Pour les biologistes il y a maintenant 6 règnes de la vie :
le règne animal,
le règne des plantes,
le règne des champignons (qui sont éthiquement presque comme des fruits quand ils ont répandus leurs spores et conservent leurs filaments dans le sol ou bois),
le règne des protistes,
le règne des eubactéries
le règne des anciennes archébactéries.
Amande : toute graine contenue dans un noyau (à écorce dure) : amande de cerise. Le fruit interdit de l'Arbre de la connaissance du Bien et du Mal cité dans la Bible pourrait bien être pour nous l'amande douce.
Noix : fruit de divers arbres à enveloppe ligneuse dont l’amande est protégée par une (ou deux) coquille(s), elle-même enveloppée d’une écale.
« Fruits »-graines à coque, dont les graines sont mangées par certain-e-s fructivores (la coque est l’enveloppe rigide de certains fruits) : ce sont les « fruits » non-pulpeux (non-aqueux) comme la châtaigne (la bogue est une coque), le pignon de pin dans la pomme de pin, la capsule de sésame, le tournesol dans ses écales, le pépin dans la courge et les noix : la noix de Grenoble (on l’appelle aussi parfois « noix » tout court mais cela crée la confusion avec les autres noix)(ce qui est appelé le brou est l’écale verte), la noisette, l’aveline, la pistache, l’amande douce (pour éviter la confusion évitons de l’appeler « amande » tout court), l’amande amère, la cajou (ou anarcarde) (son pédoncule est la pomme cajou), la pacane (noix de pécan), la macadamia, la coco (noix de coco), la noix du Brésil. L’enveloppe du durian n’est pas une coque. Pour le grain le terme bale ou balle est préféré à « coque ». Pour les légumineuses sauf l’arachide le terme cosse ou gousse est préféré. Au Club Fructivore nous ne mangeons pas de « fruits »-graines même à coque.
« Fruits »-graines à gousse, cosse ou similaire à une gousse : ce sont les « fruits » non-pulpeux (non-aqueux) comme le gombo/okra et les légumineuses comme le haricot vert, le petit pois, l’arachide. Est-il possible de manger seulement la gousse du petit pois en préservant le pois mûr ? Est-il possible de manger le gombo en n'abimant pas ses graines dans notre ventre ? Au Club Fructivore nous ne mangeons pas de « fruits »-graines à gousse. Ils sont aussi les plus toxiques.
Grain : « fruit » sec de petites dimensions, généralement des herbes, des graminées. Au Club Fructivore nous ne mangeons pas de grains même le maïs en épi.
Baie : fruit pulpeux, donc pas sec mais aqueux ou crémeux, à graines multiples, disséminées dans la pulpe.
Drupe : fruit pulpeux avec un noyau à une seule graine.
Faux-fruit botaniquement parlant : cynorrhodon (le receptacle floral devenu pulpeux), fraises (botaniquement le fruit de la fraise est l'akène, la graine dessus), framboise, ananas (infrutescence), figues (infrutescence), arille de l'if (les espèces du genre Nymphaea, les litchis, les passiflores et le durian sont aussi des arilles), cônes pulpeux de genèvre (à dose forte irrite les reins).
Fruit (en latin : 1- pomum (un fruit), 2- fructus (productions, fruits des arbres et de la terre comme un rapport, un profit mais surtout des arbres fruitiers ; du verbe fruor user de, profiter de) et 3- dans une moindre mesure et avec un sens fruit non pulpeux aussi frux/frugis (du verbe fruor aussi : productions, biens de la terre, des champs, moissons, céréales, grains mais parfois aussi au sens général de fruit (grain, ceux des arbres fruitiers, etc.))) :
définition populaire : le produit pulpeux et sucré des plantes qui succède à la fleur chez certaines plantes.
définition commerciale : ce qui est pulpeux, sucré ou sert à faire de la confiture, et qui vient de l'arbre ou d'autres plantes, mais n'est pas de la sève non plus (sirop d'érable) : les fruits du commerce au rayon fruits ou à la fruiterie que sont la canne à sucre, la rubarbe, la pousse de bambou, la châtaigne, la noix, etc ne sont pas des fruits pour nous, mais des tiges ou des graines. Les “fruits secs” en français dans le commerce désigne à la fois les fruits séchés (abricots secs etc.) et les “fruits”-graines à coques : noix, noisettes, amandes, pistaches, tournesol, etc.
