Production
de fruits
Agriculture, jardinage, que d'efforts et de souffrances : progressons ensemble vers leur abolition et la refruitarianisation ludique des forêts et friches ! Vive le lancer de trognon et de noyau.
Des solutions intermédiaires entre l'agriculture et la nature sauvage est la permaculture ou le jardinage fruitarien.
Semons des graines de plantes fruitières dans des terrains fruitariens ou abandonnés avec le jardinage de récupération ou réoccupation (« Guerilla Gardening », quel nom violent).
Remplaçons les arbres morts des forêts par des arbres fruitiers.
Permettons aux autres fruitariens et fruitariennes l’accès à ces terrains dans le cadre d’un réseau. Notre pays est la Terre, c’est la Terre Fruitière.
Trouvons le terrain (ou même la rue si en bacs) :
Pas besoin d'être propriétaire et de payer de l'impôt foncier : en prenant soin du jardin de quelqu'un qui a arrêté de jardiner et en plantant des pommiers dans la nature là où c'est autorisé (pas dans les forêts primaires SVP!) :
www.bienvenuedansmonjardin.com
www.leboncoin.fr par exemple pour trouver des pommes à ramasser ou des pommiers francs. Parfois on trouve dans les petites annonces des vendeurs amateurs de pommiers francs, vu à Lorient. On trouve aussi des terrains pour potager, à entretenir gratuitement.
http://www.foretscomestibles.com/
Ce que nous appelons en français le jardinage de réoccupation ou de récupération, ou guérilla jardinière, « guerilla gardening » en anglais :
http://www.guerilla-gardening-france.fr/
Si vous êtes généreux ou généreuse vous pouvez même mettre des plantes à baies gratuites en jardinières ou bacs devant chez vous dans la rue : entretien avec François Rouillay des Incroyables Comestibles France :
http://www.youtube.com/watch?v=ZfFbD9pBREA&feature=player_embedded
Squatter un terrain
-Eviter anciennes décharges recouvertes et donc polluées, qui peuvent dégager du ou des gaz toxiques.
-Faire des promenades de repérage.
-ZA et ZI s'etendent progressivement et incluent des zones en friches pendant des années : c'est bon pour les courges mais pas pour les arbres fruitiers qui seraient détruits lors de l'aménagement.
-Projets immobiliers : que pour les courges pas pour les arbres fruitiers, sauf si vous estimez que le projet est bloqué pour l'éternité.
-Les chemins GR et de bord de mer sont très fréquentés et « entretenus » par les municipalités. Ils recoivent déjà les trognons des promeneurs.
-Se tenir au courant des projets immobiliers et de grands lotissements (bloqués par des changements politiques de municipalités : la droite bloque parfois la construction de logements sociaux) en lisant la presse locale à la bibliothèque.
-Connaître le POS et Plu de votre commune.
-www.cadastre.gouv.fr indiquent les limites de parcelles mais n'indiquent pas les propriétaires.
-Jardins publics, parcs, friches municipales.
-Zones Natura 2000
-Explorer les zones en avril (après que la saison de la chasse soit finie) avant que les ronces et autres broussailes ne grandissent.
-Voir qui a travaillé à la mairie au cadastre, si c'est un membre de la famille.
-Infiltrer les employé-e-s municipaux qui gèrent les parcs et jardins publics (et les déchetteries) pour les convaincre de laisser des arbres fruitiers.
-Repérer les chantiers de construction qui offrent des tas de terre végétale (noire) pour remplir les bacs de plantation.
-Talus des chemins cyclistes ou cyclables.
-Planter arbres près d'énormes rochers qui gènent le passage des tracteurs de fauchage des herbes et apportent de la chaleur.
-Terrains incultes par exemple pleins de cailloux n'intéressent personne mais peuvent quand même recevoir des courges ou des lianes, voire des arbustes fruitiers, si des berger-e-s ne laissent pas paturer leur bétail là. Les agriculteurs détestent user prématurément leurs socs de charrue dans les terrains caillouteux.
-Ne pas utiliser les terrains de bord de mer qui restent bloqués à la vente à des sommes exorbibantes pendant des années, mais qui sont en général fauchés annuellement, certains sont en friche totale avec des grands arbres même, et un jour sont totalement défrichés avec des pelleteuses.
Préparer le sol ou les bacs si on fait du « hors-sol »:
Cette étape est la plus pénible mais une fois faite, vous avez franchi le plus grand obstacle ! Même si vos semis sont détruits vous pourrez toujours racheter des plants en godets : plus ils sont hauts et plus ils coutent chers en euros mais ça vous fait gagner du temps. Par exemple un godet avec un plant de tomate de 25 cm de haut coute 10 € plus cher qu'un plant de tomate en godet de 15 cm de haut mais il donnera des fruits plus tôt et resistera mieux aux attaques de la faune.
