Où trouvez-vous dans les fruits

des matières grasses et les

acides gras essentiels ?



 

Introduction

Tous les fruits de qualité contiennent un peu de gras, et en plus en bonne proportions et variété, pour les humain-e-s qui ont vécu en symbiose avec ces plantes fruitières : par exemple le rapport omégas 6 / omégas 3 est en général entre 1 et 5, avec 1,75 qui se rapproche du rapport idéal pour les baies (conservez vos baies au réfrigérateur pour protéger leurs fragiles et précieux omégas 3 ALA ou mieux mangez les immédiatement). Les graisses saturées sont plus faibles aussi dans les baies. Ce qui indique que les baies sont saines pour l'humain-e.

Mais pour nous rassurer, partons donc à la recherche du gras dans les fruits avec cette petite étude.

Pour avoir assez de gras et de gras essentiels, un-e fruitarien-ne en pays non tropical aurait besoin de manger tous les jours des fruits très gras comme l'avocat, l'argouse ou l'olive ? Non !



1-Les huiles et graisses fruitariennes issues de pressage

Ah bon ? Les fruits ne contiendraient pas de gras ? Alors pourquoi il y a toutes ces huiles et graisses de fruits ci-dessous :

1-1 L'huile d'olive : la vente d'huile de pulpe d'olives pressées sans leurs graines est encore rare. Il y en avait une en supermarché : la Il Nobile de Carapelli, mais son étiquette n'indique plus cela.

Le noyau broyé avec la pulpe de la plupart des huiles d'olive lui donne un goût un peu acre pour la gorge.

Dr Mikael Klapper quand il parle de végétalisme sain met en garde contre l'huile d'olive qui engendre l'obésité et ralentirait le sang qui arrive aux organes. C'est un produit transformé.

Le rapport oméga 6 sur oméga 3 de l'huile d'olive est trop élevé et d'environ 13, ce qui en fait un produit à éviter, ou à apprécier à la dose d'une petite cuillère à café par jour juste pour son parfum.

1-2 L'huile d'argouse (sa pulpe et non sa graine) est vendue plus pour la cosmétique que pour l'alimentaire. Ici elle est très chère mais elle se vend bien en Russie. Il y a aussi de l'huile de pépins d'argouse, à ne pas confondre.

1-3 L'huile de palme rouge provient de la pulpe des fruits du palmier à huile (par contre l'huile de palmiste provient de ses graines). La pulpe en contient 50 %. On peut dire que c'est une datte à gras et non à sucre. Elle contient de bonnes quantités de Co-enzyme Q10 (ubiquinone). Son contenu en acides gras saturés :

acide palmitique 44-49 %

acide stéarique 4,5 %

acide myristique 1 %

acide laurique C12:0 0,4 %

acide arachidique C20:0 0,4 %

en mono-insaturés acide oléique 37 à 49 %,

en poly-insaturés :

acide linoléique 9-13,7 %

acide linolénique 0,3 %



Elle est en vente en magasins bios et est de couleur rouge ou orange.

Quantité d'alpha-tocophérol 16 mg. Généralement, la vitamine E est présente dans les huiles sous la forme de tocophérols uniquement. Or dans ce cas, la répartition est la suivante : 70% tocotriénols et 30% tocophérols.

Quantité de vitamine K 0,008 mg

Plus d'infos :

http://www.wildernessfamilynaturals.com/category/food-oils-natural-red-palm-oil.php

www.tropicaltraditions.com/vpo.pdf

Huile de palme rouge bio :

http://www.amanvida.eu/F/Amanprana/Huile-de-palme-rouge_-Extra-Vierge.htm

Le rapport oméga 6 sur oméga 3 de l'huile de palme rouge est trop élevé et d'environ 46, ce qui en fait un produit à éviter, ou à apprécier à la dose d'une petite cuillère à café par jour juste pour son parfum ou sa richesse énorme en vitamine A.





1-4 L’huile d’avocat. La composition moyenne de l’huile d’avocat en acides gras est de 7 à 32 % d’acide palmitique, 1,5 % maximum d’acide stéraïque, 2 à 13 % d’acide palmitoléique, 36 à 80 % d’acide oléique, 6 à 18 % d’acide linoléique et 5 % maximum d’acide linolénique. De plus l’huile d’avocat contient beaucoup de vitamine E, de la lécithine, du béta-sitostérol et 2 à 11% d’insaponifiables. Ces insaponifiables sont principalement composés de stérols, principalement le béta-sitostérol, le campestérol et l’avénastérol, et des hydrocarbures comme le squalène, et des alcools. L’huile d’avocat est rare et considérée chère et vendue pour un usage cosmétique avec TVA à 18,6% ou pour usage alimentaire avec TVA à 5,5%, elle protègerait des rayons du soleil. Mais cette composition nous enseigne que l'avocat contient comme les autres fruits un peu de tout. Dans les magasins bios il y a en vente maintenant de l'huile d'avocat en bouteille de 250 ml pour environ 10 euros. Nous la trouvons bien meilleure que l'huile d'olive. Si on en boit un peu pure, elle n'irrite pas la gorge comme l'huile d'olive broyée avec sa graine.

Marque San Pietro : à base d'avocat Hass. Composition de l'huile d'avocat San Pietro pour 100 g : lipides saturés 11 g, monoinsaturés oléique 71 g (acide oléique oméga 9 : 68 g), polyinsaturés 13 g (acide linoléique oméga 6 : 12 g).

Marque Bioléane : Nous n'avons pas aimé le goût d'une huile d'avocat de la marque Bioléane 25 cl, qui en plus était plus chère que la San Pietro. Composition de l'huile d'avocat bio Bioléane pour 100 g : lipides saturés 10 à 35 g, monoinsaturés 68 à 73 g, polyinsaturés 6 à 18 g (dont omégas 6 : 9 g et omégas 3 : 0,5g). Vitamine E 10 à 20 mg pour 100 g.