définition botanique : ovaire fécondé et arrivé à maturité, contenant la ou les graines, avec toutes les parties de la fleur qui ont mûri en même temps que lui. Les légumes-fruits ou fruits-légumes comme les courges, les courgettes, les aubergines, les avocats sont des fruits botaniquement, nous en mangeons. Même si le fait que la graine du concombre, de l'aubergine et de la courgette du commerce ne sont généralement pas arrivés à maturité, nous espérons qu'un jour des concombres et aubergines parvenues à maturité et mangeables crus soient disponibles dans le commerce. Nous mangeons donc tout ce qui est selon les définitions populaires et botaniques, fruit et faux-fruit comestibles et pulpeux (mais pas secs comme le blé ou la noix), et non selon la définition commerciale. La définition commerciale du fruit est correcte en excluant les céréales et le sésame des fruits mais se trompe en y incluant les châtaignes, les noix, l'arachide, le tournesol, la rhubarbe et la canne à sucre, et en classifiant dans la catégorie légumes les fruits-légumes comme les tomates, les avocats, l'olive et le cornichon. Le fruit le plus vieux (la plante à fleur la plus ancienne) daterait d'il y a plus de 150 millions d'années d'après les fossiles retrouvés dans les régions non tropicales, mais dans les régions tropicales nous ne pouvons retrouver de fossiles or c'est là que furent les plus anciens fruits et plus anciennes plantes à fleurs. Le fruit le plus gros est le potiron de Christy Harp du 3 octobre 2009 : 782 kg. Le plus petit en vente est la baie rose.
Légumes : Sur ce site, pour nous les "légumes" ce sera parfois les fruits-légumes (généralement non sucrés) et parfois les légumes non-fruits (laitue, chou, oignon, etc.), ce qui prêtera à confusion. C'est pourquoi nous feront l'effort de spécifier : fruit-légumes/légumes-fruits ; ou bien les (légumes-)feuillages, (légumes-)racines(-tubercules)(-bulbes), "fruit"-graines, champignons, (légumes-)fleurs et (légumes-)tiges. Le chou-fleur, l'artichaut et le brocoli sont des tiges-fleurs.
Acide oxalique : Il est présent comme poison défensif dans les verdures et les fruits non mûrs : concombre non mûr, gousse de haricot vert non mûr, la prune non mûre. Il est un pesticide naturel présent dans la peau des fruits pour les défendre des piqures et repousser les frugivores impatient-e-s qui n'attendraient pas que la graine du fruit soit parvenue à maturité. Son taux chute dans les fruits parvenus à maturité mais les scientifiques non fruitarien-ne-s qui on fait des analyses ont hélas analysé des fruits pas mûrs. Si on en absorbe beaucoup, par exemple des feuilles de rhubarbe, on peut voir apparaître des symptômes tels que les nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhées. Les oxalates solubles précipitent sous forme d'oxalate de calcium dans les fluides organiques. Dans les urines, cet effet peut provoquer des dommages au niveau des reins. Nous ne mangeons donc pas de verdures (hors fruit).
Nicotine : Elle est présente dans les verdures et les fruits non mûrs comme poison défensif surtout insecticide, antidépresseur (pour couper très rapidement le désir, la faim du prédateur, de la prédatrice ?), coupe-appétit (et oui les chenilles s'arrêteront tout de suite !) et puissamment psychotrope (diminuant les perceptions et mettant ainsi en danger et déséquilibre le prédateur ou la prédatrice) : chou-fleur, chèvrefeuille (toxique en général), solanacées (tabac, pomme de terre, tomates surtout vertes, aubergines (mûres elles jaunissent, noires elles sont vendues non mûres pour être cuite), poivron surtout vert, piment, lyciet commun (goji), physalis. Utilisée comme insecticide en agriculture. Dans 100 g de feuilles sèches de tabac il y a de 0,5 g à 5 g de nicotine.
Carnivore : mange surtout de la chair animale fraîche, du sang et le contenu, en général végétal, de l’estomac des victimes. Des lionnes sont devenues végétaliennes et ont protégé d'autres animaux d'être mangés. Les chat-te-s peuvent être nourris végétal mais avec le supplément Vegecat et Vegekit pour les chatons. Les chat-te-s adorent le melon et l'avocat. L’espèce de civette « dite de boucherie », en captivité, qui donnerait le SRAS est arboricole et frugivore (oranges, papayes, mangues), alors que la famille des civettes est carnivore viverridée (avec une tendance à l’omnivorisme opportuniste et à aimer des fruits). En tant que primates nous descendons ou sommes les cousin-e-s des lémurien-ne-s (frugivores) et non des civettes.
Omnivore : mange de tout, par exemple le sanglier, le porcin, en est un. Le panda est un omnivore devenu végétalien.
Herbivore : mange surtout des herbes et des feuilles par terre ou dans les arbustes, parfois des feuilles des arbres et mêmes des écorces.
Folivore : mange surtout des feuilles et tiges.
Nectarivore : mange surtout du nectar des fleurs, parfois du pollen aussi.
Frugivore (du latin) (mot datant de 1764 et en anglais de 1713) ou carpophage (du grec) (en espéranto on pourait introduire le mot nouveau : gefrugivoro, frugivoro, frugivorino), mot utilisé en zoologie : 1- mange des fruits, une prépondérance de fruit mais pas forcément 100 % de fruit. Mange donc surtout du mésocarpe c'est à dire la pulpe des fruits pulpeux (bien mûrs ou mous presque liquides [l’amidon s’est transformé en sucre rapide et liquide], blet ou qui a subit une ou plusieurs gelées), de 40 à 100% de fruits en poids dans l’alimentation. S’il n’y pas de fruits mûrs de disponibles peux être forcé-e de manger selon l’espèce d’animal : des fruits pourris, alcoolisés ou vinaigrés, des fleurs, de la sève, des exsudats, de la résine, du miel, des terres, des feuilles, des tiges, du cambium (surtout en fin d’hiver), des graines, des racines, des vers, des larves, des chenilles, des insectes, des œufs, les entrailles, les muscles et les os de petits animaux invertébrés ou vertébrés morts trouvés ou chassés, avec les risques sanitaires que cela implique : parasites, vers, bactéries, virus, urée, toxines, purines, acide urique. 2- désigne aussi pour nous l'idéologie ou la pratique sans forcément d'idéologie de manger une prépondérance de fruits mais sans l'éthique de respect des plantes ou sans la volonté de s'organiser pour ne pouvoir manger que des fruits pulpeux.
