La nutrition fruitarienne



Manger seulement

des fruits juteux



par Yann Fañch

De-la-lumière-qui-fond-le-soleil





Présentation de l'auteur : après un Bac C, pour lequel il étudia la biologie, et une Math Spé P où il a étudié les sciences physiques, la biochimie, la chimie minérale et organique et fabriqué de l'aspirine en laboratoire, il a acquis le diplôme d'une grande école d'ingénieur à Paris, puis travaillé 15 ans comme ingénieur, salarié et consultant indépendant.

Tout en restant antivivisectionniste et critique indépendant et impartial des sciences modernes et anciennes, il étudie la nutrition moderne depuis qu'il est devenu végétarien en mai 1985, végétalien en mai 1989, et fruitarien en mai 2002. Il est reconnu dans les milieux fruitariens à travers le monde comme l'expert mondial de la nutrition fruitarienne. Ce traité est le seul document sur la nutrition fruitarienne au monde, y compris dans les mondes anglophone et germanophone. Il utilise la nutrition moderne et est remis à jour constamment en fonction des découvertes scientifiques.

Yann Fañch a inventé en 2009 le concept de festival international fruitarien et ainsi organisé et géré avec succès le premier Fruktifest l'été 2010 sur trois semaines, permettant le séjour gratuit de 200 personnes de nombreux pays, sur un éco-site proposant donc des fruits, des spectacles d'artistes, du yoga, de la danse, des promenades botaniques de découverte des fruits sauvages, des conférences, des démonstrations de recettes fruitariennes, etc. Il a coorganisé aussi le Fruktifest 2011, et organisé le Fruktifest 2012, qui fût une réussite avec le passage de 40 personnes qui purent expérimenter gratuitement le fruitarisme, et constater la santé, le dynamisme et la joie exceptionnelles des fruitarien-ne-s.

Avec les autres Fruktifestivalier-e-s Yann Fañch a structuré, et continue de structurer, le fruitarisme moderne, la pomme y retrouvant son rôle central et les « fruits-graines » étant évités.

Yann Fañch envisage d'organiser des stages payants de fruitarisme sur 2, 3 ou 4 jours, nourriture, logement et support de formation étant fournis. Si vous êtes intéressé-e pour vous inscrire sur la liste d'attente écrivez au clubfru @ gmail.com

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Photo d'amélanches



Introduction



Sans vouloir cautionner les sciences modernes

ce traité s'enrichira plutôt de nos expériences,

de notre vécu dans notre mouvance,

de notre sagesse populaire



La plupart des fruitarien-ne-s mangent selon leur instinct et leur plaisir, et ne trouvent aucun intérêt aux sciences modernes que sont la nutrition moderne et les analyses biochimiques, surtout quand ces sciences proclament que l'humain ne peut vivre en fructivore. Quand on regarde dans quel état la science moderne a mis la planète et ses habitant-e-s on les comprend.

Mais pour aider à convaincre et rassurer les gens qui ne croient que les scientifiques, ces questions et éléments de réponse de nutrition fruitarienne ci-dessous, sont un essai d’expliquer et d’explorer nos alimentations fruitariennes, en faisant le lien avec la science nutritionnelle moderne, en tenant compte de son évolution permanente, de ses erreurs, de ses approximations et de sa corruption par le pouvoir, l'argent et l'industrie agroalimentaire. Ce traité a donc d'autres d'intentions que de valider les théories de nutrition moderne en circulation. Ce traité ne remplace toutefois pas un avis individualisé de diététicien-ne ou de médecin nutritionniste.

Envisager le fruitarisme avec des fruits traités aux produits chimiques de synthèse serait illogique. Quand nous parlons de fruits ici ce sont des fruits de l'agriculture biologique, du jardinage biologique ou sauvages.

Quelques rappels de nutrition :

 On avale de la nourriture : c'est l'alimentation. Influencée par : idéologie, opinions, culture, régime, habitudes, choix d'approvisionnement, horaires et règles.

Puis on digère le contenu de l'estomac c'est l'assimilation.

Puis les cellules sont nourries par les nutriments assimilés transportés par les fluides du corps c'est la nutrition.