Marque Alma : le goût d'une huile d'avocat bio Hass du Chili de la marque Alma Organic Huile d'Avocat Vierge Extra Premium 25 cl était un peu moins bon que la San Pietro. Composition de l'huile d'avocat bio Alma pour 100 g : lipides saturés 14,9 g, monoinsaturés 73 g dont oméga-9 71,2g, polyinsaturés 12,7 g (dont omégas 6 : 11,6 g et omégas 3 : 1,1g). Vitamine E 31 mg pour 100 g, vitamine D 4,9 microgrammes, béta-sitostérol 950 mg. Acidité maximum 0,4 % (limite légale 0,8%), péroxides <= 3,5 mEq O2/kg (limite légale <=20), absorbance UV (K232) <=1,90 (limite légale <=2,50), insaponifiables >4,5%, UV (K232) <=0,15 (limite légale <=0,22), K270 delta K <=0,04 (limite légale <=0,01), point de fumée 250 degrés. Vertus cosmétiques : anti-peau sèche. « 10 kg d'avocats pour obtenir un litre d'huile Alma ». Importé en France par Cardo Mercati, 49800 Trélazé. www.cardomercati.fr

Marque Cauvin : huile d'avocat bio de supermarché de marque Cauvin www.huilecauvin.com 25 cl pour 7,90 € en octobre 2011 : lipides saturés 10 à 35 %, monoinsaturés 51 à 86 % dont acide oléique 50 à 74 %. Polyinsaturés 6 à 23 % dont omégas 6 : 6 à 20 % et omégas 3 : < à 3 %. Vitamine E 20 mg pour 100 g. Etonnant de voir comme en octobre 2011 comme date limite sur la bouteille : 16/02/2013 soit 18 mois !

Le rapport oméga 6 sur oméga 3 de l'huile d'avocat est trop élevé et d'environ 18, ce qui en fait un produit à éviter, ou à apprécier à la dose d'une petite cuillère à soupe par jour juste pour son parfum ou sa richesse en vitamine D.

1-5 L'huile de noix de coco (La noix de coco est à la limite du fruitarisme d'éthique car c'est un “fruit” à écale pas un vrai fruit pulpeux).

Les noix de coco concentreraient la radioactivité ?

Là encore la pression du marketing se fait sentir et on ignore la vérité nutritionnelle et sanitaire de l'huile de noix de coco.

Pour certain-e-s elle est miraculeuse, pour la peau et les tétons des femmes allaitantes par exemple, et elle guérirait la démence et Alzeimer.

Pour d'autres elle contient trop de gras saturé.

Le rapport oméga 6 sur oméga 3 de l'huile ou graisse (selon la température ambiante) de noix de coco est trop élevé et d'environ au moins plus de 20 car il ne contiendrait même pas d'oméga 3 (en tous cas moins de 0,1 g d'après les tableaux comparatifs d'huiles) pour entre 1,3 et 2,1 g d'oméga 6 pour 100 g, ce qui en fait un produit à éviter, ou à apprécier à la dose d'une petite cuillère à café par jour juste pour son parfum.

2- Gras contenus dans les fruits et jus de fruit.

La liste ci-dessous (dont les chiffres pourraient être revus) nous montre que si l’on fait abstraction de l’eau du fruit nous pouvons trouver des fruits en fait très gras comme le mûron de la ronce, données pour 100 grammes.

·  Fruit du palmier à huile : 50 % de gras.

. Avocat (ne pas en manger ou alors maximum un demi avocat par jour) 12 à 20 g de gras en moyenne pour 100 g, peut en contenir de 7 a 39 g. Les matières grasses de l’avocat sont constituées très majoritairement (pour près de 80 %) par des acides gras insaturés. L’acide oléique, mono-insaturé, domine largement, avec plus de 59 % du total des acides gras. Les acides gras poly-insaturés (notamment les acides linoléique et linolénique) représentent de 13 % du total, et les acides gras saturés (essentiellement l’acide palmitique) environ 21 %. L’avocat est disponible sur le marché toute l’année, mais la mise en vente de l'avocat d'Espagne s'arrête fin mai et alors les variétés de l'hémisphére sud sont mises en valeur. Pour accélérer le post-mûrissement le mettre dans un sac en papier. Sa variété nord-américaine contient en moyenne pour 100 grammes 1,84 g d’acide linoléique, 0,111 g d’acide linolénique et même 0,004 g d’acide arachidonique. Les variétés du Mexique nous semblent plus grasses que le Fuerte de Corse, le Hass d’Andalousie et ceux du Kenya ou du proche-Orient. Le Reed très rond du Portugal est délicieux. L'avocat est à privilégier si vous manquez de matières grasses, par exemple si vous avez la peau du dessus de la main qui se dessèche par manque de graisse (ou abus d'eau chaude !). Ne pas manger plus d'un demi avocat par jour.

·        Olive noire non-saumurée (ne pas en manger ou alors pas plus de 15 olives par jour) 15 g à 25 g pour 100g, soit 90 % d’énergie lipidique de l’Apport Énergétique Total. L’olive noire non-saumurée sans le noyau contient entre 15 et 25 g de lipides dont entre 12 et 20 g d’acide oléique pour 100 g et environ 1,6 g d’acide linoléique (et on peux estimer par extrapolation du chiffre pour l’olive noire de saumure environ [0,12 g ?] d’acide linolénique). Des instinctos achètent des olives succulentes directement à des producteurs sélectionnés. NB L’huile d’olive, donc d’olives vertes et de leurs noyaux, à part certaines variétés, contient moins de 1,5 % d’acide linolénique sinon c’est un signe qu’elle serait coupée et frelatée avec de l’huile de graine, de colza par exemple. Ne pas manger plus de 15 olives par jour.

·        Olive noire mûre en saumure, dans l’eau salée, en boite donc (ne pas en manger ou alors pas plus de 15 olives par jour) 11 g pour 100g, soit 80,5 % d’énergie lipidique de l’AET. L’olive noire en saumure contient 11 g de lipide dont 8,8 g d’acide oléique pour 100 g. Le sel, ici la saumure, est considéré comme nocif par certain-e-s auteurs et il faudra rincer les olives pour en diminuer la teneur en sel. Contiendrait 0,847 g d’acide linoléique et 0,064 g d’acide linolénique pour 100 grammes.

·  Lait de femme : 4,5 grammes de gras (varie en fait de 0,3 à 18 g pour 100 g). Les omégas 3 sont fonction de la consommation de la maman, plus élevés chez les femmes sauvages qui mangent des plantes sauvages fraiches et peu d'omégas 6 et graisses trans : http://www.santelog.com/news/sante-de-l-enfant/allaitement-des-omega-3-a-profusion-dans-le-lait-maternel_8462_lirelasuite.htm Le rapport oméga 6 sur oméga 3 varie aussi selon la mère : au paléolithique il devait être de 1, en 1975 les laits humains contenaient 5 Oméga 6 pour 1 Oméga 3, aujourd’hui en 2014 on trouve 20 voire 25 Oméga 6 pour 1 Oméga 3 ; Constatation troublante l’indice d’adiposité des bébés suit exactement la même courbe que le rapport Oméga 6 / Oméga 3 dans le lait.