Frugivorie : la pratique de manger une prépondérance de fruits. Mot utilisé par les scientifiques pour décrire le comportement alimentaire d'espèces animales.
Fructivorie : la pratique de se nourrir uniquement de fruits, sauf manque de fruit disponible. Mot que nous voulons importer dans la culture française, pour désigner par exemple la vie des orang-outangs qui mangent 100 % de fruits en saison du durian, ou un membre de notre club qui refuserait toute idéologie mais qui pratiquerait la fructivorie, instinctivement par exemple.
Fructiphobie : haine irrationnelle et pathologique des fructivores. Par exemple réaction agressive à l'annonce de notre fructivorie. Beaucoup trop de végans réagissent encore négativement face à un-e fructivore. On se moque d'une fruitarienne dans le film Coup de foudre à Notting Hill http://www.youtube.com/watch?v=ul8p6pQK2h8
Frugivorisme : l'idéologie de manger une prépondérance de fruits.
Fructivorisme : l'idéologie de se nourrir uniquement de fruits, sauf manque de fruit disponible. Nous lui préférons parfois le mot clair fruitarisme, car fructivore est parfois confondu avec frugivore qui lui tolère les écarts vers les feuillages etc. Mais ceux et celles qui n'aiment pas le mot fruitarisme peuvent utiliser ce mot.
Fructivore (en espéranto : gefruktovoro, fruktovoro, fruktovorino) : est le synonyme en français de frugivore pour certain-e-s qui ne feraient pas la nuance, mais pas pour nous, car en anglais et à partir de son origine latine (fructus : fruit surtout de l'arbre) il y aurait une notion de se nourrir de 100% de fruits et pas d'autres végétaux avec ce mot fructivore : se nourrit de fruits. Mot utilisé en zoologie.
Fruigivore : Est fruigivore un-e humain-e qui est né avec une alimentation à base de fruit et qui n'a jamais rien consommé d'autre - différence avec « fruitarien-ne » qui est l’aboutissement d’un changement.
« Lactivore » : n’existe pas. A part l’aberration de notre espèce, il n’y a aucun animal adulte se nourrissant de lait. Le lait n’est que pour le mammifère nourrisson ou sous certaines conditions d’éthiques pour les humain-e-s végétarien-ne-s qui auraient du mal à trouver de la vitamine B12.
Nucivore : se nourrirait principalement des amandes des noix. (Existe ?).
« Crudivore ou crudiste » : Ne mange aucune chose cuite. Mange uniquement cru (le mot « vivant » serait préférable au mot « cru » car des figues séchées sont moins saines par exemple), c'est à dire les aliments n'ayant pas subit de cuisson (outre éventuellement celle de sécher/chauffer/mûrir naturellement au soleil). Nous sommes étrangement la seule espèce animale sur Terre à préférer les aliments ayant enduré un incendie de forêt, ayant été cuit, aux aliments crus. En anglais « Rawfoodist ». En fait la cuisson sert traditionnellement à détruire des substances toxiques ou dangereuses dans des choses animales ou végétales, mais engendrerait aussi d'autres substances toxiques, de manière prouvée dans les féculents.
« Fraichivore » : Ne mange que des choses fraiches et crues. Mot inventé par Yann Fañch en 2010 pour critiquer le fait que des crudivores mangent des choses crues mais pas toujours fraiches : par exemple des fruits séchés.
Végétarien-ne : mange une alimentation qui peut contenir des aliments végétaux, minéraux, de synthèse et éventuellement des produits laitiers, des œufs, du miel mais pas de produits carnés. La définition en Inde exclue les oeufs, et celle de Chine inclut les huîtres (pour la B12 ?). Le mot anglais « Vegetarian » signifiait végétalien-ne aux Etats-Unis, jusqu'à ce que le mot Britannique « Vegan » (inventé en 1944 à partir de la contraction de VEGetariAN) y soit importé. Le mot « vegetarian » a été formé à partir du mot latin « vegetare » vers 1880 pour remplacer le mot « phytagoricien » qui était devenu trop péjoratif. Le mot « régime des herbes » fut aussi utilisé au moyen-age. En breton le mot est « mangeur/mangeuse d'orties », l'ortie étant le légume le plus nutritif du monde peut-être avec les jeunes feuilles de tabac, l'ail et les jeunes pousses de luzerne.
Végétalien-ne : mange seulement des aliments végétaux, minéraux et de synthèse ; pas de produits animaux. En anglais « dietary vegan ».