Wilfred Crone, fruitarien : né en 1909 ; décédé à Christchurch dans le Dorset le 17 août 1996 disait :

« Les opposant-e-s prétendent souvent que le régime fruitarien est nutritionnellement incomplet, et pourtant si on y regarde de plus près les tables nutritionnelles standards montrent que les fruits et les légumes crus contiennent tous les minéraux essentiels, les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et les hydrates de carbone dont on a besoin, même pour les enfants en croissance. »



Résumé en 10 points des conclusions de ce traité de nutrition fruitarienne

1- Il faut redevenir un animal, un enfant, une personne authentique sans influence de substance psychotrope, et écouter son instinct, et ainsi se dégager des schémas mentaux et habitudes du mental, et si possible des contraintes financières. Un fruit de qualité, apportera un bonheur, une santé, qui n'a pas de prix en euro. Il faut savoir dépenser ses euros sur ce qui nous fait vraiment du bien, plutôt que de décéder en laissant un trésor à la banque. Si on n'est pas déjà retourné à la nature, il vaut mieux acheter des fruits de qualité, équilibrants, plutôt que des séances de relaxation, des plaisirs et ivresses artificiels, pour compenser le déséquilibre causé par des fruits de mauvaise qualité. De plus la production de ces fruits créera un coin d'agriculture écologique, en partie une réserve pour la faune et la flore sauvage. La production et la vente de fruits de mauvaise qualité devrait être abolie. L'instinct : Si il te manque quelque chose comme nutriment dans le corps et si tu t'abstiens de psychotrope, ton instinct te poussera à manger en quantité de l'aliment qui contient ce nutriment à condition d'avoir accès à cet aliment, donc à une variété d'aliment de provenance différente. Au delà de l'immoralité de la nuisance à la plante, on ne peut, en écoutant son instinct, manger du feuillage en quantité, à la limite une feuille jeune et tendre par ci par là mais pas un ni des kilos de feuille, qui en plus useraient mécaniquement les dents par leur silice, leurs fibres dures et leurs piquants, comme c'est fait pour les lapin-e-s et les éléphant-e-s. Notre instinct nous pousse que vers les fruits, et nous fait sentir le poison et les autres mécanismes de défense du feuillage, et des racines.



2- En écoutant son instinct on irait vivre dans des endroits naturels magnifiques, près des rivages et des cours d'eau, nus et sans propreté excessive.

Attention à la vitamine B12 : résumé.

Elle ne se trouverait en quantité importante que dans l'argouse de certains biotopes (et peut-être certaines autres baies près des cours d'eau, marais et marécages, riches en bactéries). Attention aux pollutions et à l'excès de désinfection de la civilisation qui cassent la B12 dans le corps et les sols, et qui exigent un taux plus élevé de B12. Les bactéries en fabrique aussi un peu dans le corps humain et dans le sol. La carence est difficile à détecter car des symptômes différents selon les individus arrivent par vagues. Le corps peut rester 20 ans sans carences avec ses réserves de B12. Pour affronter la civilisation et ses polluants, nous recommandons un supplément fruitarien de B12 à base d'argouse. Nous pouvons supposer que les échecs du fruitarisme sont dus à cette vitamine, ou plutôt à la civilisation, qui détruit les conditions naturelles de vie et les bactéries qui produisent cette vitamine. A cause de la vie industrielle, il y aurait actuellement un taux anormalement un peu plus élevé de crises cardiaques causées par une élévation de l'homocistéïne causée par la carence en vitamine B12 causée par la désinfection de tout, en Inde dans les populations végétariennes, même si le végétarisme protège des maladies cardiovasculaires. Certain-e-s fruitarien-ne-s ne prennent pas de suppléments de vitamine B12 et se portent très bien. Pour acheter un pot de granulés bios de vitamine B12 fruitarienne en Allemagne : http://www.apo-sale.de/product_info.php/info/p290437_SANDDORN-B12-BIO-PANDALIS-Granulat-48-g.html



3- En écoutant son instinct on se réchaufferait nu-e-s le matin en s'exposant au soleil, ainsi que le soir.

Attention à s'exposer suffisamment au soleil pour fabriquer de la vitamine D d'avril à octobre en Bretagne et au nord de la Loire, ou bien prendre un avocat tous les trois jours ou une cuillerée à thé d'huile d'avocat chaque jour comme supplément de vitamine D surtout si on a la peau noire ou si on est cloitré-e (nourrissons, prisonnier-e-s, hospitalisée-e-s, fin d'hiver). Mais tous les fruits, surtout les plus gras, devraient apporter ce qu'il faut de vitamine D d'octobre à avril.

4- Il semble important de consommer aussi des fruits gras tous les jours en climat froid non-tropical, mais l'instinct nous porte vers ces fruits quand on a besoin de gras, et sans excès. De plus l'instinct nous pousse à manger nos fruits riches en provitamine A liposoluble avec ou avant ou après nos fruits gras. Le durian et les avocats apportent hélas aussi beaucoup d'acides (aminés).