      Salak 4 g, soit 58 % d’énergie lipidique de l’AET. Introuvable ici car fragile, mais mentionné pour la complétude du tableau.

. Jus d'argouse Flore Alpes (Celui de Weleda semble plus gras encore) : 3,45 g de lipides pour 100g. Soit 39% de l'AET.

·        Durian 3,4 (à 3,7) g, soit 20 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Piment rouge 2,5 g, soit 37,5 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Piment vert 1,5 g, soit 21,7 % d’énergie lipidique de l’AET. Mais il est préférable d’éviter les fruits non-mûrs des solanacées qui contient de la solanine poison végétal.

·        Caroube gousse, farine de la pulpe sans les graines qui sont vendues comme gélifiantes, 1,1 g, soit 5,2 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Mûron ronce 1 g, soit 24 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Physalis (peruviana)/alkékange jaune doux 1 g, soit 25 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Raisin (de 0,3 g à) 1 g voire plus, soit 11 % d’énergie lipidique de l’AET. Rapport oméga 6 sur oméga 3 un peu élevé donc à consommer avec modération.

·        Cerise 0,96 g, 12 % d’énergie lipidique de l’AET, mais surtout un contenu très intéressant en acide linolénique.

·        Oponce figue de barbarie 0,7 g, soit 14,3 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Fraise et framboise 0,6 g, soit 13,5 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Kiwi de l’Actinidia 0,6 g, soit 10 % d’énergie lipidique de l’AET. Rapport oméga 6 sur oméga 3 un peu élevé donc à consommer avec modération.

·        Courge chayotte 0,2 g, soit 15 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Tomate 0,3 g, soit 12,3 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Margose melon de San Gaetano 0,1 g, soit 9 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Poivron vert 0,2 g, soit 8,1 % d’énergie lipidique de l’AET. Mais il est préférable d’éviter les fruits non-mûrs des solanacées.

·        Concombre et cornichon 0,1 g soit 7,5 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Aubergine 0,2 soit 6,2 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Pomme avec sa peau 0,35 g, soit 6 à 8 % d’énergie lipidique de l’AET.

·        Poire 0,4 g, soit 5,9 % d’énergie lipidique de l’AET.

Courge, citrouille, potiron, melon 0,2g soit 5,8 % d’énergie lipidique de l’AET.

Nous n'avons hélas pas les chiffres du contenu en lipides du cynorrhodon, ni d'autres baies, mais il contient 4 g de protides pour 100 g et 25 g de glucides. Il contient des quantités intéressantes de vitamines liposolubles comme les vitamine A, D et E.



3- Quantité de gras journalière



25 g de gras par jour voire moins suffiraient ?

Il y a des acides gras essentiels que le corps ne peut synthétiser mais les autres gras sont-ils indipensables puisqu'on peut les synthétiser ?

Quelle est leur fourchette minimale et maximale recommandées pour un fonctionnement sain ?



L’apport journalier moyen de matières grasses en Inde et en en Thaïlande est de 25 grammes. Nous voyons que trois kilos de pommes, sans parler de l’apport en gras de nos autres fruits, apportent déjà cette quantité de gras.

Pour les paysans japonais de Koga il est de 10 % de l’apport énergétique total, soit entre 22 et 33 g de gras, avec 1,40 g de cholestérol par litre de sang. La normale minimum de cholestérol considérée saine ici est de 1,50 g/l, ce qui semble un petit trop élevé, car il faudrait se méfier plus de l’excès de gras. En effet, dans le livre à succès « Se nourrir sans faire souffrir » (Diet for a new America) de John Robbins qui défend admirablement le végétalisme (bien que non-crudivore et acceptant des graines en quantités élevées), nous voyons la démonstration par des tableaux que les peuples qui consomment le moins de matières grasses, et en particulier de matières grasses animales, sont plus protégés de ces cancers : colon, sein, prostate. Inutile de parler ici aussi des problèmes cardiovasculaires et du gras.

Beaucoup d’adultes chinois [probablement non-fruitariens] consomment aussi peu que 3 % de leur apport énergétique total en matières grasses sans présenter de carence en acide gras. [Information extraite du livre Nutrition for Vegetarians du Dr Agatha Moody Trash, M. D. et du Dr Calvin L. Trash, Jr, M. D.] En comparaison la pomme est à 6 % de lipide de l’AET. Si leur AET est de 2500 kcalories, ce qui est souvent le cas dans les campagnes chinoises, cela fait 8,3 g de matières grasses !

8,3 g de gras par jour suffiraient en Chine, mais alors, et la part des acides gras essentiels dans ces 8,3 g ? 

Les apports journaliers recommandés par certain-e-s expert-e-s en acides gras essentiels sont : 10 g ? (un comité international d’expert-e-s en 1999 a décidé 4,4 g) d’acide linoléique pour un adulte (non-fruitarien), et 2 g d’acide linolénique, sont donc grandement surévalués, puisque ces adultes chinois n’ont pas de carence avec seulement 8,3 g de gras total par jour. Il faudrait connaître le détail des matières grasses consommées par ces adultes chinois-es.

 

Le non-fruitarien cuit et frit la plupart de ses aliments, détruisant ainsi une partie de l’apport en acides gras essentiels. Les huiles végétales extraites à froid et crues en assaisonnement lui assurent un apport intéressant, car ses fruits à coques comme les noix de Grenoble et noisettes sont généralement chauffés et les arachides grillées. Notez que les noix de Grenoble protégées par la loi de l’A.O.C. ne seraient pas chauffées à plus de 25 °C. Donc faut-il laisser nos fruits chauffer et cuire au soleil ? Négatif, notez que les feuilles de l'arbre, de la liane, de la plante protègent les fruits du soleil.



Pour revoir à la baisse les apports journaliers recommandés d’acides gras essentiels, essayons alors d’estimer la quantité d’acide linoléique et d’acide linolénique consommée dans ces 8,3 g de gras par ces chinois. Leur bilan lipidique utopique s’établirait ainsi : 2 g d’acide linolénique, 4,4 g d’acide linoléique et 1,5 g d’autres matières grasses. Or ce 1,5 g semble impossible à atteindre, il ne peut qu’augmenter. Car dans la réalité aucune huile ne contient 100 % d’acide linolénique (l’huile de lin en contient 50 %) ni 100 % d’acide linoléique (les huiles de noix de Grenoble et de soja en contiennent 60 %). Il serait ainsi probablement plus proche de : 0,7 g d’acide linolénique, et entre le double soit 1,4 g et 4,4 g (la recommandation des experts) d’acide linoléique, et entre 2,75 g et 5,75 g d’autres matières grasses. Nous fruitariennes et fruitariens demandons en à savoir plus sur ces chinois !

