Les Glucides


Aucun souci : les fruits (non desséchés) ont la charge glycémique la plus faible. Mais parler uniquement d'index glycémique est injuste car les fruits sont riches en eau.


Voici ma réponse fruitarienne à une critique négative sur un forum crudivore :


>Le débat est intéressant.

Ma réponse : Il est important car il peut sauver la vie de miliers d'animaux et de plantes et soulager des malades..

>Je ne veux pas jeter de pavé dans la mare, mais pour avoir cotoyé >un peu le milieux instincto aussi, mon opinion aujourd'hui

>est que le mode alimentaire de ne manger que des fruits n'est pas >le plus adapté pour la santé à moyen terme.

Ce sont donc les instinctos et leurs documents qui t'ont amené a avoir cette opinion ?

Cette opinion est une attaque classique contre le fruitarisme. Pourrais-tu développer cette opinion en l'argumentant un peu plus que tu as fait plus bas STP ? Car les fruitarien-ne-s que je connais depuis des dizaines d'années ont besoin de savoir et de comprendre en quoi ce ne serait pas adapté à leurs santés sur le moyen terme. Ils et elles sont déjà au courant du problème de la vitamine B12. Aucun n'est devenu diabétique à cause du fruitarisme, sinon ça se saurait !

Par contre on peut se poser la question de l'effet sur le long terme de l'omnivorisme, et du crudi-omnivorisme instincto sur la santé. Mais je n'entrerai pas dans cet autre débat ici, puisque nous parlons de fruitarisme dans ce post.

>Je ne connais aucune personne qui ait conservé une bonne santé >sur le long terme

Moi j'en connais. Par contre je n'en connais aucun-e qui soit devenu-e diabétique, cancéreux ou obèse avec le fruitarisme.

>à cause de la quantité de sucre ingérée avec les fruits qui sont >aujourd'hui issus de croisements où on a largement favorisé la >teneur en sucre pour des raisons commerciales et non pas >nutritionnelles.

Si aussi pour des raisons nutritionnelles, les gens veulent être nourris pour leur argent, et apprécie la teneur en sucre des fruits qu'elles et ils achètent !

En quoi manger beaucoup de fruits sucrés rendrait malade ?

Ces raisons commerciales de valoriser des fruits sucrés ne sont pas un problème, l'important étant la satifaction finale : donc oui plus de sucre, plus d'énergie du soleil dans les fruits de qualité. Cela ne rend pas malade à long terme.

Ces théories de Burger sur le "fruit pathologiquement trop sucré" ne tiennent pas la route car des fruits sauvages ou proches des variétés sauvages sont aussi très sucrés et pourtant naturels et consommés depuis le paléo : jus d'argouse 11.2 g de glucide pour 100 g, le cynorrhodon 25 g pour 100 g, la cenelle 19 g pour 100 g, la nèfle d'Europe 23 g pour 100 g. Ces chiffres datant un peu sont peut-être erronés mais la myrtille sauvage est sucrée, le mûron aussi. Je ne vois pas où est le mal pour le corps de consommer du sucre des fruits si on le dépense en activité.

La quantité de sucre totale sur une journée est gérée à l'instinct : si on veut du moins sucré on mange des fruits moins sucrés ou des fruits-légumes pas ou peu sucrés comme la tomate ou le concombre. Si le sucre des fruits en abondance était malsain nous ne mangerions à l'instinct que des fruits non sucrés ou peu sucrés, or ce n'est pas le cas. Bon goût du fruit = bonne nutrition.

De plus ce sont les animaux frugivores qui ont contribués à créér ces fruits sauvages très sucrés, par la sélection naturelle et la propagation des graines. Le frugivore sauvage a besoin d'énergie et apprécie le sucre du fruit.

Franchement je ne vois pas où est le mal entre manger une pomme sauvage peu sucrée et manger une pomme Calville blanche inventée par l'humain, très sucrée et délicieuse. Si la Calville peut séduire plus de gens de devenir fruitarien-ne-s.

>Victoria Boutenko a étudié de près les singes et s'est rendu >compte qu'ils consomment en parallèle des fruits une quantité >considérables de feuilles vertes.