Végan : végétalien-ne qui refuse de participer à l'exploitation animale en portant des peaux tannées, de la soie, en utilisant des produits testés sur les animaux, le cheval de trait, l'âne pour transporter des charges, etc. Végétalien-ne qui applique donc le respect des droits des animaux à tous les aspects de sa vie et par conséquent refuse de consommer des produits contenant des substances animales, testés sur les animaux, et dont les procédés de fabrication incluent directement ou indirectement l'exploitation d'animaux, qui impliquent nécessairement de la souffrance et de la cruauté. Tout élevage implique de la souffrance. Yann Fanch fut le fondateur de la première association Société Végan de France en 1991.
Crudi-végétalien-ne : mange végétalien et cru. Ne mange pas de choses cuites, brûlées, grillées, chauffées à plus de 47,5 ° Celsius. Beaucoup d’individu-e-s se disant frugivores ou fruitarien-ne-s sont en fait des crudi-végétalien-ne-s qui mangent un maximum de fruits. Une racine tubéreuse, comme la patate douce, l’igname, la pomme de terre et le crosne ou une de ses fleurs ou à la limite une de ses feuilles pourraient être enlevées à la plante et mangées sans trop lui nuire. Mais notre définition du fruitarisme exclue cela bien que les autres animaux frugivores le fassent. Mais le font-ils et elles car ils et elles n’ont pas de fruits mûrs à ce moment ou délibérément pour complémenter leur régime ? Nous penchons pour la première hypothèse. Certain-e-s humain-e-s hygiénistes ou crudivores, se classifiant parfois comme frugivore ou à tendance frugivore, comme Shelton, Lovewisdom, Ehret, Wolfe ou Mosséri qui penchent pour la deuxième hypothèse, mangent beaucoup de fruits et parfois de la verdure considérée par eux comme indispensable ou des racines : des feuilles (chou, batavia, cresson), des tiges (céleri) et des racines (patate douce, carotte), et éventuellement pas du tout de graines. Mais nous les classons comme étant des crudi-végétalien-ne-s (ou à la rigueur comme des frugivores ne sachant ou voulant pas organiser et pratiquer un fructivorisme strict, et non comme des fruitarien-ne-s, pour insister sur l’aspect respect de la vie végétale du fruitarisme, par opposition à l'ouverture du frugivorisme non motivé par l'éthique. Notez qu’il y a aussi des frugivores qui ne respectent pas non plus les plantes, sans pourtant en manger.
Pour le mot « fruitarien-ne » il y a toutes sortes de définitions selon les courants de pensée et les pays, voilà nos propositions :
Fruitarien-ne qui mange des feuillages ou tiges comme laitue, céleri, chou-fleur : n’existe pas c’est alors un-e (crudi-)végétalien-ne.
Fruitarien-ne qui mange des légumes-racines comme patate douce, carotte, ail : n’existe pas c’est alors un-e (crudi-)végétalienne.
Frugan (contraction de « FRUctivore-veGAN » qui signifie « végétalien-ne fructivore » car c'est très proche du végétalisme mais sans les patates, les oignons, les laitues etc. c'est le cas du ou de la végan qui veut moins de violence envers les plantes mais qui veut continuer à manger n'importe quoi, cuit, des graines, etc., mais fructivore) (qui mange donc aussi des « fruit-graines » à coques (noix, amandes, châtaignes, tournesol, etc.) ou même sans coques (riz, blé noir, etc.) voire même avec gousse (soja, haricot blanc, etc.). ) : mange des fruits, des fruits-légumes et des graines comme par exemple la noix de coco, le pépin de courge, la graine de tournesol, l'amande, le blé ou la noisette. Certain-e-s fructivores ne mangent que très peu de graines et de noix dans l’année, par exemple, seulement 500 g d'amande par mois en plus des fruits pulpeux pour David de www.fruitarianvibes.com. Au Club Fructivore nous sommes en majorité pour un fruitarisme d'éthique qui respecte les graines et s'en abstient. Mais nous acceptons que la définition du fructivorisme inclut quelques « fruits »-graines, par ouverture, mais pour plus de clarté il serait préférable désormais d'employer comme en Allemagne le mot « frugan » pour le « fructivorisme avec beaucoup de graines ». Beaucoup de débutant-e-s trouveront un obstacle à leur fructivorisme dans le fait de manger régulièrement et en quantité des amandes, des noix, des châtaignes etc. Croquer une graine est aussi une destruction du vivant en sommeil qui a des conséquences négatives sous-estimées, en particulier sur le psychisme. La graine a aussi des poisons défensifs et son broyage et ingestion perturbe très probablement le pouvoir de digestion des fruits pulpeux, autrement dit déséquilibre le fructivorisme. Dans ce site nous éviterons donc de parler de la graine comme d'un aliment de base pour les humain-e-s. Avec le fruganisme, on peut manger du tofu, des galettes, des pâtisseries de blé, de la purée de fruits sur du pain, etc, et finalement il y a un risque de ne même plus manger de fruits pulpeux frais, ce qui serait pour nous un fructivorisme industriel cuit, malsain et peu économique.