 

Les scientifiques de la nutrition ont du mal à se mettre d’accord sur la quantité journalière saine de matières grasses et d’acides gras essentiels à recommander. Ils et elles devraient aussi avoir une recommandation pour les crudivores et une pour les non-crudivores.



Le fruitarisme permet une alimentation avec très peu de gras et nous indiquent que l'humain n'est pas fait pour ingérer beaucoup de graisses.

 

4- Les deux matières grasses essentielles,

dites « acides gras essentiels »



L’acide linoléique = un oméga 6, l'oméga 6 principal par défaut, généralement plus mangé par l'humanité que l'oméga 3, par exemple l'huile de noix de Grenoble en contient plus de 60 %.

L’acide linolénique = un oméga 3, l'oméga 3 principal par défaut, en général plus rare et fragile que le précédent dans les aliments avec des exceptions comme l’huile de lin qui en contient 50 %. Vu sa fragilité, la fraicheur des aliments fructivores est un point positif à ce niveau. Sa consommation est de 1 à 2 g pour le non-fructivore moyen et serait en général insuffisante mais le rapport ci-dessous doit être pris en compte aussi.

En nutrition on parle aussi et surtout du rapport : oméga 6/oméga 3

Mais on ignore encore quel est le rapport idéal pour l'humanité ! Les scientifiques corrompu-e-s aux ordres de ceux qui financent leurs matériels, auront tendance à préconiser un rapport élevé (par exemple de 5 à 10) proche de l'alimentation occidentale moderne lucrative, c'est à dire moins d'oméga 3 et plus d'oméga 6. Les moins corrompu-e-s diront un ratio de 1 à 5 qui serait proche de l'humanité préhistorique.



Pour la quantité et la variété de gras à manger nous pouvons nous fier à notre instinct et à nos désirs, en nous méfiant de notre gourmandise.

L’olive noire et l’avocat sont de nos jours largement disponibles sur le marché et appréciés d'une partie des fruitarien-ne-s. L'olive était cultivée en Anjou au moyen-age. L'avocatier donne des fruits en jardin à Hyères, en Corse et en Bretagne. Mais ces fruits ont un rapport oméga 6 / oméga 3 élevé plutôt défavorable, qui peut probablement être compensé par celui bas des baies ? La modération et la prudence en ce qui concerne l'effet à long terme est de mise pour les olives (séchées car non séchées elles sont non comestibles) et les avocats.

Il serait donc important de consommer les deux matières grasses essentielles, dites acides gras essentiels ou vitamines F, régulièrement, car le corps ne pourrait pas les fabriquer : l’acide linoléique et l’acide linolénique. Mais dans un rapport entre 1 (ou moins ?) et 5.

 

La digestibilité et l’extraction des huiles des fruits par le corps fructivore est bonne et faite directement à froid sans avoir le temps de rancir. La recommandation de 1999 de 4,4 g d’acide linoléique pour les non-fruitariens pourrait donc être abaissée de 40 % à 2,6 g pour les fruitariens. Celle de 2 g pour l’acide linolénique, très fragile à la lumière et instable, pourrait être aussi abaissée de 63 % à 0,75 g. Donc un rapport de omégas 6 / omégas 3 d'environ 3,5.

Ce qui expliquerait alors comment des fruitariens travailleurs manuels ne mangent strictement que des pommes depuis plus de dix ans. Car 4 kilos de pommes apportent 0,72 g d’acide linolénique et 3,48 g d’acide linoléique, et un apport énergétique total de 2080 kcal. Donc un rapport de omégas 6 / omégas 3 d'environ 4,83.

 Le cynorrhodon du rosier japonais Rosa Rugosa que l'on trouve au bord de nos chemins côtiers est une assez bonne source d'acide gras essentiels. On peut donc supposer que les cynorrhodons du Rosa Canina ont aussi des propriétés similaires. Le cynorrohdon, le fruit du rosier sauvage, a probablement accompagné l'humain-e en Europe au paléolithique.



5-L'oméga 6 par les fruits

Pour l’acide linoléique, (acide oméga 6) nous pourrions estimer son apport journalier minimum pour un fruitarien adulte à 2,6 g en moyenne : soit pour se donner une idée concrète, c'est ce qui est apporté par environ trois kilos de pommes avec la peau seulement par jour, ou 1 kg de kiwi seulement par jour, ou deux kilos de raisin seulement par jour, ou un avocat seulement par jour, évidemment il y a aussi l'apport des fruits, donc on est à l'abri de cette carence mais pas à l'abri de son excès si on mange plus d'un demi avocat par jour en plus des autres fruits, ou de deux avocats si ce sont les seuls aliments de la journée contenant de l'oméga 6.

Il n'en faut pas trop non plus, ce serait dangereux. Les experts fixent comme maximum de sécurité entre 4,44 et 6,67 grammes d'omégas 6 par jour. Manger plus d'un demi-avocat par jour en plus d'autres fruits dits non-gras serait donc dangereux. Même chose pour 70 grammes d'olives noires soit environ 15 olives. Attention aussi pour le durian !

Tableau des omégas 6



Contenu en acides 18:2 (linoléique et assimilés) de 100 g de

huile de palme rouge 13,7 g (linolénique et assimilés 0,3 g donc rapport de 45,666), Evitez de consommer plus de 8 grammes par jour soit une cuillère à café.

huile d'avocat Bioléane 9 g (linolénique et assimilés 0,5 g donc rapport de 18), Evitez de consommer plus de 12 grammes par jour soit une cuillère à soupe.

avocat nord-américain 1,84 g (linolénique et assimilés 0,111 g donc rapport de 16,576). Nous voyons ici qu'il ne faudrait pas consommer plus de 240 grammes, soit deux moyens avocats par jour pour la sécurité, voire même moins, car il y a aussi les autres fruits qui apportent des omégas 6. Donc pas plus d'un demi avocat par jour.

olive noire non saumurée 1,6 g (linolénique et assimilés (0,12?) g donc rapport de (1,6/0,12 ?=13,33?) Nous voyons ici qu'il ne faudrait pas consommer plus de 280 grammes d'olives, soit un sachet, par jour pour la sécurité, voire même moins, car il y a aussi les autres fruits qui apportent des omégas 6. Donc pas plus de 15 olives par jour.

olive mûre en boite 0,847 g (linolénique et assimilés 0,064 g donc rapport de 13,234 : la pasteurisation, la cuisson, de la boite a détruit une grande partie des omégas 3),

argouse ?g.

