Le respirianisme c'est l'inédie (ne pas manger) plus l'isétie (ne pas boire), avec la liberté ou capacité de manger et boire.
Le "-isme" du mot "respirianisme" en fait une idéologie, un mode de vie, que l'on aurait choisi plutôt qu'un fait qui nous
arrive sans nécessairement le vouloir. Les saintes catholiques en inédie n'ont pas forcémment voulu arrêter de manger,
elles ne le pouvaient plus. On ne peut pas les qualifier de respiriennes, mais plutôt d'inédiques.
Dr Barbara Moore y est venue progressivement et en en faisant la promotion, elle se définissait comme "respirienne".
On peut dire que Dr Barbara Moore était une inédique respirienne, une respirienne, et même du fait de sa promotion du respirianisme,
une respirianiste.
A certaines époques il y a eu des fraudeurs, des illusionnistes et des escrocs qui ont prétendu être
respirien-ne-s pour soutirer de l'argent ou des avantages dans les villages et qui recevaient de la
nourriture la nuit par une trappe. Cela nuit au respirianisme.
Mais il y a aussi de nombreux saint-e-s
connu-e-s qui ont été respirien-ne-s. Il semble qu'il soit difficile de rester repsirien sans perdre
de poids dans un environnement stressant et pollué, pourtant Genesis Sunfire dit que même avec un air
pollué (il vit à Londres) nous pouvons trouver d'autres sources d'énergie et être totalement respirien-ne:
inédique et isétique : ne plus ressentir la faim et la soif.
Des respirien-ne-s se remettent parfois à remanger des aliments digestifs et
cela perturbe donc la vision que l'on se fait de ce phénomène. Mais ils et elles n'ont aucune obligation
de continuer leur inédie pour nous faire plaisir !
Le "Petit Bouddha" s'est remis à manger un peu de façon symbolique (il fait presque semblant de manger et de boire,
en portant à ses lèvres quelques grains de riz et une coupelle de boisson),
non parce que cela lui était nécessaire mais pour d'autres raisons :
sans doute pour cesser le coté spectaculaire de la chose et recentrer sur son message religieux de compassion.
L'inédie peut donc être un phénomène passager dans une vie ou permanent.
Le mot "respirianisme", "breatharianism" en anglais, très utilisé historiquement dans les traductions
d'ouvrages anglophones,
est traduit du mot anglais "breatharianism" mais cette traduction est imparfaite
car elle restreint en quelque sorte la nourriture à la respiration, comme le mot fruitarisme restreint
l'alimentation aux fruits, et de plus elle aurait dû être traduite
stricto sensu par "respirationarisme".
Mais il est vrai que c'est essentiellement la respiration qui donnerait ou stimulerait l'énergie.
Plus on respire plus on déborde d'énergie, plus on est excité-e.
Dans le cas de trop d'exercice physique, de trop de jardinage où l'on salive beaucoup naturellement,
pour s'allourdir, s'assoupir, et freiner ce trop plein d'énergie génant
on peut boire un verre d'eau si ça ne brûle pas trop notre gorge de respirien-ne.
Or il y a d'autres sources de captation
et d'émission d'énergie que la respiration des cellules, des poumons et de la peau.
On peut parfois percevoir ces autres énergies dans son corps plus nettement que les énergies que l'on prend et
donne à l'Univers par la respiration.
Pour respecter l'inventeur du mot on aurait dû traduire ce mot anglais "breath-arianism"
par le mots français "soufflarisme" de "Souffle" et "-arisme" qui est utilisé dans le mot "fruit-arisme"
(qui est une alimentation très proche de l'inédie),
car le Vivant, les êtres vivants, sont bien
caractérisés par un souffle, un échange de fluides, et aussi le souffle (ou une dynamique, un mouvement)
de Dieu dans la Genèse de la Bible.
Le mot "Soufflarisme" rappelle que les soufflarien-ne-s n'absorbent pour se nourrir que le souffle de leur respirations
mais aussi le Souffle de la Vie de Dieu, présent partout. C'est à la fois positif (on se nourrit du Souffle Divin)
et négatif on s'abstient de consommer autre chose que de l'air.