Dans un ancien dictionnaire français voici une définition qui a le mérite d'être claire et précise contrairement au mot frugivore : Fruitarien fruitarisme (en espéranto : fruktmanĝano, fruktmanĝismo) : système d'alimentation variante de végétarisme et restreint à l'usage des fruits à l'exclusion des produits animaux.
Fruitarien-ne (en espéranto : gefruktmanĝano, fruktmanĝano, fruktmanĝanino) : mange des fruits et des fruits-légumes (avocat, tomate, etc.). Et qui plus est, certain-e-s ne mangeraient que des fruits des arbres. Peuples humains anciens fruitariens sans graines : En Amazonie, en Polynésie, en Égypte, à Sparte, etc. En Anatolie, Grèce et Bulgarie on mange encore beaucoup de fruits et de fruits-légumes. En Asie il y a des traditions fruitariennes puisqu’en sanscrit le mot « fruitarien » existe depuis 20000 ans c’est « phalahari ». Au Club Fructivore nous sommes en majorité pour un fruitarisme d'éthique qui respecte les graines et s'en abstient. Mais nous acceptons que la définition du fruitarisme inclue quelques « fruits »-graines, par ouverture, surtout quand la plante surproduit des graines comme le noisetier dont les premières et dernières tombées à priori ne donneront pas d'arbre. Certain-e-s fruitarien-ne-s insistent sur le fait que le fruit est ce qui tombe de la plante fruitière donc les noisettes sont des fruits aussi compatibles avec le fruitarisme. Hilton Hotema a théorisé le fruitarisme. L'activiste fruitarien puis végan Dugald Semple, qui dormait en tente en simplicité volontaire, a été au cœur de petites querelles de dénominations et fondements diététiques ou éthiques entre ces trois termes qui ont donné trois mouvements séparés mais inter-reliés : fruitarian, vegetarian et vegan. Le mot fruitarian semblait plus joyeux que vegetarian. Aux EUA le mot « fruitarian » signifiait parfois juste crudivégétalien.
L'ancienne Fruitarian Society du RU :
http://www.ordergoldenage.co.uk/page37.html
Paradisien-ne ou pulpivore ou fruitarien-ne sans fruits-graines : fruitarien-ne qui s'abstient de manger des « fruits »-graines comme les amandes, les noisettes, les noix, les graines de tournesol ou de chanvre, les petits pois, les haricots verts, les gombos, etc. Lovewisdom a théorisé le paradisianisme.
Fruitarien-e sans étiquette : certain-e-s n’aiment pas dévoiler leur vie intime et être qualifié-e-s de fruitarien-ne-s malgré une pratique fruitarienne. Comme l’incompréhension de l’entourage peut être grande il est parfois nécessaire de rester discrèt-e et de taire ses convictions.
Fruitarien-ne-poubellivore ou freetarien-ne : il ou elle est fruitarien-ne (bio donc) à 85% mais pour les 15% d'autres aliments : pour des raisons éthiques, écologiques, économiques et anti-gaspillage récupère et mange dans les poubelles des aliments gratuits ("free" en anglais) bio-végans non fruitariens (qui sont donc toxiques). C'est un concept similaire à celui des végans de "freegan" qui mange de la nourriture non-végan trouvée dans les poubelles, sinon autrement mange végan.
Liquidarien-ne (ou « fruitarien-ne liquidarien-ne » car il y a des gens non fruitarien-ne-s se disant liquidarien-ne-s et qui mangent des soupes de légumes racines par exemple, mais nous envisageons le liquidarisme comme l'aboutissement du fruitarisme) : se nourrit uniquement
1-d'eaux (presque 100% d'eau plus minéraux si ce n'est de l'eau distillée ou de pluie) en modération
2-de jus de fruits (entre 80% d'eau quand ils contiennent de la purée de fruit et 89% d'eau si pur jus d'orange ou de pomme, très peu de protéines et de gras : attention aux carences, et très peu de grosses fibres : attention aux dents qui ne seraient pas assez brossées par les jus extraits mécaniquement sans la langue)
3-aussi de fruits très liquides, mais généralement en recrachant la pulpe, (environ 87% d'eau ou plus) comme l'orange (87% d'eau), le pomelo (89), la mandarine (88), le melon (92), la pastèque (92), l'argouse, probablement aussi certaines variétés de pommes, certaines poires, le coing et la nèfle quand on suce le jus de ces 4 fruits et que l'on en crache la pulpe et cela suffit en général mais nous rajoutons ici pour la curiosité et la culture d'autres fruits riches en eau : la tomate (93), la myrtille (88), la fraise (89), la groseille à piquants (88), l'aubergine (92), les courges (90), le concombre (96) et le poivron (92).
Attention de ne pas faire ça, le liquidarisme, chez soi sans une guidance d'expert. Si votre poids se stabilise et ne descends pas trop, si votre énergie est débordante, si vous avez besoin de moins de sommeil qu'avant ce sont plutôt des bons signes de santé.