frambroise 0,249 g (linolénique et assimilés 0,126 g donc rapport de 1,976),

de kiwi frais 0,246 g (linolénique et assimilés 0,042 g donc rapport de 5,857 donc modération),

mûron de la ronce 0,148 g (linolénique et assimilés 0,075 g donc rapport de 1,973),

raisin 0,130 g (linolénique et assimilés 0,039 g donc rapport de 3,333 donc modération),

pomme avec la peau 0,087 g (linolénique et assimilés 0,018 g donc rapport de 4,833 donc modération ?),

de banane 0,046 g (linolénique et assimilés 0,027 g donc rapport de 1,703)

d’orange valencia sans la peau 0,044 g (linolénique et assimilés 0,016 g donc rapport de 2,75),

cerise acide (Prunus cerasus) 0,046 g (linolénique et assimilés 0,044 g donc rapport de 1,045),

cerise douce (Prunus avium) 0,027 g (linolénique et assimilés 0,026 g donc rapport de 1,038),

sureau 0,162 g (linolénique et assimilés 0,085 g donc rapport de 1,905),

fraise 0,108 g (linolénique et assimilés 0,078 g donc rapport de 1,384),

myrtille 0,099 g (linolénique et assimilés 0,067 g donc rapport de 1,477).



Nous pouvons imaginer que les rapports ci-dessus seraient inférieurs et plus proches du 1 avec des fruits cueillis sur la plante et mangés directement, au lieu d'avoir été ramenés jusqu'au laboratoire d'analyse, puisque l’acide linolénique craint plus les conditions de conservation que l’acide linoléique.

Le rapport idéal d'oméga 6 sur oméga 3 en nutrition fructivore serait donc proche de 1 ou 2 ?



La carence en acide linoléique, un acide gras essentiel, peut provoquer comme symptômes des éruptions cutanées du genre eczéma, la perte de cheveux, la dégénérescence du foie ou des reins, des perturbations comportementales, de la perte excessive d’eau par la peau avec une soif, le dessèchement des glandes, la susceptibilité aux infections, les blessures ne guérissent pas, la stérilité des mâles, des fausses couches des femelles, des conditions ressemblant à l’arthrite, des problèmes de cœur et de circulation, un retard de croissance et si ça se prolonge la mort. Dès que l’acide linoléique est remis dans l’alimentation tous ces symptômes peuvent disparaître en revenant à l’état pré-carence.

L'excès d'omégas 6 engendre ….

Oméga 3

Pour l’acide linolénique, acide oméga 3, nous pourrions estimer son apport journalier minimum à 0,75 g par jour pour un fruitarien adulte qui extrait directement et immédiatement l’huile des fruits. Alors que c’est 2 g pour un non-fruitarien qui mange des huiles extraites industriellement et exposées au rancissement, à l’air, à la lumière, à la chaleur du pressage et en partie à la cuisson. Or cet acide gras est très fragile à la lumière et à l’oxygène, il est cinq fois plus instable que l’acide linoléique : il faut donc en manger du frais. Il est connu que l’huile de noix de Grenoble, ou simplement une noix de Grenoble, doit être consommée rapidement et conservée au froid. Pour se donner une idée concrète, pour nous 4,5 kilos de pommes avec la peau, ou 1 kilo de fraises, ou 600 g de framboises, sans y ajouter l’apport des autres fruits, fournit ce 0,75 g d’acide linolénique essentiel. Donc à priori pas de souci de carence en acide linolénique en fructivorie à condition que les fruits soient frais et crus, mais si on veut être à l'abri de la carence en croyant au seuil officiel des 2 g, ou si on débute en fructivorie à partir d'un mauvais état, il suffit de manger une cuillère de graines de chia par jour (à conserver au réfrigérateur pour protéger son fragile oméga 3) ou une cuillère à café d'huile de colza (à conserver aussi au réfrigérateur pour protéger son fragile oméga 3).

Par contre si on inclue beaucoup d'avocats, d'olives et de « fruits » à écales (noix, amandes, etc.) il y aurait peut-être un risque de carence en oméga 3 DHA sur le long terme. Une étude a montré qu'en introduisant de l'oméga 3, l'oméga 3 augmente dans le sang de 25 %, mais le taux d'oméga 3 DHA n'augmente pas : on peut supposer qu'il faut faire attention au rapport oméga 6 / oméga 3 et éviter les aliments qui en ont des rapports très élevés comme l'avocat et les olives.

Les fruits sont peu gras et l’analyse chimique en cet acide gras acide linolénique n’a été faite hélas pour l’instant que pour les quelques fruits suivants.

Tableau des omégas 3

Nous pouvons imaginer que les quantités ci-dessous seraient plus élevées avec des fruits cueillis sur la plante et mangés directement, puisque les omégas 3 craignent les conditions de conservation.

C'est surtout la faiblesse du rapport oméga 6 / oméga 3 qui est intéressante mais voici le contenu en acides 18:3 (linolénique et assimilés) pour 100 g de

argouse ? g,

huile d'avocat Bioléane 0,5 g,

huile de palme rouge 0,3 g,

framboise 0,126 g. Soit un contenu très élevé dans ces baies, et en général dans les baies comme on peut le déduire en voyant les baies ci-dessous.

avocat nord-américain 0,111 g,

sureau 0,085 g,

fraise 0,078 g,

mûron de la ronce 0,075 g,

myrtille 0,067,

olive mûre en boite 0,064 g,

cerise acide (Prunus cerasus) 0,044 g,

de kiwi frais 0,042 g,

raisin 0,039 g,

de banane 0,027 g (0,05 g d’après Italie),

cerise douce (Prunus avium) 0,026 g,

pomme avec la peau 0,018 g,

d’orange valencia sans la peau 0,016 g,

raisin sauvage ? g,

merise (= cerise sauvage, donc contient moins d'eau donc représente moins de gain financier pour l'agriculture) ? g,



Pour comparaisons :

Ces légumes-feuillages réputés pour en être des sources élevées en contiennent environ seulement deux ou trois fois plus que la framboise dans ces proportions : les épinards 0,20 %, la mâche 0,18 %, le pourpier entre 0,10 et 0,40 % mais leurs fibres doivent probablement rendre leur assimilation moins aisée que pour la framboise et en manger des quantités est fade !

Les oléagineuses :L'huile de lin qui rançit très vite car sans antioxidant (26 g oméga 3, 6 g oméga 6, rapport 6/3 0,23), l'huile de chia qui se conservent un an et les graines 5 ans (oméga 3 65 % et oméga 6 20 %, rapport 6 / 3 de 0,3), l'huile de colza (oméga 3 : 9 %, rapport 6 / 3 de 1,9) en contiennent plein.