Le mot "soufflarisme" reste connoté et lié à son inventeur Hilton Hotema,
et au fruitarisme et au végétarisme de part son suffixe "-arisme".
Le mot "breatharianism" est le mot utilisé historiquement depuis les années 1950 en Occident pour désigner ce
phénomène social et biologique. Le premier livre occidental à employer ce mot était un livre d'Hilton Hotema, celui qui a
écrit le premier livre sur le sujet : Man's Higher Consciousness.
Cependant il y a aussi une baisse du besoin de respirer chez certain-e-s mystiques en inédie.
Et les rat-te-s-taupes nu-e-s peuvent survivre dans un air pauvre en oxygène grace à leur fructose.
On peut critiquer aussi l'aspect négatif du mot "respirianisme" quand on connait l'aspect oxydatif, oxydant, vieillissant,
engendreur de radicaux libres, de l'oxygène et donc d'une respiration trop importante, trop profonde, trop fréquente.
Notez qu'en montagne, où les respirien-ne-s aiment aller, l'air contient moins d'oxygène, il y aussi plus de rayons
cosmiques qui seraient une source d'énergie expliquant le phénomène pour certains, et il n'y a plus d'acariens
et moins d'ondes électromagnétiques et de poussières de retombées radioactives.
Mais j'utiliserai ici "inédie" qui est plus neutre
et utilisé par la science moderne.
J'essaierai de relever son égrégore très associée aux saintes catholiques parfois martyres et allitées des années
à cause de la maladie avec plus de gaité, de positivité.
En Chine on appelle depuis des centaines d'années le respirianisme, l'état de "bigu",
qui signifie en chinois l'alimentation sans céréales/graines.
Cette appellation chinoise est très juste car le cap le plus difficile à franchir dans ce cheminement vers le respirianisme
n'est pas se passer de nourriture ni d'eau mais de se passer de céréales, de graines.
L'abstention de graines est effectivement une des clés dans ce cheminement vers l'inédie.
Le génial fruitarien sans graines Johnny Lovewisdom a eu le génie de théoriser et d'insister là-dessus dans sa
défense et reconstruction du paradis :
son paradisianisme, son vitarianisme, décrit l'aliment d'Eden interdit, l'aliment de péché qui nous fait sortir du paradis,
nous fait nous éloigner de l'inédie, comme étant la graine. Il avait raison.
Il a été reconstruire le paradis à Vilcabamba, dans la montagne loin des retombées radioactives,
mais je crains que son groupe et lui-même n'aient été freinés par la carence en vitamine B12 (comme Adolf Hitler et Gandhi
qui furent à tendance végétalienne ou frugivore, ont été freiné par la carence en B12
puisque la vitamine B12 n'a été isolée qu'en 1948).
D'où l'intérêt dans ce chemin d'un frugivorisme ou fruitarisme sans noix,
sans noisettes, sans graines : ce que j'appelle la fructivorie.
Il y a depuis longtemps une mouvance fruitarienne en Australie favorisée par le climat.
L'Australienne Jasmuheen influencée par le fruitarisme australien
et sans doute Hilton Hotema et l'Inde proche de l'Australie,
parle de "respirianisme" et de "se nourrir de lumière"
(bien qu'elle organise des retraites méditatives dans des grottes obscures), de prana.
Genesis Sunfire, que j'ai rencontré à Londres,
enfant d'une banlieue bagarreuse de Londres et ancien rugbyman professionnel tatoué de partout
et percé, dit que le mouvement nouvel-age et le concept de prana c'est du n'importe quoi qui brasse des millions
de dollars.
Voici un texte qui critique certains aspects du nouvel-age :
Pourquoi je ne suis pas un travailleur de la lumière par Cameron Day.
Il dit qu'après des années de fruitarisme,
il se nourrit et s'abreuve de sa propre âme et de sa propre salive et a créé le mot anglais
"soularian" qu'on pourrait traduire en français par âmarien-ne ou âmien-ne ; le mot anglais "soul" signifiant "âme".
Il n'utilise jamais ce mot mais il utilise surtout le mot historique "respirien".