J'aimerai connaître les détails de ces études, et si elle est qualifiée pour les faire. Elle a peut-être confondu des singes frugivore-folivores avec de vrais fructivores. Les orang-outangs mangent 100% de fruits. Ils et elles ont le même système digestif que nous.

J'ai visionné les vidéos sur YouTube de Victoria Boutenko. La verdure apportant des minéraux comme les fruits, elle s'est sentie mieux avec ses smoothies bananes plus fruits plus fânes/verdures, au bout de quelques années de crudivorisme. Je présume de crudivégétalisme car elle reste hélas vague sur la nature de son crudivorisme pré-smoothie. Si elle avait remplacé sa verdure par des oranges dans ses smoothies elle aurait eu encore plus de résultats positifs et plus rapidement.

En fait avec son crudivorisme pré-smoothie elle devait manger trop de protéines et de gras comme le font beaucoup d'autres crudivégétalien-ne-s, ce qui la décalcifiait, la déminéralisait, sur le long terme, malgré les effets positifs sur sa santé des premières années de crudivorisme.

Je suis en désaccord avec elle quand elle dit "c'est aussi vitalisant qu'une transfusion de sang le smoothie vert", car c'est du fer dans l'hémoglobine de notre sang, et du magnésium dans la chlorophylle des plantes. De plus elle avale plein de poisons végétaux de défense avec son jus de feuillage.

Si les chimpanzé-e-s mangent parfois des feuillages c'est qu'ils et elles n'ont pas de fruits mûrs sous la main, ou que les gardes de leurs prisons leur en donnent. Si les gorilles mangent autant de tiges (céleri sauvage, etc.) et feuillages (50% et 50% de fruits) c'est qu'ils sont devenu-e-s trop lourd-e-s pour grimper dans les arbres en toute sécurité et sans effort énorme vers le haut.

Je ne crois pas à son histoire de chimpanzé-e-s qui enrouleraient, non forcé-e-s par la famine, des fruits comme des bananes dans des feuilles vertes, pour les manger comme un sandwich ou alors ce sont des prisonnier-e-s de zoos qui délirent ou imitent des humain-e-s. Les singes sauvages ne mangent pas de bananes mais seulement les fleurs du bananier.

>Eux aussi ont longtemps mangé de très importantes quantités de >fruits et en sont revenus (voir leur témoignage vidéo sous titré en >français).

Ils n'était donc pas strictement fruitariens, ce qui peut expliquer leur échec.

>La deuxième rencontre internationale d'alimentation vivante qui >a eu lieu a l'Institut Hippocrates a conduit à l'établissement de >conseils d'ordre généraux que je trouve interessants

Oui, bien sûr, tout ce qui est crudivore est intéressant puisque à contre courant. Cela peut probablement guérir des gens en enlevant les laitages, diminuant la chair et supprimant les graines cuites, que ce soit Burger le mangeur d'animaux innocents, ou l'institut Hippocrates. Mais je vise la santé parfaite. Brian Clements, de cet institut, dit qu'il ne faut pas manger plus de 10% de fruits dans l'alimentation, à cause de leur sucre diabolisé. Mais il n'y a que les fruits qui me plaisent et me satisfont vraiment. Je ne vois pas ce qui reste comme aliments qui me ferait envie, à part les légumes-fruits : si Brian Clements avait raison une solution fruitarienne pourrait donc être 90 % de légumes-fruits et 10% de fruits sucrés, mais manger comme ça me semble peu satisfaisant (je vais essayer sur une semaine pour tester) et trop gras. En ce moment je suis, en moyenne en masse avalée, à 27 % de légumes-fruits (avocat, concombre, courgette, tomate, tomate-cerise, olive, poivron rouge et goji) par jour et 73 % de fruits sucrés (pomme, orange, ananas, melon, cerise, framboise, pomelo, kiwi, etc.) et rien d'autre, avec parfois des pics à 44% et des bas à 16% de légumes-fruits certains jours. Quel est donc le taux de glucides total de l'alimentation idéale selon Brian Clements ? Combien de glucides mange-il ? Et si son taux de glucides est si faible qu'il le prétend, quel est alors son taux de gras et de protéines, trop élevés sans doute, déminéralisant sans doute d'où son envie de verdure ? Car nous avons l'énergie des aliments uniquement sous ses trois formes chimiques : glucides, lipides et protides. L'exposition à la chaleur du soleil étant pour nous une source d'énergie non chimique.