5- En écoutant son instinct on s'apercevrait qu'en tant que non-fruitarien-ne on est plein de toxines et on jeûnerait en prenant des bains dans des flaques/fosses de boue argileuse comme les autres animaux sauvages ou en mangeant un peu d'argile comme les perroquets.

Il se dégage deux fruitarismes :

-le « fruitarisme-débutant » de la personne qui débute après des années de non-fruitarisme, avec un corps plein de produits chimiques, de sel de cuisine, de gras, de protéines et de toxines. Pour se reminéraliser et refaire des provisions de vitamines il faut bien gérer la détoxification et la surnutrition (par plus de fruits), par exemple un mois de fruitarisme pour avoir un stock de vitamines en urgence puis un jeûne de quelques jours avec éventuellement des lavements, puis après une période de reprise alimentaire graduelle, des quantités élevées de fruits de qualité.

-le « fruitarisme-routine  »

6- En écoutant son instinct on mangerait généralement des repas d'un seul fruit (par exemple 2 kilos de cerises) que l'on trouverait près d'une seule plante fruitière, ou éventuellement de deux ou trois types de fruits de plantes voisines, mais parfois on en mélangerait (dans l'estomac) pour dynamiser leurs interactions

De ce traité de nutrition on peut en tirer une règle peu importante et optionnelle de nutrition fruitarienne :

le mono-repas de fruits est très intéressant : l'alimentation ainsi dissociée est meilleure pour l'assimilation. Mais si on persiste à vouloir mélanger ses fruits il est intéressant, mais pas obligatoire, pour optimiser son apport en zinc et calcium de séparer tout de même les apporteurs de zinc des apporteurs de calcium. Et de ceux apporteurs de fer. Donc séparer les champions du calcium, des champions du zinc, des champions du fer : par exemple un repas « calcium » le matin, un « fer » le midi et un « zinc » le soir. Cette règle est donc optionnelle. Les combinaisons alimentaires de l'hygiénisme naturel sont valides, pour une meilleure digestion : manger les melons et pastèques à part, et les fruits acides avec les fruits acides et les doux avec les doux.

7- En écoutant son instinct on éviterait tout fruit transformé, séché, et même stocké, et on préférerait le fruit frais ramassé au pied de l'arbre ou cueilli sur la plante fruitière.

8- Alimentation des enfants : en écoutant son instinct, et en regardant une paire de seins d'une humaine, on ressent que l'allaitement (pendant 3 ou 4 ans) est indispensable et important pour notre espèce MAMMIPHERE, et que le fonctionnement normal des seins de donner du lait ne peut être nocif aux seins au contraire.

Il est dangereux de ne pas donner du lait de femme ou d'homme à un nourrisson fruitarien. Pensez aux donneuses et aux donneurs. N'importe quelle femme, et très probablement n'importe quel homme, si elle est stimulée pendant une période de temps par le nourrisson donnera du lait. Des chauvesouris frugivores mâles aussi allaitent leurs enfants, il y a des rumeurs comme quoi des hommes naufragés ont été forcés d'allaiter des nourrissons naufragés dans la même barque. Il y avait sur youtube une vidéo d'un humain mâle s'extrayant du lait avec une machine.

Il y a des théories de la libération des femmes qui critiquent l'allaitement comme une chose dégradante, animale et contribuant à exploiter les femmes. Le problème n'est pas l'allaitement en soi mais c'est cette société occidentale qui considère les femmes comme des êtres à exploiter. Dans les sociétés matriarcales l'allaitement et la production d'enfant sont des activités valorisées, ou bien l'allaitement était confié exclusivement aux hommes. L'allaitement mâle