Isabelle Hercelin, aimant faire simple et compréhensible par le public francophone, parle "d'énergie de vie",
de "nourriture énergie", de "nourriture de lumière", de "nourriture amour". Je suis gêné par son mot "nourriture"
car la nourriture, et même les odeurs de nourriture, c'est l'ancien monde
auquel je donne le moins d'énergie possible : je l'ignore. Rideau.
Rien à faire finalement du côté positif ou négatif des aliments.
Elle a inventé génialement le mot
de "pause (alimentaire)" pour remplacer le mot "jeûne" connoté actuellement un peu négativement.
Grégorio Péréa parle de se nourrir de particules adamantines.
Jean-Michel parle tout simplement de sevrage, de sevrage alimentaire ou d'être énergicien et évite les concepts
spirituels ou nouvel-age que la science moderne a du mal à expliquer. Il considère que le mot "respirianisme"
est approprié puisque la respiration est le seul besoin vital, elle apporte de l'énergie ou la dévelope.
Djouel est qualifié parfois avec humour de "mangerien".
L'anonyme L. qui ne boit qu'un café par jour et ne mange plus depuis des années,
évite la méditation, le sport et la religion, évite "l'énergie de vie",
se méfie des influences soit-disant miraculeuses de l'Inde,
et parle de non-énergie, c'est transcendant, c'est connecté au tout.
Une boule lumineuse vient chaque nuit à 3h00 pour le remplir de bienfaits.
Il a de l'amour pour les humain-e-s, les plantes et les êtres appelés un peu péjorativement "animaux".
Il refuse d'avoir une page sur mon site et même de participer à des camps d'été pro-inédie.
Il est très difficile de donner une définition complète du respirianisme.
Une définition : Respirien-ne est celle ou celui
qui se nourrit d'air uniquement, d'énergie de vie
ou de lumière : se nourrit uniquement et directement de l'énergie de vie, de la lumière (sans abuser de
l'ensoleillement), de l'air respiré par la peau et les poumons,
du sol, des paysages, de la musique, des rencontres, des arbres, etc.,
mais peut consommer parfois un tout petit peu d'eau ou de nourriture solide ou liquide, en la liquéfiant et (pré-)digérant
dans la bouche.
Le peu d'eau ingérée servira par exemple à se nettoyer des
énergies venant d'un-e de ses client-e-s à qui l'on vient de faire des passes magnétiques de soins.
Certain-e-s l'appellent aussi "pranique", "la nourriture pranique", mais cette définition est imparfaite car elle occulte le
fait que l'alimentation solide ou liquide contient aussi de l'énergie de vie, du prana, et qu'en fait tout le
monde se nourrit déjà, plus ou moins, d'énergie de vie, de prana. Tout est pranique en fait.
Les fruits frais et crus en contenant le plus.
Le mot respirien-ne est aussi imparfait car ce n'est pas seulement
l'énergie de vie ou chimique de l'air qui nourrit le ou la respirien-ne, il semblerait pour
certain-e-s que ce soit surtout la lumière.
Il n'y a donc aucun mot satisfaisant pour l'instant pour décrire ce mode de vie.
Le consensus international se fait pour le mot historique "respirianisme" puisque le système respiratoire fonctionne encore, bien
que le système digestif soit en arrêt ou en fonctionnement minimal.
L'isétie, la disparition de la soif dans un contexte d'inédie, pour nous,
cela n'a rien à voir avec le symptome du disfonctionnement (oligodipsia en anglais médical) ou de la disparition (adipsia)
de la sensation de soif.
L'inédie n'a rien a voir non plus avec l'anorexie, la perte du désir de manger, à cause de pathologies (51 pathologies possibles).
Des média conservateurs se lâchent contre le respirianisme et publient des articles le montrant sous un angle défavorable.
Beaucoup de personnes anti-religions se méfient de l'inédie ou la dénigrent sans même la connaître.
Les personnes religieuses par contre sont en moyenne plutôt intéressées ou en faveur de l'inédie comme elles connaissent le jeûne religieux,
(un carême permanent !), mais le bouddhisme, par exemple, conseille de garder discret les pouvoirs
paranormaux que procurerait une vie religieuse, et l'église catholique semble freiner injustement
le processus de béatification de ses saint-e-s inédiques et occulter si possible leur inédie.