Les noix de Grenoble/du Périgord en contiennent entre 3,66 et 6 % mais dans un rapport avec les omégas 6 d'environ 4,5 qui gène leur biodisponibilité, par contre les graines de chanvre décortiquées récemment, car elles rancissent vite, ont un rapport considéré favorable entre 3 et 6 avec 27,2 % d'omégas 6 pour 8,8 % d'omégas 3, les vendeurs d'huile de chanvre prétendent aussi en pensant probablement aux personnes en mauvais état : Le fait que cette huile contienne aussi 2 % d'acide gamma-linolénique (GLA, AGL en anglais) ajoute à son intérêt, car certaines personnes ne sont pas en mesure de synthétiser cette substance à partir des gras oméga-6 et ont donc besoin d'une source directe.



La carence en acide linolénique, peut provoquer comme symptômes un retard de croissance, une faiblesse, un trouble de la vision et des capacités d’apprentissage, manque de coordination motrice, des picotements dans les bras et jambes, des changements comportementaux. Dès que l’acide linolénique est remis dans l’alimentation tous ces symptômes peuvent disparaître en revenant à l’état pré-carence. Voici d’autres symptômes qui ne sont pas considérés comme des symptômes classiques de cette carence mais qui réagissent bien à la supplémentation en acide linolénique : triglycérides élevés, hypertension, plaquettes du sang collantes, inflammation des tissus, œdème, peau sèche, détérioration mentale, taux métabolique faible et certains disfonctionnements immunitaires.

L'excès d'omégas 3 engendre … saignement de nez...



5-Les autres acides gras omégas 3 principaux ADH, AEP, SDA (stéaridonique) puis GLA.

1-Introduction :

Article :14 meilleures sources d'oméga 3 pour des végétalien-ne-s :

http://plenteousveg.com/vegan-sources-omega-3/

Cet article mentionne des fruits et algues intéressants qui ont un rapport oméga 6 / oméga 3 inférieur à 2 ou 3 comme le melon galia, la mangue, le kumkat, les baies, la courge d'hiver, le haricot vert, algues, wakamé, spiruline, etc.

http://en.wikipedia.org/wiki/Vegetarian_nutrition#Omega-3_fatty_acids

Un article du Quotidien du Médecin dit que de l'oméga 3 de poissons et d'huile de poisson augmente le risque de cancer de la prostate mais que les omégas 3 végétaux non :

http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/cancerologie/un-lien-confirme-entre-les-omega-3-de-poisson-et-le-risque-de-cancer-de-la-





2-ADH/(DHA en anglais) et AEP/(EPA en anglais) :

Les personnes souffrant de Parkinson autaient une carence grave en ADH, les hommes souffrent plus de Parkinson, l'éjaculat contient de l'ADH, les femmes peuvent plus facilement synthétiser par le foie le DHA pour allaiter et souffrent moins de Parkinson. Les noix engendrent la production et le gaspillage de sperme. Herbert Shelton était très sexuel, mangeait beaucoup de noix et souffrait de Parkinson, Otto Carque aussi. Le médecin Dr Joel Furhman a rencontré plein de végétalien-ne-s et s'est heurté souvent à leur manque de vigilance à ce niveau :

http://www.diseaseproof.com/archives/healthy-food-leaders-of-the-vegan-movement-develop-parkinsons-case-studies.html



Les végétalien-ne-s, qui ne mangent donc pas de poissons gras ni de microalgues rouges en contenant, afficheraient des taux plus bas d’AEP et d'ADH que les non-végétariens. Mais le corps humain adulte en bonne santé peut convertir, en partie du moins, les acides alpha-linoléniques en ADH et en AEP. Le corps humain en bonne santé adulte peut les synthétiser comme le montre :

http://www.omega3learning.purdue.edu/info/what-are-omega-3-fatty-acids/dietary-recommendations-for-omega-3-fatty-acids

Il y a cependant deux camps de nutritionnistes sur ce sujet :

1-notre camp : ceux qui considèrent les omégas 3 en général et ne conseillent pas de poissons gras (quasiment seules sources élevées identifiées pour l'instant d'AEP et ADH avec des microalgues rouges, à part le kiwi gold qui contiendrait 20 mg de DHA pour 100 g), ne conseillent pas d'apport spécifiques en AEP et ADH considérant que le corps les synthétise (suffisamment vite), hormis ceux du lait humain car le nourrisson allaité ne pourrait pas encore bien les synthétiser. La femme allaitante doit consommer du oméga 3 en rapport favorable avec l'oméga 6 pour synthétiser ce ADH et le transmettre à son nourrisson. Son lait contient environ la même proportion d'oméga 6 et 3 que son corps, que son alimentation. Il existe pour les gens en mauvaise santé ou mauvais état et qui ne pourraient pas la synthétiser en quantité suffisante des compléments alimentaires végétaliens de 500 mg quotidien d'ADH/(DHA en anglais), pas extraits de poissons gras mais de microalgues (rouges?) :

http://www.unmondevegan.com/opti3-omega-3-esb,fr,4,ESBOpti3.cfm



On finit toujours par trouver dans des plantes les nutriments qu'on croyait trouver uniquement dans des produits animaux :

Le kiwi gold contiendrait 20 mg pour 100 g de DHA, soit autant que dans le fromage ou la chair de bœuf ou les huitres sauvages cuites.

De l'AEP se trouve dans le wakame cru (190 mg pour 100 g), la nori cru (80 mg pour 100g), le carragheen (chondrus crispus) cru (50 mg pour 100 g), l'agar-agar cru (10 mg pour 100 g). 10 mg d'AEP aussi dans le beurre d'arachide, la graine de tournesol séchée, ainsi que dans le clou de girofle moulu. Alors ces tests couteux n'ont peut-être pas encore été fait pour les baies, autre que le kiwi gold (qui bénéficie d'une force de vente très élevée).

2-les autres qui spécifient des apports recommandés pour AEP et ADH.



Il est intéressant aussi de noter que les apports conseillés en EPA et DHA pour les personnes avec hyper-triglycéridémie par les associations de santé du coeur sont très élevés par rapport aux gens normaux. Pourrait-on déduire alors par extrapolation, comme les fruitarien-ne-s, ont des triglycérides faibles dans le sang, que logiquement de faible apports (ou aucun) en EPA et DHA suffiraient ?

On saura la vérité quand on en saura plus sur leur synthèse par le corps humain sevré. Des études scientifiques devraient confirmer la nécessité d’obtenir ou pas, par son alimentation, des acides gras oméga-3 à longue chaîne.