9- Si on écoutait son instinct en se libérant des habitudes du mental et du mythe des protéines et du gras soit disant nécessaires en grandes quantités, on éprouverait moins d'envie d'aliments riches en protéines, en ***acides*** aminés, et riches en ***acides*** gras, qui sont donc ***acides*** et acidifiants pour le corps. Les excès de protides et de lipides décalcifient (le calcium partant dans les urines après avoir neutralisé en s'y liant les acides) et nuisent à l'assimilation d'autre nutriments comme le zinc et la vitamine D. Donc les recommandations officielles de calcium, de zinc et de vitamine D sont surévaluées et adaptées pour des non-fruitarien-ne-s qui consomment les protides et lipides en excès. Fruitarien-ne-s, notre instinct développé nous limite à un gros avocat, ou deux moyens ou trois petits, parfois plus, exceptionnellement en cas de manque à combler ou de grand froid. En plus grandes quantité, ça donne trop d'acides au corps. De même que trop de durian, plus de 100 g, acidifie le corps aussi. Les olives séchées (fripées, non saumurées) sont grasses mais très riches en calcium. Nous ignorons le contenu en calcium du fruit du palmier à huile. Les fruits de la passion, les passiflores, apportent hélas plein de protéines mais aussi un super apport de zinc et autres minéraux, peut-être justement car les protides ont tendance à se lier chimiquement au zinc et à le bloquer. En ce qui concerne les lipides, si on mange beaucoup de gras, l'excès de matières grasses se retrouve dans le sang et garderait élevé le taux de sucre du sang, ce qui favoriserait le diabète et la candidose, surtout chez les gens qui mangent des sucres lents comme les féculents. Il faudrait donc séparer repas sucrés et repas gras. Donc manger des fruits gras à quelques heures d'intervalles des fruits sucrés serait optimal. En général d'instinct on mange l'avocat, les olives, la graisse de palme considérés comme « plats salés » avec des légumes-fruits (très peu sucrés) comme les tomates, les concombres, les courgettes etc. Les bananes (20 g de glucides pour 100 g de banane fraiche et 80 g de glucides pour la farine de banane) et surtout les plantains (28 g de glucides pour 100 g) sont des féculents, évitez d'y ajouter du gras comme par exemple dans la recette des bananes à la graisse de palme. Laissez les sucres des bananes pénétrer vos cellules avant de consommer du gras. Un autre fruit hyper sucré est la datte fraiche : 27 g de glucides pour 100 g, évitez de la mélanger avec du gras de noix de coco comme dans les cocorolls (pâte de datte mélangée avec de la graisse ou paillette de noix de coco et formée en rondins).

10- En écoutant son instinct on épargnerait ses glandes et ses hormones en maitrisant ses pensées, ses émotions et sa vie érotique.





Insuffisance des tables de composition des aliments 

Les tables nutritionnelles ont été faites par des non-fruitarien-ne-s qui ne considèrent les fruits consommables qu’en faible dose, comme des desserts. Dans leur esprit le fruit sucré ne contient en dose intéressante que des vitamines et des minéraux en plus du sucre, c’est tout. C’est faux, le fruit contient d’autres nutriments intéressants. Ils et elles n’ont mesuré que ces nutriments jugés principaux car faire d’autres analyses a un prix financier. La plupart des tables nutritionnelles ne sont donc pas assez détaillées, pour montrer des petites quantités de certains nutriments non-négligeables pour les fruitarien-ne-s qui consomment les fruits par kilogrammes journaliers. De plus on peut se demander avec quelle qualité de fruits ont été faites ces analyses, puisque d'une table à l'autre, d'un livre à l'autre, les données trouvées varient grandement. Les données des professionnel-le-s des fruits mentionnées sur leurs produits sont en général supérieures car ils et elles ont en général payé des analyses supplémentaires et plus détaillées. Donc gardez ces étiquettes de fruits S.V.P. ! Par exemple la farine de banane que l'on ne trouve qu'en Espagne : pour 100 g 1338 kJ 3,3 g de protéines, hydrates de carbone 80 g (!), graisses 3,3 g fibres alimentaires 1 g, sodium 66,7 mg, calcium 26 mg.

Les baies, qui sont très nutritives en général, sont absentes des tables de composition des aliments car elles ne sont pas dans le commerce dans ce pays : goumi, goji, aronia, cynorhodon, etc.



Les analyses de nutriments sont faites sur des aliments non bios

Les fruits bios contiennent de 2 à 13 fois plus de minéraux que les fruits poussés à coup de pesticides.



Des données moyennes

Les tables de composition des aliments donnent des valeurs MOYENNES : les analyses ont donc logiquement portés sur plusieurs fruits, si possible de plusieurs origines pour bien faire si il y a eu soin de le faire. Elles n'ont probablement pas été faites sur des fruits complètement mûrs car dans le laboratoire d'analyse le personnel non-fruitarien n'a surement pas attendu le point de maturité de chaque fruit analysé pour faire son analyse. Par exemple pour des cerises, le personnel très probablement non-fruitarien, a du prendre un lot de cerises, avec certaines mures d'autres non. Donc nous pouvons extrapoler une valeur de certains résultats un peu plus élevée pour nous qui gérons la maturité de nos fruits. Il faut savoir aussi que les courges continuent de fabriquer des vitamines pendant l'hiver, même stockées à l'abri.