Jésus-Christ est pourtant très probablement inédique.
Bible, Matthieu 4 :
Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable.
Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim.
Et, s'approchant, le tentateur lui dit : " Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. "
Mais il répondit : " Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu "
L'inédie peut contribuer à développer une vie spirituelle ou religieuse, par exemple chez des
inédiques athées, mais pas forcément par exemple : Genesis Sunfire qui semble sans spiritualité.
Tous les problèmes nous freinant vers l'inédie viendraient d'une mauvaise santé (physique,
émotionnelle, mentale et spirituelle) et de blocage des chakras, des nadis, d'énergies,
de méridiens d'énergies, de chi.
Exemple de musique pour équilibrer ses chakras
Pour obtenir la lumière complète, blanche, les homosexuel-le-s doivent travailler généralement
sur leur chakra de lumière jaune, du plexus solaire : vaincre la peur de l'opinion d'autrui.
Dans cette société, les non-homosexuel-le-s doivent surtout travailler leur chakra vert, du cœur.
Les femmes qui s'ignorent en se dévouant pour les autres doivent résoudre leur chakra bleu, de la gorge.
Chakras et respirianisme
Sur l'excellente chaîne de télévision Supreme Master TV, il y avait une émission régulière le dimanche dans la
rubrique Entre Maître et Disciples sur les inédiques, les respirien-ne-s et les aquavores.
Supreme Master TV
Un animal se passe de boire de l'eau : Dans la vallée de la Mort en Californie, le rat-kangourou présente d'étonnants mécanismes
physiologiques.
Il ne consomme pas moins d'eau que les autres mammifères mais et pourtant il ne boit jamais !
Ce rongeur s'hydrate lui-même en oxydant l'hydrogène de sa nourriture et dispose d'un système régulateur très particulier.
Les inédiques-isétiques qui boivent uniquement leur salive produisent comme tout le monde entre 500 ml et 1200 ml de salive par jour.
Il semblerait que l'eau est produite directement dans leurs cellules et qu'ils et elles absorbent aussi l'eau de l'air.
Martin Guay : "Pour se nourrir du prana il suffit seulement de respirer à 100% des poumons en quasi permanence, c’est tout.
La respiration profonde consciente permet de diriger plus d’oxygène vers les cellules du corps."
Satprem : "Il faut que les hommes soient devant une réalité physique terrible pour changer de conscience."
Ceux qui ont vécu des traumatismes extrêmes comprennent très bien cela.
Malheureusement, la plupart des gens ne font que très peu pour se préparer intérieurement.
Beaucoup de mystiques et d'inédiques ont vécu des traumatismes extrêmes : camp d'extermination nazi, maltraitances et pauvreté infantiles,
sportif-ve de très haut niveau, annonce de séroposivité ou de cancer,
harcèlement au travail suivi de licenciement, difformité de naissance douloureuse ou inconfortable notamment du système digestif,
torture, guerre, martyr-e chrétien-ne,...
Certain-e-s inédiques ne sont pas du tout mystiques et sont dénué-e-s de compassion.
Il y a de multiples chemins pour arriver à se nourrir exclusivement d'air, de lumière ou de soi-même selon
l'explication que l'on y donne.
Dans la société occidentale, le plus dur est le sevrage des céréales, qui sont des opiacées puissantes anesthésiant le cerveau
et le corps émotionnel, aussi efficacement que l'alcool le fait. Les céréales augmentent aussi la testostérone, le sexe à outrance
et l'agressivité qui sont la base de la civilisation occidentale.
Manger une seule assiette de pâtes de blé a le même effet stupéfiant et addictif que boire plusieurs verre d'alcool. Ainsi comme l'alcool,
le blé est un lubrifiant social qui nous fait oublier
l'inconfort et la douleur d'une situation, d'une societé, en nous coupant de la réalité extérieure et intérieure.
La civilisation occidentale qui n'est âgée que de dix mille ans est douloureuse, autodestructrice et toxicomane,
et basée sur le blé sa drogue fondatrice...
Documentaire de A-Uno Television en castillan sur l'inédie avec Dr Angel
Luis Fernandez : La Inedia, partie 1 de 4