sans aucun morceau d’aliments crus avec) engendre une leucocytose, une augmentation des globules blancs visibles dans le sang, et les infections alors ont tendance à s’aggraver par exemple des petits abcès durables sous des dents mal réparées.

En 2003 Camlo Osbourne était un enfant de neuf ans fruitarien de naissance qui mangeait parfois aussi des noix et des noisettes, était scolarisé et n’avait jamais été malade. Il a été allaité par sa mère fruitarienne jusqu’à l’age de 3 ans et demi. Il est fort, sain, intelligent, accommodant et calme. Il respecte les plantes et les animaux.

Vidéo pour réfléchir sur le cru :

http://www.dailymotion.com/playlist/xye8b_lluis-llell_cru-vivant-et-bio/video/x976pq_alimentation-vivant-cru-et-bio-15_travel



6-Et le sel ?

En cuisant des aliments, leurs sels minéraux se perdent dans l'eau de cuisson et on recherche alors la saveur salée.

En gonflant le volume du sang dans le corps en attirant l'eau, le sang va mieux nourrir les cellules, il donne donc une impression de force, en tous les cas le sel végétalisé par exemple du céleri.

Seule la gourmandise pousse à manger du sel minéral de mer ou de mines. Les fruits contiennent un peu de sel, de chlorure de sodium, en particulier les olives et les fruits de sumac de la variété comestible le sumac écarlate, Rhus glabra. Nous ne pouvons donc pas avoir de carence en sel. Le sel de mer ou de mine est plutôt dangereux pour la santé dans les quantités mangées par la nourriture industrielle. Car le sel attire l’eau et fait augmenter le volume de liquide dans le corps et donc la pression artérielle. Ce qui fatigue inutilement le coeur. De plus le sel fait fuir le calcium du corps.

Cependant quelques gouttes ou une gorgée d’eau de mer non-polluée de temps en temps pour rincer des fruits ou ingérer des micro-organismes peut satisfaire la gourmandise.

Pour en savoir sur le sel dans les fruits :

http://delalumiere.free.fr/sel.html



7-Et la lactofermentation ? Et la conservation en saumure ?

Il y a de rares pourritures de fruits (champignons), notamment pour la tomate qui semble alors confite et bonne par un champignon de pourriture particulier, qui semblent comestibles alors pourquoi pas ?

Il est possible de conserver des fruits par lactofermentation comme par exemple les prunes umebosi qui sont aussi rougies avec une plante colorante. Il est possible aussi de désamériser et de conserver des prunelles dans la saumure, l’eau très salée. Il existe aussi des cornichons polonais sans vinaigre en saumure, mais c’est plutôt indigeste car pasteurisé lors de la mise en conserve. Certain-e-s trouvent le vinaigre de cidre sain voir super mais d’autres déconseillent ce produit fermenté, acide pour les dents avec des résidus d'alcool, et favorisant peut être l'alcoolisme. Sinon il existe des fruits au vinaigre : griottes, cornichons, mini pâtissons, etc.

 

8-Et le sport, l'activité physique ?

Le fruit cru, avec ses glucides, ses vitamines et ses minéraux, est le secret bien gardé de champions sportifs mondiaux. Le régime des athlètes des antiques jeux Olympiques était proche du fruitarisme.

Mais les hygiénistes nous disent que nous ne sommes pas fait pour courir de longues distances mais pour marcher, grimper et sauter.

Faire du vélo sur de longues distances comprime les organes. Des arts martiaux comme le karaté peuvent abimer les veines par leurs chocs violents et contractions musculaires violentes et engendrer des varices.

Les activités physiques idéales sont :

Pour une santé optimale, en particulier pour les veines des mollets et des jambes, manger sainement ne suffit pas, il est nécessaire de faire un minimum d’activité physique, pour apporter les énergies à toutes les cellules du corps.