Aquavore ou aquarien-ne (“waterian” en anglais, parfois aussi appelé respirien-ne) : se nourrit uniquement d'eau (de préférence distillée ou de pluie après 30 minutes de pluie dans les régions où l'air est pollué) et du prana/ki/chi de la lumière (sans abuser de l'ensoleillement), de l'air, du sol, des paysages, etc. mais peut consommer parfois un peu de nourriture solide ou liquide. Cela n'a rien à voir avec le jeûne, la famine ou l'anorexie qui peuvent mener à la mort et à des dégâts irréversibles des organes par manque de nutriments de réparation. L'eau de source est meilleure que l'eau minérale. L'eau apporterait 5% du prana total d'après Steve Torrence.
Ce sont en général des personnes bien préparées après des années d'efforts qui peuvent arriver à cela. Attention de ne pas faire ça chez soi, l'aquavorisme, l'aquarianisme, sans une guidance d'expert. Puisque sans absorber d'aliment les non-respirien-ne-s peuvent mourir en quelques semaines ou jours.
Respirien-ne ou inédique, autotrophe, solairien-ne, âmearien-ne (qui écoute et se nourrit de son âme ?), qui se nourrit de prana ou de lumière, inédiste (qui pratique l'inédia, la privation de nourriture en latin), non-mangeur/mangeuse (mauvaise appellation car en fait ils et elles peuvent encore manger si ils et elles le veulent) : se nourrit uniquement et directement du prana/ki/chi de la lumière (sans abuser de l'ensoleillement), de l'air, du sol, des paysages, de la musique, des rencontres, des arbres, etc., mais peut consommer parfois un peu de nourriture solide ou liquide. Un peu d'eau parfois pour le chamane respirien Henri Monfort pour se laver des énergies de ses client-e-s.
Cela s'appelle aussi la nourriture pranique mais cette définition est imparfaite car certain-e-s respirien-ne-s ne croient pas au prana, et elle occulte le fait que l'alimentation solide ou liquide contient aussi du prana, les fruits frais et crus en contenant le plus.
Le mot respirien-ne est aussi imparfait car ce n'est pas seulement le prana de l'air qui nourrit le ou la respirien-ne, il semble que ce soit surtout la lumière.
Le mot inédique est imparfait aussi car les cellules sont quand même nourries de quelque chose : le prana et / ou la lumière. Il n'y a donc aucun mot satisfaisant pour l'instant pour décrire ce mode de vie.
Le consensus se fait pour les mots « respirianisme » et « inédie » puisque le système respiratoire fonctionne encore, bien que le système digestif soit en hibernation (?), en arrêt (?) ou en fonctionnement minimal (Werner fait une petite crotte genre crottes de lapins une fois par semaine à cause du renouvellement cellulaire). Dans le milieu végétarien et hippy on parle du respirianisme depuis 1970 voire même avant par exemple dans le livre Survival Into the 21st Century de Viktoras Kulvinkas. La bible contient aussi des allusions à la nourriture par le « souffle de Dieu ».
Le phénomène fut courant de tout temps : appelé ermite de caverne ou de forêt ou d'île, prophète du désert, saint-e catholique, yogi, etc.
Ce sont en général des personnes bien préparées qui peuvent arriver à cela, au respirianisme. Attention de ne pas faire ça chez soi sans une guidance d'expert. Puisque sans absorber d'aliment ni d'eau les non-respirien-ne-s peuvent mourir en quelques jours.
De tous temps il y a eu des fraudeurs, des illusionnistes et des escrocs qui ont prétendu être respirien-ne-s pour soutirer de l'argent ou des avantages dans les villages et qui recevaient de la nourriture la nuit par une trappe. Cela nuit au respirianisme. Mais il y a aussi de nombreux saint-e-s qui ont été respirien-ne-s. Il semble qu'il soit difficile de rester respirien-ne sans perdre de poids dans un environnement stressant et pollué, pourtant Jericho Sunfire dit que même avec un air pollué (il vit à Londres) nous pouvons trouver d'autres sources d'énergie.
Hygiéniste naturel : pratique les principes de l’hygiénisme naturel, la science de la santé, qui prône le jeûne et une alimentation dissociée (pas de mélanges alimentaires), idéalement crue, fraîche et principalement frugivore. Le Dr Herbert Shelton a fait une bonne synthèse de l’hygiénisme naturel à partir des pensées des hygiénistes naturels allemands et états-uniens. Albert Mosséri l’a développée mais déconseille les graines : noix, noisettes, etc. et l'abstention de feuillages et tiges qu'ils conseille de manger en quantité égalant ou même dépassant celle des fruits : 2/3 pour un tiers de fruits. Les hygiénistes naturels ne croient pas aux bienfaits curatifs de l'argile. Des fruitarien-ne-s y croient par contre en argumentant que les perroquets se soignent en prenant de l'argile sur les falaises et que des mammifères prennent des bains de boue argileuse. Certain-e-s prétendent que les animaux frugivores mangent de l'argile pour réduire l'effet des tannins des fruits.
Arboriculture fruitière : culture des arbres fruitiers.
Maraîcher, maraîchère : individu-e, qui pour en vivre et les vendre, fait pousser des plantes qui donnent des fruits-légumes et parfois d’autres légumes.