Par contre, mais ce scénario devrait être plus rare, si le laboratoire a laissé trainer trop longtemps certaines analyses, comme le fruit stocké perd aussi généralement de l'eau et que son contenu en nutriment augmente donc en proportion, les valeurs trouvées ainsi seraient un peu trop hautes par rapport à leurs moyennes.

Comme nous mangeons des fruits de qualité supérieure (de jardin, sauvages ou d'agriculture biologique) et mûrs on peut supposer que les apports sont supérieurs à ces moyennes de laboratoires, qu'ils sont dans les limites supérieures.


Le « 0 gramme » des fruits est en fait un 0,1 ou 0,01 gramme

Mais comme on mange dix fois plus de fruits que les non-fruitarien-ne-s ces 0,1 ou 0,01 grammes deviennent intéressants. De plus les fruits pulpeux par rapport aux autres aliments contiennent beaucoup de liquide. Ce qui fait baisser les teneurs exposées en grammes pour 100 g. Quand cette teneur est inférieure à un gramme elle est souvent omise, à tort ou pire transformée en un zéro. Il serait peut-être plus intéressant de parler comme John Robbins des lipides, des protides et des glucides en pourcentage d’apport énergétique total, qui fait alors abstraction du contenu en eau. Mais le gramme est plus clair pour nous. Parfois un « 0 » dans une table pour un nutriment signifie aussi que l'analyse n'a pas été faite pour ce nutriment.

Le nutriment dans le fruit cru mûr à point et presque liquide s'assimile mieux

Il est intéressant de noter que le fruit mûr à point a généralement perdu beaucoup de ses fibres ou féculents/amidons et s'est transformé en purée ou jus de « sucres rapides » : prunes, cerises, certaines pommes, mûrons, framboises, groseilles, myrtilles, poires, kakis, kiwis, bananes, pêches, nectarines, abricots, melons, nèfles...  Le fruit pulpeux mûr à point est l’aliment le plus digeste pour l’adulte. Son temps de digestion est de 10 minutes à 30 minutes. A part l'occasionnelle salade de fruits, le jus de fruit pasteurisé ou la fruitatouille, nous mangeons nos fruits au moins à 95 % crus et non-transformés par des machines, ni cuisinés, ni irradiés, ni oxydés par une exposition à l’air, ni abîmés par un début de décomposition, ni contaminés et détruit par des produits chimiques comme le sel raffiné ou des sels de nitrate. Quand un verger-potager n’est pas disponible et le stockage inévitable, le fruit est le seul aliment, avec les graines germées, en pleine force de vie à être manger ainsi. Les courges développent même des vitamines et des minéraux pendant leur stockage d'hiver. Comme le fruit cru est vivant et complet avec des enzymes (voir notre page sur le cru/cuit) et des vitamines il permet une assimilation optimale de ses nutriments. De plus le jus du fruit (et la faible présence de gras) mélangé à nos sucs digestifs transporte bien mieux les nutriments alors que les aliments très fibreux (bloquant les nutriments), gras (engluant ou enrobant les nutriments), collants ou amidonnés (l'amidon est à 80% insoluble dans l'eau, en le chauffant à 60 degrés on obtiens l'empois : Site sur l'amidon) bloquent plus leur nutriments (cf les petites morceaux de frites non digérées dans les selles des omnivores et l'effet colle des céréales). Si les noix sont riches, quels nutriments de la noix dure peut-on assimiler en réalité, puisqu'elle n'a pas de jus mais une huile ? Même l'amande germée qui a un peu de jus ressortira peu assimilée dans les selles. C'est la raison pour laquelle les noisettes, arachides et graines de sésame sont généralement consommées en purée que l'humain-e peinera à mélanger à sa salive, à liquéfier, d'où les pets. Et les céréales moulues en farines et cuites (une parfaite colle pour les affiches). Combien de salive et de suc digestif sera nécessaire pour liquéfier cette colle de pain ? Les pauvres macrobiotes sont obligé-e-s de mâcher une centaine de fois leur bouchée de graines fades. La chair d'animal torturé en putréfaction pleine de nerfs, vaisseaux sanguins, fibres musculaires, morceaux d'os, d'arêtes et de cartilages que les omnivores avalent est généralement hachée en steak haché, en saucisses, en pâtés, en rillettes et saucisses ou en partie dissoutes dans du jus de citron ou vinaigre (sardines). Les oeufs sont connus pour être particulièrement indigestes. Et les laitages puants coagulés (car le lait cru est indigeste pour l'adulte), à part leur gras et leur calcaire dangereux à l'humain, apportent finalement peu de nutriments, et ressortent quasi-intacts en petits bouts non digérés dans les selles.