3-L'acide oméga 3 stéaridonique ou moroctique ou SDA.

Il est un précurseur aussi comme l'ALA de l'AEP, mais serait plus efficace pour la synthèse de l'AEP, 5 fois plus que l'ALA, d'après des vendeurs d'huiles riches en SDA.

Aucune donnée en 2014 pour son contenu dans les fruits.

L'huile de pépins de cassis (hyper chère, pourtant un résidu des produits au cassis) en contient ainsi que l'huile de chanvre (en particulier de la variété finlandaise FIN-314) ou de spiruline. Attention, l'huile de pépins de cassis ne conviendrait pas à une utilisation quotidienne, car trop de GLA, permettant une accumulation d'un excès métabolique d'acide arachidonique avec rique de thrombose, etc. L'echium en contient du SDA mais la plante est toxique par accumulation. Le grémil des champs, Buglossoides arvensis, contient aussi du SDA et même 18 % :

http://www.ahiflower.com/ qui pourrait être utile temporairement pour compenser une carence en oméga 3 DHA, sans passer par les produits de la mer.

Voici un article en anglais, au sujet de l'huile de chanvre qui pourrait par contre être consommée tous les jours, et de son SDA, de la variété française Futura 77 et celle finlandaise FIN-314 (hybride hélas) deux fois plus riche en oméga 3 SDA et en GLA que la française :

http://www.hempfood.com/IHA/iha03208.html

0,70 % de SDA et 2,07 % de GLA dans la française Futura 77.



4-DPA

L'acide docosapentaenoique est converti dans les vaisseaux sanguins à partir de l'AEP.

5- Le GLA :

L'acide gamma-linolénique, noté GLA (ou AGL en français), est un acide gras non-essentiel polyinsaturé qui fait partie du groupe des omégas 6. C'est un isomère de l'acide alpha-linolénique. Il peut être synthétisé (par les biens-portant-e-s uniquement ?) par le corps à partir d'un autre oméga 6 : l'acide linoléique. L'huile de chanvre française en contient 2 %. L'huile de grémil et de pépins de cassis aussi.



6- Répartition acides gras insaturés / saturés



Est-ce que cette étude est vraiment importante et peut nous apprendre quelque chose ?

Ne serait-ce pas le gras trans qui est toxique plutôt que les graisses saturées ?



Il est difficile d'avoir des chiffres fiables pour les fruits non gras.

Tableau

huile de palme rouge : 50 à 55 % / 45 à 50 % environ

durian 3 g / 2 g pour 100 ? g soit 60 % / 40 %

jus d'argousier : 2,5g / 1,4g soit 64 % / 36 %

raisin : environ 36 % / 33 %

cerise : 57,4 % / 22,6 %

avocat : 80 % / 20 %

huile d'olive : 86 % / 14 %

huile d'avocat : 90 à 65g / 10 à 35g

olive sans graine du noyau : plus de 90 % / moins de 10 % ?

myrtille : 58 % / 8 %

fraise : 64 % / 5 %

mûron : 66,6 % / 3,6 %

Est-ce que ce tableau est vraiment utile ? Dr Michael Klaper spécialiste de la nutrition végétalienne (non fructivore) dit qu'idéalement le pourcentage de gras saturé doit être inférieur à 7 % pour une santé optimale, si cette théorie est fondée, cela indiquerait une fois encore que les baies sont les fruits les plus sains, et contiennent un contenu nutritionnel parfait pour l'humanité.



Conclusion :

Eviter les « fruits » à écales, à coques, les « noix », qui sont dangereux, même si la noix de Grenoble en est la moins dangereuse, et est parfois conseillée à tort pour l'oméga 3.

L'avocat, la graisse de palme et l'olive, contiendraient beaucoup trop d'oméga 6 et aussi par rapport aux omégas 3 qu'ils apporteraient : donc modération avec l'avocat, surtout sur le long terme, et surtout en sortant d'habitudes alimentaires industrielles.

Ne pas manger plus d'un demi-avocat par jour. Et modération sur les olives aussi : pas plus de 15 par jour. Voire pas d'olives ni d'avocats du tout.

Mais essayer d'inclure des baies : framboises, fraises, etc. Le kiwi gold contient un oméga 3 DHA super intéressant : à manger !

En fructivorie, une vigilance par rapport à l'oméga 3 ADH est nécessaire tant que des études ne seront pas faites sur le sujet pour nous rassurer. Surtout si vous êtes un homme agé ou une femme enceinte ou allaitante, ou avez le foie en mauvais état, ou être stressé ou manquer d'enzymes. Si vous faites un bilan sanguin faites vous tester votre taux sanguin d'ADH qui devrait être faible c'est normal chez les végétalien-ne-s, mais pas proche de zéro non plus sinon si carence, il y a un risque de maladie neurodégénérative comme Parkinson, Alzheimer ou autre, et donc de chute ou de problème cardiaque.

Le fait qu'en fructivorie, dans la ration quotidienne, on ne consomme que peu de fruits qui ont un rapport oméga 6 / oméga 3 très élevé, et qu'on évite les noix et autres « fruits » à écales qui ont aussi un rapport oméga 6 /oméga 3 très élevé et beaucoup de gras, nous protègerait peut-être de cette incapacité anormale à synthétiser l'ADH chez des végétariens qui mangeaient bios et beaucoup de noix et qui sont morts souffrant de Parkinson ?

Trop d'omégas 6 génerait la synthèse par le foie d'ADH.



Des compléments d'oméga 3 ADH fait à partir d'une microalgue (rouge?) sont en vente, si il améliore votre mémoire c'est que peut-être vous étiez en manque :

http://www.unmondevegan.com/opti3-omega-3-esb,fr,4,ESBOpti3.cfm



Les graisses toxiques pour l'humain-e sont les graisses trans contenues dans les produits animaux, ou obtenues par le traitement industriel d'hydrogénation de graisses végétales.

On peut se questionner sur la toxicité pour la cellule humaine d'extraire artificiellement de l'huile des fruits et des graines, de la séparer de son tourteau et de la stocker puis de la manger pure. Par exemple le rincage de la bouche à l'huile de tournesol fait en Inde est fait pour tuer les bactéries entre la dent et la gencive.

Les acides gras : acide linoléique et acide linolénique, dont certains pris à petite dose fluidifieraient le sang, seraient thrombogènes, ils favoriseraient l'apparition de caillots de sang, c'est à dire que pris en excès ils pourraient être mortels ou risquer de causer de grandes pertes de capacités du corps. La vitamine E est anti-thrombose, attention la graine de lin contient un facteur anti vitamine E, et ne devrait être utilisée que sur le court terme (et grillée ou trempée?) pour compenser une carence en omégas 3.