Les bacs ou jardinières permettent le déménagement quand on est locataire ou le repositionnement dans des endroits plus abrités du vent, ou plus ensoleillés, ou plus à l'ombre et à l'abri du déssèchement. On trouve des jardinières dans les bennes de cimetières, ou bien les bidons de 5 litres d'eau minérale en font. On peut remplir une cagette en bois d'une feuille ou sac plastique puis remplir grossièrement du mélange terre plus compost. La cagette sera pourrie en un an et devra être remplacée si nécessaire, donc les cagettes en plastiques sont plus intéressantes. Le problème des bacs est qu'il sont plus au froid et exposé au vent : possibilité de les protéger du vent avec des parois ou de les enterrer.
Terreau gratuit ou économique dans les déchetteries (fait à partir des tontes de pelouse et de haies) à mélanger avec moitié de terre. Un peu de gravier ou de gros sable au fond des bacs et jardinières pour drainer. Si une plante meure anormalement dans une jardinière bien drainée vider la terre pour en trouver les responsables : par exemple des vers gris. Attention pour les myrtilliers il faut de la tourbe, de la terre acide.
Décompacter le sol est essentiel pour faire des pommes de terre, et les carottes poussent mieux dans le sable (donc mou), mais comme nous ne cultivons pas de racines comestibles mais uniquement les racines de nos plantes fruitières, pas de souci de décompactage intense.
Nos graines et plants :
Un site non lié à l'industrie des OGM pour se procurer des graines de semences paysannes non F1 : Kokopelli.
http://kokopelli-semences.fr/boutique
Jardin bio des fraternités ouvrières en Belgique distribue des graines paysannes pour 0,25 € le sachet.
Trouver des vieux pommiers à cidre dont les pommes se mangent aussi comme à couteau : leurs pépins reproduisent fidèlement le caractère du fruit car les pommiers à cidre ont été reproduit par la voie sexuelle naturelle et non le greffage. Mais les pommes à cidre sont fragiles et ne se conservent pas bien même si elles sont plus sucrées.
Pour multiplier nos plantes fruitières préférées avec leurs graines, voir le chapitre Multiplication de la fiche du fruit :
Arrosage :
Certains sont contre l'arrosage, l'irrigation des cultures à cause d'un effet de fuite des minéraux végétalisés des fruits, qui se produit aussi lors d'une pluie.
Je crois que c'est Ben Adamah qui a développé cette idée dans la perspective fruitarienne :
http://www.bulletmaker.com/ben-adamah/benhom.html#a1
Si vous vivez dans le confort d'une maison ou d'une yourte :
Deux seaux d'eau près de votre évier de cuisine pour recycler votre eau de rincage des fruits, de vaisselle et de lavage des mains. Les détergents et savons sont des engrais. Si ces deux seaux sont pleins remplir un bidon de 5 litres d'eau minérale recyclés grace à un entonnoir à la forme parfaite découpé dans le haut d'une bouteille fine d'un litre de badoit. Stockez ces bidons d'eau en cas de sécheresse près des lieux d'arrosage. Dans la salle de bain lavez vos cheveux, vos dents ou vos mains dans la baignoire au dessus d'un baquet pour récupérer l'eau grise aussi pour arrosage. Videz l'eau du bain avec une écope.
Mettre quels clous rouillés dans l'arrosoir en zinc, de la craie et pour le magnésium : des comprimés de mégnésium que votre médécin peut vous prescrire.
Attention les algues marines non déssalées correctement tuent les plantes et diminuent la fertiilité du sol.
Les adventices prennent l'eau et l'engrais :
Une diversité végétale est importante pour l'écologie. Mais paillez vos cultures avec les tontes de pelouse de vos voisin-e-s pour donner la priorité à vos plants fruitiers.
La faune qui mange nos fruits et plantes :
A part l'homme qui est le pire prédateur pour l'homme, nous pouvons déménager cette faune avec qui on en a parfois marre de partager. Il faut agir vite avant qu'ils ne se reproduisent !
Enfouir trop de graines de courges dans un même trou attirent les rongeurs. Pour les forcer à déménager vous pouvez uriner devant leur terrier.
Par contre mettre plein de graines, 20, de melons dans le même godet augmente la survie par rapport aux limaces et escargots.
Piège à souris avec une bouteille en plastique :
http://www.youtube.com/watch?v=QDgAuVK1Br0
Piège à souris avec un seau :
http://www.youtube.com/watch?v=64zy03Z2rHE
Pour faire fuir les fourmis, sans les manger comme le font les chimpanzés, qui mangent les fraises etc., il faut mettre du citron moisi-bleu et sans jus restant sinon les escargots s'en nourrissent, sur leurs voies d'accès, leurs pistes.