Pépiniériste : s’occupe de la pépinière, l’endroit privilégié où les pépins, noyaux et autres graines sont mises à stratifier (à passer leur période de dormance si elles en ont une) ou à germer et former un plant ou un scion. Chaleur et hygrométrie sont contrôlées.
Botanique : science des plantes.
Pomologie : étude des fruits, non tropicaux. Reconnaissance et classification des fruits.
Dendrologie : science des arbres et végétaux ligneux.
Le mot « frugivore »
+plait aux débutant-e-s qui font des écarts et qui trouvent l'étiquette "fruitarien-ne" stricte et lourde à porter, donc pourrait convenir à un ensemble plus grand (mais ça n'empèche pas ces débutant-e-s de fréquenter les clubs fruitariens sans l'être au début strictement)
+puisque moins strict passe mieux auprès des collègues de travail que fruitarien-ne
+permet de faire un tishirt Frugivor' compréhensible en Europe francophone, anglophone, castillanophone, italophone, etc.
+est coloré
+se rapproche des animaux
+rapelle que nous avons un corps de frugivore
+a un son plus joli que « rien » : « ore » comme « or »
+il est épicène
-définition souple mais trahissant le fruitarisme qui semble inclure les frugivores qui font des écarts, qui mangent donc une prépondérance de fruits mais si elles et ils n'ont pas fait assez d'efforts d'organisation pour en avoir de bons sous la main ils et elles mangeront autre chose que du fruit mais généralement quand même un aliment strictement végétal
-définition souple mais vague et qui efface la conviction du fruitarisme 100% fruits sans écarts vers feuillages, racines etc.
-pour certains a un son moins joli que "fruitarian" car plus grave ou triste comme "carnivore"
-pour bien coller au latin cela devrait en fait être « fructivore » (du mot latin fructus = fruit) car à cause du mot latin « frux frugis » le mot frugivore signifierait plus les fruits de la terre au sens plus général de n'importe quelle récolte végétale c'est à dire végétalien-ne (à tendance frugivore).
-dans certains vieux dictionnaires français il signifie végétalisme (avant que ce dernier mot soit inventé ?) mais n'est-ce pas une erreur de ces dictionnaires qu'il faudrait ignorer.
Le mot « fruitarien-ne »
+est dans les vieux dictionnaires français depuis longtemps et désigne clairement que les fruits pas les feuillages etc comme le laisse imaginer les mots frugivore et même dans une certaine mesure fructivore. Pour les graines c'est moins clair.
+est aussi employé dans la culture anglophone, "fruitarian", plus que "frugivorous" ou "frugivore" qui fait un peu trop scientifique
+en anglais "fruitarian" sonne plus élevé vers la fin du son que "frugivore" et "tarian" fait penser à Terrien-ne
+contient clairement le mot « fruit »
+si compris comme une idéologie défend plus la notion de 100% fruits c'est à dire pas d'écarts
+-fait plus activiste
-si on a ces deux mots autant les utiliser avec un sens différent l'un de l'autre pour enrichir le français : fruitarien-ne parle de la conscience et permet de séparer les sens des deux mots réservant celui pour le corps et la taxonomie à frugivore, mais les autres animaux frugivores ont aussi une conscience/culture fruitarienne/frugivore donc le mot fruitarien-ne devient inutile si le mot frugivore désigne aussi la culture associée, le choix de conscience
- « arien » rappelle trop le végétarisme, et certain-e-s frugivores se distancient par rapport à la culture végétarienne qui accepte tout aliment végétarien, d'autres considèrent que c'est l'aboutissement du végétarisme, l'ultime végétarisme, et apprécient donc cette terminaison
-fait un peu secte, ou trop contre-culture, trop marginal
-il faut rajouter le suffixe -ne pour le rendre épicène
Débat : choisir pour désigner notre alimentation les mots « fructivore » et « fruitarien-ne », et laisser le mot « frugivore » à celles et ceux qui mangent aussi des feuillages et/ou des graines/noix ?
Le mot « fructivore »
Comme cet extrait de site Internet le montre, en anglais il semble que le mot fructivore signifie 100% fruit et que le mot frugivore signifierait seulement à prépondérance de fruits :
http://www.wordinfo.info/words/index/info/view_unit/2746/3/?spage=4&letter=V
fructivorous, fructivore, fructivory
1. Existing on
a diet composed of fruit.
2. Eating fruit.
frugivore
1. Any chiefly
fruit-eating organism or creature.
2. An animal, such as a
chimpanzee or fruit bat, that feeds primarily
on fruit.
frugivorous, frugivory, frugivorousness
1. Eating or feeding on
fruit.
2. Feeding on fruit; such as, birds and other animals.
+il est facilement compréhensible intuitivement par analogie avec les mots "-vore", "fructose" et "fructifier".
-il est moins présent dans les dictionnaires et dans la pratique que le mot frugivore
-dans les autres langues son sens est pour l'instant souvent hélas identique à frugivore, mais en donnant du sens et de l'utilisation au mot fructivore cela pourant changer
-la fructivorie serait la frugivorie stricte ou à 100%, le degré le plus élevé de frugivorie ?