Les Apports Nutritionnels Conseillés (et même certaines normes de contenu sanguin) sont surévalués pour les humain-e-s qui mangent de tout dans l'irrespect des lois naturelles.

Les fructivores mangent surtout liquide (mais pas collant comme les céréales) ce qui apportent plus efficacement les nutriments au coeur des cellules.

Les Apports Nutritionnels Conseillés sont des normes établies par des institutions de pays d'abondances matérielles ou bien par celles de pays influencés par ces pays. Ces pays d'abondance souffrent de maladies dégénératives comme le surpoids et le diabète, et ne sont pas durables. Or les peuples qui comptent le plus de centenaires en bonne santé et qui ignorent la maladie mangent moitié moins (d'énergie) qu'en Occident moderne et font de l'exercice physique tous les jours et en quantité comme des athlètes (Les athlètes ont besoin en France de 6000 calories) : marche même en montagne, agriculture, jardinage, portage sans machine, bucheronage... Des centenaires des Abkhazes (frugalité célèbre), des Hunzas (1923 cal pour age moyen), Vilcabamba (1200 cal pour les centenaires) et dans une certaine mesure Okinawa (500 cal de moins), la Crète et la Turquie. On peut donc se poser la question de savoir si ces ANCs français deux fois plus grands que la normale ne sont pas malsains voire mortels. Manger trop est considéré comme dangereux en Abkhazie, et les personnes grosses sont regardées comme malades.

Les non-fruitarien-ne-s adultes mangent, ou gobent sans bien les mâcher et les insaliver, des aliments cuits, salés, avec des produits chimiques et trop d'acides aminés et d'acides gras, et assimilent seulement une faible partie des nutriments de leur aliments. Leurs Apports Nutritionnels Conseillés sont donc plus élevés que les quantités minimales utilisées par un-e fruitarien-ne qui mange sainement.

De plus les non-fructivores, gonflé-e-s par la bouffe et le sel, sont plus lourd-e-s que les fructivores, que la normalité naturelle, et donc les apports recommandés par l'industrie agroalimentaire et leurs scientifiques corrompu-e-s sont surélevés. Pour être plus juste, on devrait donner systématiquement les normes d'apports par kg, et non comme cela est encore fait actuellement en 2014, en une limite fixe pour un individu. Puisque pour un non-fructivore de 120 kg et un fructivore de 60 kg les apports sont différents. De même pour la femme allaitante ou enceinte les besoins varient.

Nous incluons la marge de sécurité des ANCs dans ces normes surélevées en plus des pertes à la préparation et à la cuisson, et de la diminution de la digestibilité par manque d’enzymes. Notez que les minéraux résistent mieux à la chaleur que les vitamines mais leur assimilation est généralement gênée par l'acide phytique, l'acide oxalique, les acides aminés et gras que consomment en abondance les gens qui mangent « de tout ».

AFSSA : “Il y a risque élevé de déficience lorsque les apports alimentaires sont inférieurs aux 2/3 des apports nutritionnels conseillés (ANC) .” Pour nous ce seuil pourrait être de 50% au lieu de 67%. Pour les vitamines et les minéraux nous pouvons donc diviser par environ deux les normes officielles des non-fruitarien-ne-s adultes pour avoir une idée approximative de la limite d’apport à respecter pour nous. Bien que certaines vitamines soient plus ou moins fragiles à la cuisson et qu’il faudrait idéalement un chiffre unique de conversion pour chaque nutriment. Une exception à cette estimation peut être faite pour les matières grasses non-fragiles de leurs huiles conçues pour résister à la cuisson.





Tableau des Apports Journaliers Recommandés de l'AFSSA (qui maintenant s'appelle l'ANSES) auquel nous avons ajouté une colonne de chiffres estimés pour les fruitarien-ne-s et des commentaires

Nom du nutriment

Milligrammes du nutriment devant être avalé ou gobé cuits et mêlés de produits chimiques bloquant son assimilation par l'humain-e qui mange de tout chaque jour

Milligrammes du nutriment devant être mangé par les fruits crus par le ou la fructivore chaque jour en moyenne

Commentaire

Vitamine A

0,8

0,4 ?