Avec la fructivorie, il semble impossible de manger trop de gras, si on se modère sur les avocats et les olives, et les huiles (une cuillère à soupe est déjà une grande mesure).



Si on a vraiment peur du manque d'oméga 3, par exemple parce qu'on mange des fruits de mauvaise qualité, pas poussés dans du terreau ou de l'humus vivant, ou pas frais du jardin, ou qu'on allaite : manger beaucoup de framboises, ou 2 à 3 noix de Grenoble par jour sorties du réfrigérateur ou d'un fruitier, qui ralentit le rancissement et la perte d'oméga 3, ou une cuillère à soupe quotidienne de graines de chia à macher crues, ou de lin (uniquement temporairement pour compenser une carence en omégas 3) grillées, ou de chanvre fraîchement broyées avant l'ingestion, ou quelques feuilles de pourpier (sauvage si possible et récolté en fin d'après midi plutôt que le matin) (il peut contenir 4 fois plus de gras que celui d'agriculture : 0,40 % de gras pour 100 g), d'épinard, de vigne ou de laitue.

L’excès de sucre que l’on peut avoir en se gavant de fruits est transformé par le corps en graisse et doit aussi être pris en compte. Notre absorption de gras reste quand même faible comparée à celles des non-fructivores. Mais les animaux sauvages n'ont ni superette ni agriculture et mangent peu de gras.

Le gras augmente la fabrication de testostérone, hormone de l'agressivité.

Un jour les méfaits sanitaires du gras seront peut-être démontrés ?



Les frugivores partisan-e-s de manger de jeunes et tendres feuilles en plus des fruits pour leur valeur nutritive intéressante soutiendront que le rapport idéal oméga 6 / oméga 3 est 1, comme à l'intérieur du cerveau humain et comme au paléolithique supérieur quand nos ancêtres cueilleurs-chasseurs mangeaient beaucoup de verdures et de chair animale nourrie à la verdure. Car les frugivores mangent des verdures avec des rapports inférieurs à 1 qui abaissent le rapport total avec celui des fruits qui ont un rapport plutôt proche 1,7 ou 2.

Les fructivores, sans apport de verdure, ont donc un rapport oméga 6 sur oméga 3 idéal comme les baies de 1,7 ou 2. Les jeunes feuilles, sont prélevées sans tuer la plante et ont peu de poisons végétaux et de fibres qui se coincent entre les dents. Oui les jeunes feuilles peuvent être nourrissantes. Mais ces longues fibres des feuillages bloquent néanmoins en partie l'extraction par le système digestif humain des nutriments et en particulier des graisses qui restent coincées par l'effet éponge des fibres longues dans le bol alimentaire de verdure. Les fibres courtes des fruits relachent plus facilement leurs nutriments.

Ecarts au fruitarisme paradisien

L'huile de chanvre est la meilleure. Celle de cameline peut-être aussi, à étudier.

L'huile de pépins d'argouse serait à étudier ici.

Pour un bon rapport oméga 6/oméga 3 de 0,26 pour les frugivores ou végétalien-ne-s non-fructivores, qui permet de se sortir temporairement d'une carence en oméga 3, la graine de lin brune ou dorée, fraîchement moulue par autre chose que nos dents car elle glisse sous la dent, à raison d'une cuillere à soupe par jour est recommandée par des médecins végétaliens comme Dr. Michael Greger (cf www.veganMD.org

et http://www.youtube.com/watch?v=q7KeRwdIH04). Om6=6g pour 100g et om3=26 g pour 100g. Attention la graine de lin contient un facteur anti vitamine E, donc la modération est préconisée. Elle est plus saine grillée ?

Sinon la graine de chia de rapport oméga 6 / oméga 3 de 0,30 est très intéressante aussi.

En troisième choix vient l'huile de colza crue de rapport 6 / 3 de 1,9, rapport qui s'approche de ceux des fruits et des baies, et qui peut consommée sur le long terme contrairement au lin. Mais l'huile de colza contient 0,? à 1 % d'acide érucique qui est soupçonné d'être toxique pour le cœur.

Pour la graine de moutarde jaune qui contient 36 g de gras pour 100 g le ratio oméga 6 / oméga 3 est de 3,27, donc aussi moins que la noix de Grenoble. Mais l'huile de moutarde contient 40 à 50 % d'acide érucique qui est soupçonné d'être toxique pour le cœur.

La noix de Grenoble n'est pas forcémment intéressante : om6=36-38 g, om3=7-8 g, om6/om3=4,75 mais attention l'hygiéniste Herbert Shelton qui était presque frugivore mangeait trop de noix (de pécan?, de grenoble ?, de cajou?) et fut allité et atteint de Parkinson les 13 dernières années de sa vie. Parkinson serait liée à trop d'oméga 6 qui freine la synthèse d'oméga 3 DHA par le foie ?

L'amande était considéré comme un aliment extraordinairement riche en énergie électromagnétique par l'écrivain végétalien Mono des années 1910. Oméga 6 =10 à 12,4 g pour 100g, oméga 3 0,27 g, mais rapport om6/om3 = 37 donc trop d'oméga 6.

La noisette om6 5,25 g, om3 0,0571g, présente un rapport om6/om3 de 90 qui est trop élevé.

Donc les fruits à écales, les “noix”, sont plus dangereuses pour la santé humaine que les petites graines oléagineuses (lin, chia, colza, chanvre) par leurs omégas 6 en grande quantité par rapport à leurs faiblesses en oméga 3 ; la noix de Grenoble étant sans surprise la moins dangereuse pour les fructivores et non-fructivores.

Huiles vraiment pas intéressantes :

Carthame.

L'huile de graine de pavot contient jusqu'à 74,5 % d'oméga 6 donc trop.

L'huile de pépin de raisin 69,6 % d'oméga 6 pour 0,1 % d'oméga 3.



Enfants :

Contrairement aux adultes, les enfants sevrés n'arriveraient pas encore à synthétiser l'oméga 3 DHA à partir de l'oméga 3 principal ? Un supplément de de DHA et d' EPA végétalien à base d'huile d'algue microscopique pourrait garantir contre ce doute. Une marque réputée de confiance : http://www.unmondevegan.com/opti3-omega-3-esb,fr,4,ESBOpti3.cfm


Bouton floral :

Le clou de girofle moulu, contient 13 g de lipides pour 100 g et 180 mg d'oméga 3 DHA !

Le safran 10 mg de DHA.