Frugivorie/frugivorisme/frugivoriste
Il y a déjà le mot frugivorie (fait de se nourrir de fruits) pourquoi utiliser aussi le mot frugivorisme (idéologie/système de se nourrir de fruits) qui signifie la même chose ?
Mais si on utilisait le mot frugivorisme on pourrait donc utiliser le nouveau mot frugivoriste, comme désignant un-e partisan-e/activiste de cette alimentation. Mais certains dictionnaires assimilent le mot frugivorisme au mot végétalisme : se nourrir des produits de la terre.
Fructivorie/fructivorisme/fructivoriste
Il y a déjà le mot fructivorie (fait de se nourrir de fruits) pourquoi utiliser aussi le mot fructivorisme (idéologie/système de se nourrir de fruits) qui signifie la même chose ?
Mais si on utilisait le mot fructivorisme on pourrait donc utiliser le nouveau mot fructivoriste, comme désignant un-e partisan-e/activiste de cette alimentation.
Le mot « Mangeur de fruits »
En allemand le mot fructarier/fruktarier signifiant "fruitarien" est plus utilisé que le mot scientifique frugivore/fructivore. Mais le mot fruchtesser signifiant "mangeur/mangeuse de fruits" est aussi populaire.
Conclusion de ce débat
Au Club Fructivore nous utilisons pour désigner notre pratique les deux mots fructivore et fruitarien-ne, selon le contexte et les préférences personnelles.
Certain-e-s utilisent uniquement le mot fructivore, d'autres les deux mots fructivore et fruitarien-ne, voire aussi le mot frugivore pour désigner l'alimentation avec des écarts vers les feuillages, les tiges etc.
Nous utilisons fruitarien-ne et fructivore à la fois comme synonymes et à la fois comme légèrement différents : le mot fructivore est plus scientifique et dégagé des idéologies et des systèmes et le mot fruitarien-ne plus culturel.
L'idéal serait peut-être d'utiliser fructivore (et fructivorie) pour désigner ceux et celles qui ne font pas d'écarts au principe 100% fruits et frugivore pour les autres qui font des écarts de feuillages de temps en temps.
http://phrontistery.info/f.html
nous donne en anglais
"fructivorous" = feeding on fruit (se nourrir de fruits)
et "frugivorous" = eating fruit (manger des fruits)
Définition du dictionnaire Petit Robert de 1976 : frugivore : adjectif de 1762 du latin frux/frugis "récolte, fruits de la terre" (mot savant, scientifique). Qui se nourrit de fruits, de végétaux. L'ours, le singe sont frugivores. Substantif : un frugivore.
Cette définition du Robert signifie donc "tendance végétalienne avec préférence pour les fruits". Donc quand on ne connait pas bien une espèce animale mais qu'on l'a vu manger beaucoup de fruits on le classe grosso-modo comme frugivore. Mais il y a tous les degrés de frugivorisme : frugivore-granivore, frugivore-folivore, frugivore-fructivore (notre invention) et même "frugivore"-insectivore et "frugivore" avec tendance à l'omnivorisme (charognes).
Pour désigner un animal qui ne se nourrit que des fruits, sauf en cas de manque de fruits, nous préférons fructivore car en latin fructus signifie fruit (de l'arbre) plus que frux, et fructus a d'ailleurs donné fructose et fructifier alors que frux/frugis n'a pas donné d'autres mots se rapportant aux fruits.
En gros frugivore signifie pour nous comme en anglais et à partir du sens latin :
mange des fruits (en quantité) mais aussi des végétaux, les fruits de la terre.
Et fructivore signifie pour nous comme en anglais et à partir du latin :
se nourrit de fruits (à 100% s'il en a).
Mais beaucoup de langues européennes ne font pas (encore) la nuance entre frugivore et fructivore les deux mots, ou l'un d'entre eux, signifiant les deux sens : mange des fruits et se nourrit de fruits.
Pour la richesse de l'expression nous pensons qu'il est intéressant de faire la nuance comme en anglais :
Mangeant 100% de fruits pulpeux et ayant un corps fait pour cela comme les orang-outangs nous sommes donc fruitarien-ne-s/fructivores de consience et de corps.
Mangeant 99% de fruits pulpeux et un peu de noix de temps en temps 1% (30 g par jour) nous sommes donc fruitarien-ne-s/fructivore-nucivores de pratique avec un corps de fructivore.
Frugans, mangeant de la quinoa, des lentilles, etc. mais pas de tiges, racines ni feuillages nous sommes devenu-e-s fructivore-granivores (ou semivore), malgré notre corps de fructivores, alors nous devons transformer ces grandes quantité de graines : les cuire, les réduire en farine, les sucrer, les épicer, etc.
Mangeant beaucoup de fruits mais aussi sans nécessité des feuillages, de tiges et des racines, ils et elles sont "frugivores" selon son ancienne définition erronée, ou plus correctement végétalien-ne-s à tendance fruitarienne ou frugivore-folivore ou frugivore-folivore-granivore.