Divisé par deux donc, mais attention si notre apport de gras est faible car c'est une liposoluble

Vitamine B1

1,3

0,65 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B2

1,6

0,8 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B3 ou PP

14

7 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B5

5

2,5 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B6 ou H

1,8

0,9 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B8

50

25 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B9 (folique)

0,33

0,165 ?

Divisé par deux donc

Vitamine B12

0,0024

0,0012 ?

La B12 est détruite ou excrétée par plein de facteurs : produits chimiques, hormones, cyanurés, etc.

Vitamine C

110

55 ?

Divisé par deux donc

Vitamine D

0,005

0,0025 ?

Même 0 si ensoleillement suffisant

Vitamine E

12

6 ?

Divisé par deux donc, c'est une liposoluble en abondance dans les fruits

Vitamine K

0,045

0,0225 ?

Divisé par deux donc, c'est une liposoluble en abondance dans les fruits

Calcium

900

450 ?

Divisé par deux donc, nous évitons le sel de cuisine qui fait fuir le calcium et n'acidifions pas notre corps avec un abus d'acides aminés.

Fer

9

4,5 ?

Divisé par deux donc

Iode

0,15

0,075 ?

Divisé par deux donc

Magnésium

420

210 ?

Divisé par deux donc

Phosphore

750

375 ?

Divisé par deux donc

Sélénium

0,06

0,03 ?

Divisé par deux donc

Zinc

12

6 ?

Divisé par deux donc

Notre tableau pour les autres nutriments :

Acide alpha-linolénique Vitamine F (oméga 3)

0,75 – 1,5 g d'après nos calculs (AFSSA : 2 g)

1,5 g ?


Acide linoléique Vitamine F (oméga 6)

2,6 - 4,4 g d'après nos calculs (AFSSA : 10 g)

4,4 g ?


Lipides

25 g sont consommées en Thailande et à Koga au Japon, 8,3 g seraient consommés par des chinois-es (3% de leur AET d'après Agatha Moody Trash).

8,3 g ?


Glucides

AFSSA : 45 % de 2700 kcal = 303,75 g de glucides

AFSSA 303,75 g

Les fruits contiennent en moyenne 10 g de glucides pour 100 g donc 4 kilos en apporteront 400 g.


Protides

17 g selon l’American Journal of Clinical Nutrition, 32 g selon l'OMS

15 g ?


Apport Energétique Total

2700 kcal


2500 kcal ?


Okinawa 1800 kcal

Des fruitarien-ne-s n'éprouvent pas le besoin ou le désir de travailler et ont donc des besoins moindres et il faudrait dans ce cas une colonne supplémentaire au tableau ci-dessus.

Certain-e-s ont accès à des plantes fruitières : les fruits cueillis sur la plante fruitière, ou ramassés à son pied, non stockés sont plus riches en nutriments que les aliments stockés en chambre froide, il faudrait là aussi une colonne supplémentaire.

Les nourrisson-e-s fructivores sont plus léger-e-s et donc plus faciles à accoucher, et à porter. Notez que les néerlandais-e-s, nourri-e-s de beaucoup de laitages, sont grand-e-s et poussent vite stimulé-e-s par une alimentation pour les veaux, mais n'est-ce pas au détriment de leur santé future ? Les assureurs savent que les plus minces et les plus léger-e-s vivent plus longtemps et en meilleure santé, ils et elles fatiguent moins leur cœur.

Les Apports Journaliers Recommandés (ou Valeurs Nutritionnelles de Référence) légaux de la RF de la loi du 3 décembre 1993, avec les modifcations de l'arrêté de 2010 qui sont celles Européennes de 2014 :

Vitamine A (mu g) : 800.

Vitamine D (mu g) : 5.

Vitamine E (mg) : 10 (12 en 2010).

En 2010 vitamine K (ug) : 75

Vitamine C (mg) : 60 (80 en 2010).

Thiamine (mg) : 1,4 (1,1 en 2010).

Riboflavine (mg) : 1,6 (1,4 en 2010).

Niacine (mg) : 18 (16 en 2010).

Vitamine B6 (mg) : 2 (1,4 en 2010).

Folacine (mu g) : 200.

Vitamine B12 (mu g) : 1 (2,5 en 2010).

Biotine (mg) : 0,15 (0,05 en 2010).

Acide pantothénique (mg) : 6.

En 2010 potassium (mg) : 2000

En 2010 chlorure (mg): 800

Calcium (mg) : 800.