Pour les cloportes j'ignore quoi faire.
Pour les limaces de toutes tailles et escargots, lutter fort pendant les premières années, pour éviter qu'ils pondent : rondes de jour et de nuit avec un bocal en verre et des gants, surtout dès qu'il commence à pleuvoir. Des pièges à retourner régulièrement imbibés de bière dont elles raffolent, elles arrivent et convergent de loin attirées par son odeur : des planches à moitié pourries, des cartons sec pour leur donner du fourrage sec, des surfaces plastiques qui gardent l'humidité, des os de seiche (un peu salés). Inutile d'essayer de laisser des semis (même en surnombre) en pots ou en pleine terre là où il y a encore des escargots et des limaces, ils seront vite mangés. Parfois un crapaud se rencontre et mange les limaces et escargots : lui faire des refuges. Le hérisson est une belle rencontre aussi.
Les gros vers gris de 3 cm de long pour 3 mm de diamètre (larves de papillons de nuit) se trouvent en nombre sous les racines des mottes d'herbe quand on laboure une pelouse, par exemple de résidence hlm, pour en faire un carré de potager. Elles mangent les racines et parfois même les fruits et tueront ainsi vos plants de tomates etc. Au bocal.
La punaise pique et se trouve dans les framboisiers et est facile à capturer au bocal et déménager.
Récupération de matériel de jardinage :
Voisin-e-s : leurs tontes de pelouse (non traitées à l'antimousse) pour paillage des fraisiers et jardinières ou pour enrichir le compost (ça leur évite d'aller à la déchetterie la livrer), leur marc de café bio pour mettre comme protection anti limace autour des petits plants de courgettes, leur bidon de 5 litres d'eau minérale, leur bouteilles d'eau vides en plastique, leur cendres de bois comme barrière anti escargot et comme engrais voire comme ingrédient pour fabriquer de la lessive, leur sciure de bois, etc. Leur donner une petite liste pour leurs boites aux lettres.
Déchetteries (les plus intéressantes sont dans les communes où des gens riches en euros ont une propriété car des objets un tout petit peu abimés ou rouillés ou plus à la mode y sont déposés) : compost (mais parfois payant), pelles et rateaux dont la peinture est défraichie ou un peu rouillés, brouettes un peu trouées ou rouillées, morceaux de tuyau d'arrosage, pièces de plomberie, terre pour bacs, cailloux pour faire refuge de crapaux, tontes de pelouse pour enrichir compost ou faire paillage, troncs et branches pour faire des piquets à tomates, planches en bois non traité pour circuler entre les lignes de cultures ou pièges à limaces, parpaings, dalles de carrelages pour paillage et chemins, bacs ou seaux de récupération d'eau pluie, restes de peintures (fonds de pots), outillage de jardinage mécanique ou électrique à réparer, grillages (anti chevreuil à mettre autour des troncs d'arbres), etc.
Bennes des vitriers : fenêtres et portes-fenêtres pour faire des chassis et serres.
Jardi-trocs, bourses aux plantes : ce sont des rassemblements de printemps où l'on s'échangent des pots de plantes et des boutures, des mottes etc.
Sels, systèmes d'échange local : souvent aussi des plantes et bacs à offrir. Voir même des récoltes.
Films :
http://www.youtube.com/watch?v=2_DdxyfHD4Q
http://www.youtube.com/watch?v=41URO6sACeQ
https://www.youtube.com/watch?v=2o9IwV3hT60
Permaculture :
Formations de permaculture avec Frank Nathié :
http://foretscomestibles.com/calendrier
Eric Escoffier :
http://www.permaculture-sans-frontieres.org/eric-escoffier
Nicolas Pézéril :
http://colibris.ning.com/profile/NicolasPezeril
Liens :
Non aux associations de jardinage qui te taxent de 30 euros par an et qui ne te donnent que de la pub indésirable : aucun conseil...
Il y a 50 ans en Mayenne des paysans constituaient encore du compost végétal en rassemblant des feuilles d'arbres au sol en tas.
Site francophone sur l’agriculture biologique végétalienne : http://www.vegeculture.net/
Page d'A.V.I.S sur l'agriculture végétalienne :
http://www.panx.net/web/avis/page3_6.html
Au sujet de l'asimine qui ressemble à la mangue :
http://gardenbreizh.org/modules/gbdb/plante-77-asimina-triloba.html
http://www.fruitiers-rares.info/articles45a50/article48-Asiminier-Asimina-triloba-Pawpaw.html