La
tribu Phalahari fit la fête ce printemps 2009 au bord de
l'Atlantique en compagnie de ce menhir, qui fut peut-être le symbole
de la fertilité, de la persistance du vivant, et donc du
fruitarisme.Phalahari
en 2014
Le mot Phalahari signifie
fruitarien en sanskrit.
Phalahari est le projet de vie en groupe fructivore en Bretagne, ne serait-ce que de partager la tenue d'un grand potager en location dans la journée, disons une heure ou deux, ou trois, ou plus selon les moyens physiques, et de rentrer chacun-e chez soi le soir. D'aller nous promenez lancer nos trognons et noyaux dans les friches ensemble. De faire un groupement d'achats de fruits. De développer la culture orale fructivore.
Fructivores,
nous nous regroupons géographiquement en Bretagne près de la ville de Lannion. Venez habiter la côte de Granit Rose, la plus belle de Bretagne, où les citronniers de jardin donnent des fruits. Devenons voisin-ne-s ou établissons des collocations fructivores.
Réoccupons les terrains abandonnés avec nos noyaux et des arbres fruitiers de nos coins pépinières.
Transformons les forêts en forêts nourricières.
Faisons ensemble des cueillettes et du jardinage fruitier : courges, concombres, courgettes, tomates, petits fruits rouges, etc.
Partagez et échangez votre énergie et votre temps avec le mouvement fructivore plutôt que de la donner à des patron-ne-s et à des activités capitalistes socialement et/ou environnementalement inutiles voire nuisibles, polluantes ou non-fructivores.
Pour rejoindre le groupe Phalahari il n'y a pas besoin d'euros, il suffit juste d'être engagé-e envers le fructivorisme et de nous écrire votre motivation.
Ancienne page de la tribu fruitarienne Phalahari
et de son écovillage fruitarien
aujourd'hui disparu
Petit à petit les gens veulent nous rejoindre dans notre refuge paradisiaque entouré du monde encore non paradisiaque. Si cela vous intéresse écrivez le au Club Fructivore.
Nous cherchons des volontaires pour construire ensemble à l'écovillage des cabines de douches solaires et des toilettes sèches pour l'après Fruktifest 2010 qui pourrait se poursuivre à l'écovillage.
Nous sommes des fruitarien-ne-s ou quasi-fruitarien-ne-s de la tribu Phalahari, uni-e-s par le désir de vivre encore plus de moments ensembles, et ainsi de développer la culture fruitarienne, des amitiés et la solidarité :
- au moins comme voisin-ne-s dans un écovillage fruitarien/campement d'été façon années 1990,
- ou bien totalement nomades et indigénistes façon années 1980,
- ou bien plus intimes en communauté fruitarienne façon années 1970,
- ou bien comme nuée d'animaux frugivores façon années -20000 avant JC.
Nous disposons pour le moment d'un lieu bio en Bretagne dans un cadre naturel magnifique avec 400 arbres fruitiers que nous avons planté et 12 hectares ainsi que des bâtiments d'une ferme écologique et d'un refuge d'animaux sauvés des sévices de la civilisation.
Nous faisons des voyages d'hivers réguliers au Portugal.
Si tu es fruitarien ou fruitarienne, rejoins-nous !
Tu pourras mettre dans nos lieux ton tipi, ta yourte, ta tente en plastique, ta roulotte, ton vélo triporteur-microroulotte, ta caravane en plastique, ou y creuser ta tanière, y confectionner ta hutte en branches mortes ou ton nid d'herbe, ou construire une maisonnette en bottes de foin.
Nos lieux n'ont qu'une règle de vie rendue nécessaire par la pression extérieure : ils sont strictement fruitariens (100 % fruit pulpeux et donc abstinents de drogue et de violence) ce qui est unique en Europe et doit être rigoureusement respecté comme une protection de notre pratique minoritaire et en voie de disparition ; ainsi si vous invitez dans les lieux de la tribu des proches non fruitarien-ne-s, toute activité non fruitarienne (tabac, alcool, pain, biscuits, port de cuir, usage de produits testés sur des animaux, etc.) ne peut être commise qu'en dehors de ces lieux. Pour les non fruitarien-ne-s il y a plein d'éco-villages et de communautés non fruitariennes. Pour nous, nos lieux sont les seuls en Europe, où nous pouvons vivre nos pratiques dans le respect absolu et l'encouragement mutuel.
La
tribu Phalahari fit la fête ce printemps 2009 au bord de
l'Atlantique en compagnie de ce menhir, qui fut peut-être le symbole
de la fertilité, de la persistance du vivant, et donc du
fruitarisme.
Le spectacle des oiseaux jouant à courir au devant des vagues nous amusa beaucoup.
1-Projet
de séjours de découverte du fruitarisme.
2-PROJET
DE CANTINE FRUITARIENNE MOBILE ET BAR A JUS ET A SOUPE :
Le bar à jus proposera le maximum de jus possible : jus de caroube, de grenade, d'ananas, de pomme, de poire, de cerise, etc.
Nous avons envie aussi de faire une cantine fruitarienne mobile pour les foires, les festivals et les concerts. Il est possible de distribuer des smoothies et des jus fraichement pressés devant la clientèle.
Nous y rajouterons la vente de fruits lavés prêts à manger (pomme, pêche, 2 abricots 1 euro l'été, part de melon et melon entier) et si nécessaire pour séduire la clientèle non fruitarienne quelques recettes fruitariennes froides : fruktigaspacho sans ail ni oignon, salade de fruits, aubergines grillées à la tomate et au citron, salade de concombre + tomate + poivron rouge + kiwi + huile d'avocat + jus d'argouse, sorbets sans sucre de canne, et comme plats chauds pour réchauffer la clientèle l'hiver : soupe de potiron à l'huile d'avocat du petit matin post concert, ragout de courges aux baies, fruitatouille (courgettes, poivrons rouges, aubergines, tomates, piment, raisin secs), jus de pomme chaud, bananes flambées, etc. Avec comme snack apéro : olives de qualité supérieures, tomates cerises, mini pâtissons, cornichons.
3-CHARTE :
Nous accueillons toute personne fruitarienne souhaitant librement s'associer à notre projet, cette expérience d'une vie individuelle, collective et solidaire. Une expérience permettant d'explorer les fondements comportementaux des premières collectivités humaines autonomes et librement constituées.
Nous rejetons les substances naturelles ou chimiques importées par la civilisation. Celles ci furent trop souvent les premiers et principaux facteurs d'incompréhension, d'agressivité, d'absence de communication, et enfin de division au sein de nombreuses communautés d'individus en phase de soumission à une autorité patriarcale, violente et dominatrice. Pour ceux qui le désirent, il est possible d'acheter un morceau de terre, même si pour certains d'entre nous la propriété telle que définie par la civilisation semble être un concept réactionnaire que nous tentons justement de dépasser. Notre alimentation fruitarienne nous évite les facteurs de dépendance à une quelconque forme de substance chimique ou naturelle. Car ces substances ne font qu'accroître les conditions du manque, du besoin et de la convoitise déjà engendrés par la civilisation. Il s'agit d'autant de facteurs de désolidarisation et d'absence de liberté individuelle qui nuiraient à l'harmonie au sein de notre groupe, groupe librement constitué et associé par des intérêts d'épanouissements communs.