Phosphore (mg) : 800 (700 en 2010).

Magnésium (mg) : 300 (375 en 2010).

Fer (mg) : 14.

Zinc (mg) : 15 (10 en 2010).

En 2010 cuivre (mg) : 1

En 2010 manganèse (mg) : 2

En 2010 fluorure (mg) : 3,5

En 2010 sélénium (ug) : 55

En 2010 chrome (ug) : 40

En 2010 molybdène (ug) : 50

Iode (mu g) : 150.

Commentaires : nous voyons que selon les années et les découvertes en nutrution, ces valeurs changent à la baisse ou à la hausse.

Tableau de conversion de la RF :

NUTRIMENTS


COEFFICIENTS DE CONVERSION
kcal / g


kJ / g


Glucides (à l'exception des polyols)


4


17


Polyols


2, 4


10


Protéines


4


17


Lipides


9


37


Alcool (éthanol)


7


29


Acides organiques


3


13


Différentes formes de « salatrim » (*)


6


25


Fibres alimentaires


2


8


Erythritol


0


0



Commentaire au sujet du tableau ci-dessous : Les fruits contiennent des acides organiques, des fibres et un tout petit peu d'alcool qui apportent de l'énergie.



Avec la fructivorie il est possible de satisfaire ces ANCs surévalués et malsains (mais cela restera malsain) : démonstration.


Si on reste hors de la nature où l'on mange les fruits des arbres sans les laver il est préférable de prendre ce complément alimentaire, le Granule Bio de B12 (+C) d'Argouse de Dr Pandalis Naturprodukte (Sanddorn B12 Granulate Bio). Avec ce complément, les ANCs surévalués pour la population qui mange de tout exposés dans les tableaux précédents pourraient même être apportés par un régime fructivore fictif exagéré en gras et en protéines et donc malsain comme celui-ci : Exemple fictif et malsain pour un homme de 68 kg d'un apport d'un jour de 4,4 kg de fruits aux normes AFSSA, qui sont criticables car beaucoup trop élevées en gras et en protéines :

1,5 kg de fraises,

16 oranges pelées soit 1,5 kg ou 1,5 litre de jus d'orange avec pulpe,

5 avocats soit 1 kg sans leur noyaux et peaux

et 400 g de fruits de la passion apportent

2828 kcal,

1033 mg de calcium,

0,27 mg d'iode,

21 mg de fer,

780 mg de magnésium,

12,65 mg de zinc,

55 g de protéines,

164 g de gras,

21 g d'omégas 6,

2,5 g d'omégas 3,

6,16 mg de provitamine A,

2 mg de vitamine B9,

60 mcg de vitamine D.



Réponses par nutriments



 Où trouvons-nous dans les fruits des protéines et des acides aminés essentiels ? 

Où trouvons-nous dans les fruits des matières grasses et les acides gras essentiels ?

Où trouvons-nous dans les fruits un apport énergétique total suffisant ?

Mais puisque les alimentations fruitariennes apportent peu de gras et de protéines, n'apportent-elles pas alors trop de glucides ?

Et la vitamine B12, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?

Et la vitamine D, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?

Et la vitamine A, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?

Et la vitamine E, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?

Et le sélénium, manquerait-il aux fruitarien-ne-s ?

Et le calcium, manquerait-il aux fruitarien-ne-s ?

Et le folate, manquerait-il aux fruitarien-ne-s ?

Et l’iode, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?

Et le zinc, manquerait-il aux fruitarien-ne-s ?

Et le fer, manquerait-il aux fruitarien-ne-s ?



Tableau de neuf jours de repas d'un fruitarien



Bilans médicaux

Ici nous mettons quelques résultats d'analyses de sang de fruitarien-ne-s qui sont en général normaux voire excellents mais avec un taux plutôt faible de gras (triglycérides) et de cholestérol sans être toutefois inquiétant. De plus les limites inférieures et supérieures du contenu sanguin des nutriments sont criticables aussi comme notre chapitre sur le zinc l'illustre. Quelqu'un peut rayonner de santé en ayant un taux sanguin très bas d'un nutriment. Envoyez-nous vos résultats. Vous avez droit à un bilan complet de santé gratuit payé par la Sécurité Sociale tous les 5 ans. Dites-leur que vous êtes fruitarien-ne et que vous voulez les analyses du maximum de minéraux et de vitamines possible : vitamine A, B12, D, Fer sérique, Calcium, etc. Contactez-nous avant pour savoir quoi demander.

Analyses de sang de fructivores



Annexe

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