>compte tenu de la longue expérience de l'Institut Hippocrates >(plus de 50 ans)

Ont-ils donc rencontré des fruitariens non-granivores en mauvaise santé à cause de leur alimentation pendant ces 50 ans ?

>et dans lesquelles ce type d'alimentation est vraiment >déconseillée. Je vous joins le scan de la revue volume 28, >numéro 4 (je ne l'ai pas trouvé en ligne).

Merci pour ce scan. Oui Brian Clements de cet institut a des vidéos sur YouTube où il emet même le doute que le jus de pomme, à cause de son sucre, donnerait le cancer ... dans des expériences de laboratoire. Je crains que sa critique du fruitarisme soit partiale, injuste. Son concurrent David Wolfe me semble moins partial dans sa présentation des différents systèmes crudivégétaliens adaptés selon lui à des besoins différents, y compris le fruitarisme jugé très bon pour son aspect spiritualisant.

En conclusion : la critique de Brian Clements comme quoi le fruitarisme apporterait d'une façon pathologique trop de sucre rejoint celle de Burger. Je respecte ces deux révolutionnaires crudivores de l'alimentation, qui ont peut-être peur que leurs adeptes deviennent fruitarien-ne-s et ainsi les menacent dans leurs certitudes idéologiques. Mais pourtant des diabétiques ont fait diminué leur diabètes en devenant fruitarien-ne. La vérité est qu'il n'y a aucun symptôme de pré-diabète chez les fruitarien-ne-s. Une simple analyse du taux de sucre dans l'urine le prouve. Il n'y a non plus aucune obésité, sauf chez les orang-outangs enfermé-e-s en zoos qui, tristes, se gavent de fruits avec peu d'exercice. Je ne connais aucun fruitarien-ne qui soit mort d'un cancer, maladie inconnue d'ailleurs chez les singes sauvages. La vérité est que notre corps fructivore peut absorber, sans fatiguer le pancréas, une grande quantité de sucre naturel (6 kg de fruits donnent entre 60 et 120 g de fructose, glucose etc.) à condition que ce soit par des fruits naturels mangés non-transformés en quantité limitée par notre satiété et notre instinct, pas par du fructose en poudre ni que par du jus de pomme sans pulpe ni fibre. Nous sommes de vraies machines à fruit, parfaitement adaptées à ça. Des fruits sauvages ayant accompagnés l'humanité depuis des millénaires sont très sucrés, et toujours appréciés.

Un médecin nutritionniste a étudié en détail l'alimentation fruitarienne du petit Osborne et a conclu "pas de souci, mais attention à la vitamine B12", donc pas de souci pour les glucides.



Glucides et cancers :

Après le décès d'Ann Wigmore, les nouveaux animateurs de l'institut Hippocrate ont constaté que dans le cadre de leur alimentation crudivégétalienne avec graines germées et pousses de blé des cancéreux et diabétiques se remettaient mieux plus rapidement en mangeant moins de fruits que la quantité qu'elle recommandait.

Ma réponse à ça :

1-le cancer et le diabète n'existent pas dans la nature chez les animaux sauvages. Donc ce sont des maladies créées par l'humain non naturel.

Donc partir de ces conditions morbides et non naturelles pour en déduire l'alimentation idéale de l'humain sain et sauvage ou naturel me semble une erreur.

2-il faut remettre aussi ce résultat dans son contexte : celui d'une alimentation avec des graines et des graines germées qui apportent peut-être trop de protéines, qui, si il y a aussi beaucoup de sucre par des fruits, ne sont peut-être pas transformées en énergie de sucre, mais gardées en énergie protéique de construction, et donc encrassantes pour les cellules du pancréas diabétique ou avec risque de stimulation de croissance pour les cellules cancéreuses. Pour le diabète les céréales ne sont pas adaptées car elles apportent beaucoup de sucre concentré, diminuer les fruits, diminue le sucre total oui, mais le sucre des fruits est meilleur pour les conditions diabétiques que les glucides des céréales.


La nèfle (crue ou blette ?) contient 23 g de glucides pour 100 g, le cynorhodon 25 g, la cenelle de Crataegus oxyacantha L. 19 g. La myrtille 2,4, le mûron 6, l'airelle 5.